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 A la rencontre de Lestat

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Lestat
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Lestat

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MessageSujet: A la rencontre de Lestat    A la rencontre de Lestat  EmptyMar 7 Juin - 13:16:43

Les jardins de la Nouvelle Orléans. Rare coin de calme et de nature dans cet environnement de stupre et d'argent. Lestat venait ici parfois quand il n'avait pas beaucoup de clients. Et cette nuit là, il n'y avait presque personne. C'était l'anniversaire de Louis, tout le monde se réjouissait et de rares clients étaient autorisés à entrer et à consommer, les plus habitués. Mais il n'arrivait pas à se réjouir avec les autres. Son cœur souffrait, loin d son bien-aimé. Armand reviendrait à présent dans trois cent vingt-quatre jours. Quel tenaillement, entre le bonheur d'un ami et le gouffre sans fond de son désespoir. Il semblait pourtant méditer, seul assis au pied d'un arbre. Seul ? Pas vraiment. Nicolas était là, lui peignant les cheveux à répétition. Mais Lestat était tellement habitué à cette présence qu'il agissait pareillement à ses rares moments de solitude lorsqu'il était en compagnie de son esclave. En revanche, si Nicolas venait à disparaitre, l'humain ne pourrait le supporter. Qui lui peignerait les cheveux, laverait ses vêtements, lui préparerait des collations, lui administrerait son cachet et ferait toutes ces choses que Nicolas exécutait dans l'ombre sans que Lestat n'en sache rien? Non, Nicolas était un outil primordial au prostitué. Les yeux fermés, Lestat aurait pu sembler endormi. Mais il n'en était rien. Il ne pouvait se permettre de dormir la nuit, quelle aberration. Qui aurait assez peu de bon sens pour se reposer alors que la lune était si haute dans le ciel et que la ville était active? Les révolutionnaires peut-être. Il avait entendu dire qu'à Modernis State, les gens dormaient la nuit et vivaient le jour. Modernis …c'était un peu Gothik City à l'envers. Il comprenait le pourquoi des guerres à présent. Quoiqu'il en soit, Louis vint le rejoindre, prétendument lassé de cette fête ridicule. Il ne savait pas la chance qu'il avait, Lestat n'avait jamais eu de date d'anniversaire, et encore moins de fêtes. L'humain accorda une poigne amicale sur l'épaule à son compagnon et lui sourit, toujours sans ouvrir les yeux.

"Ne peuvent-ils comprendre que je ne trouve guerre d'attrait à avoir cent cinquante-deux ans ?"

Lestat ne répondit pas, accueillant son précieux ami en ses bras. Cent cinquante-deux? Déjà? Que le temps passait vite. Ne pourrait-il pas passer ces trois cent vingt-quatre jours en rapidité? Louis lui annonça qu'il prenait congé et allait se coucher. Déjà? Ouvrant enfin les yeux, Lestat constata que le ciel s'éclaircissait. L'aube venait. Louis était donc resté jusqu'au bout de la fête qui, de toute évidence, ne lui avait pas tant déplut. Un sourire flotta sur les lèvres de l'humain, regardant son ami s'enfonça dans la grande maison, encore sombre à cette heure. Lestat resterait un peu, lui. Il n'avait que faire de manquer de sommeil. Il aimait voir le soleil se lever. Et il avait encore une bonne heure avant que l'astre solaire ne se décide à montrer le bout de son nez. Refermant les yeux, il replongea dans sa stase.
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Vincent Valentine
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Vincent Valentine

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MessageSujet: Re: A la rencontre de Lestat    A la rencontre de Lestat  EmptyMar 7 Juin - 18:59:06

Ce jour-ci. Pourquoi celui-ci ? De mon avis, il n'a rien d'extraordinaire mais il me semble que vu la situation, c'est à vous de décider. Laissez-moi quelques instants pour me remémorer. Oui, voilà, ça y est. Ce jour-là. En réalité, c'est un très bon choix.

C'était une belle matinée. Oui, un matin. Oh, nous étions à Gothik, vous savez. Alors le soleil, ce n'était pas ce qu'il y avait de plus handicapant. Nous étions encore en période fraîche. La neige ne tombait plus depuis longtemps, le temps des Glaces était passé. Bien sûr, moi-même, je ne ressentais absolument rien. J'étais un vampire alors. Héhéhé. C'était le bon temps. Mais revenons à nos moutons. Délicieux petits moutons, en vérité. Enfin, qu'on se comprenne bien, vous et moi. Je parle d'humains.
Je n'ai jamais aimé le mouton. En fait, je n'en ai même jamais goûté. Qui aurait envie de bétail fade quand on a toute une réserve de sang humain à disposition ? ... Oui, certes, pas vous. Mais vous êtes un saint, alors vous ne comptez pas vraiment. Vous ne vous nourrissez même pas ! Mais vous savez, nous avons un point commun ! Approchez un peu. Ni vous ni moi n'avons besoin de... commodités. Héhéhé ! ... Ohlala ! Vous alors, vous ne possédez vraiment aucun humour. Et bien accrochez vous à
vos clefs, cher passeur, parce que ce que vous allez entendre - mon histoire, des fois que vous n'auriez pas suivi - va faire fondre vos sandales. Vous êtes certain de ne pas vouloir directement m'envoyer en bas ? ... Certes, c'est votre travail. A chacun sa croix. Héhéhé...


La veille, je sortais. La nuit était déjà pleine, agréablement fraîche, sans vent trop violent pour me décoiffer. Je parcourais les toits et les murs sans me soucier de qui je croisais sur ma route, malgré la rareté des habitants, à l'époque. Je n'avais pas faim. En réalité, j'étais invité quelque part. Une fête. Dans un des rares manoirs encore habités par la noblesse. Je n'avais aucun désir réel d'y mettre les pieds et je n'ignorais pas que l'invitation était un simple geste de politesse. Mais c'était exactement pour cette dernière raison que j'y étais allé. Précisément parce que ma présence n'y était pas souhaitée.

La fête se déroula sans ravissement pour ma part. On vint échanger quelques banalités avec moi et je ne donnais pas l'impression de m'ennuyer. Je surpris même dans les yeux de notre hôte un soulagement quand il se mit à m'épier. Je lui rendis son sourire et levait mon verre de sang à son attention, en guise de remerciement feint. Ces nobles avaient tellement peur que j'interfère dans leur bonheur, c'était drôle. A ce moment, je bus en réfléchissant à quelque outrage que je pourrai commettre en la maisonnée.
L'idée me vint assez rapidement, lorsque la jeune enfant de mon hôte passa tout à côté de moi en courant, joyeuse. Elle avait seize ans, des formes agréables et généreuses, un minois qui ne laissait aucun homme indifférent, un comportement trop innocent pour l'être vraiment. Je décidai de la prendre, mais pas n'importe comment.
A la vérité, la demoiselle était une débauchée, mais j'appris assez vite, me renseignant ici et là, qu'elle avait une peur bleue que son père l'apprenne, car il nourrissait encore des illusions (mignonnes) à son égard. Et elle ne désirait pas le blesser, brave enfant. Evidemment, tout cela ne pouvait que me satisfaire. L'occasion était trop belle. Je m'arrangeai donc pour demander audience au père, prétextant une histoire de gros sous. Il m'enjoignit de l'attendre dans son cabinet de travail et qu'il me rejoindrait dans cinq ou dix minutes. C'était assez. J'avais déjà charmé la demoiselle et il me suffit de l'attirer dans un recoin sombre pour lui dérober un baiser. Je lui dédiai quelques paroles enflammées sortit d'un recueil de poèmes qui m'avait bien ennuyé et l'affaire fut dans le sac.
Lorsque le père pénétra dans son cabinet, il vit la croupe de sa fille exhibée, les jupons relevés sur son dos briquant la table au gré de mes coups de rein. Nous gémissions tous deux comme deux passionnés. Le père cria, je souris, la fille me repoussa alors que j'accélérai mes va-et-vient. Dommage. J'aurai aimé jouir en elle devant son paternel pour achever l’œuvre. Mais paraitre ainsi devant lui, la trique à l'air, était une solution peu négligeable, qui me convenait aussi finalement.
La fille partit en "mais père, nous nous aimons, nous allons nous marier", ce que je m'empressais de démentir.

"Me marier ? Avec une telle idiote ? Et rejoindre une telle famille ? Très peu pour moi. Je ne mélangerai pas ma brillance aux cochons. Vous n'avez même pas été capable de me faire jouir, mademoiselle, et vous pensez pouvoir trouver un mari ? Continuez à vous faire troncher par toute la gente masculine, cela vous va bien. Briquez des queues aussi bien que vous venez de nettoyer cette table avec votre poitrine. Vous avez de l'avenir. Là-dessus, je vous souhaite une bonne fin de soirée."

Le père voulu m'en coller une, que j'esquivais avec un sourire indulgent. Et m'en fut après m'être rhabillé, aussi digne que pouvait me le permettre la déformation de mon pantalon.

Une fois dehors, je m'aperçus que j'étais fort frustré. Un homme restait un homme, même un vampire aussi exceptionnel que moi. Evidemment, à force de marcher, cela passa. Physiquement. Mais j'avais envie désormais. Et la rue où j'étais, je la connaissais pour abriter une de ces maisons de débauche. Je la cherchai et la trouvai sans trop de mal. La Nouvelle Orléans. Un nom joli mais mystérieux.
D'humeur contrariante et contradictoire, je rentrai par l'arrière. Dans les jardins du lieu, je tombais sur un tout jeune homme, qui se faisait coiffer par un autre. Il était excitant de consommer sans payer. L'idée me plaisait bien. Deux satisfaction la même nuit ? Oh oui ! Quoique... le soleil n'allait pas tarder à se lever.

Je m'approchai et m'adressai aux deux, peu m'importait qui me répondrai. J'en voulais aux deux.


"J'ai du travail pour vous. Approchez mes agneaux."

Je ne faisais pas dans la subtilité. Et je venais de décider de les tuer après usage.
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