La porte de la maison se referma avec un certain empressement, laissant un hybride quelques peux étonné face au fascié de bois lisse.

Mikael se passa la langue sur les lèvres comme pour reprendre contenance. Son index se leva en direction de la sonnette puis se stoppa à quelques centimètre du bouton sous lequel figurait le nom de Mr Beackerman. L'hybride hésitait puis, laissant échapper un petit soupire il tourna les talons. Que pouvait il faire de plus, défoncer la porte, obliger l'humain à le laisser entrer ? Pour s'apercevoir qu'effectivement Mr Beackerman était absent ? N'avait-il pas fait assez de grabuge à sa dernière visite ?

Le bâtard des Von dast tourna les talons, ses pensées se tournant déjà vers d'autre sujets tout aussi prenant que celui qui l'avait mené jusque là. Au moins, Allic aurait sa lettre, ce qui le rassurait, il se sentait redevable d'une façon ou d'une autre envers Griméus.

***

Yael se mis sur ses pointe de pieds, l'œil collé à l'œillère, regardant la " chose-méchante" tourné les talon et s'enfouir. Ce ne fut que lorsqu'il se permis un petit soupir de soulagement qu'il se rendit compte qu'il tenait toujours entre ses doigts crispés le vase en métal qui avait contenu des tulipes inoffensive. Une arme de choix...mais surtout improvisé.

Un bruit provenant du salon lui fit dresser l'oreille et il ne fallut pas plus de temps pour décider le rouquin de rejoindre un lieu tranquille. Et quel lieu est il plus tranquille que celui des toilettes ?

Le petit Layfon ferma la porte à clé et s'empressa d'ouvrir la lettre. Si quelqu'un avait regardé par le trou de la serrure en cet instant il aurait vu un jeune homme dont les oreille s'était coloré de rouge. La raison était simple, sur l'enveloppe figurait le nom de Mr Beackerman Allic et non celui de Yael Layfon. Puis...Le bâtard avait bien dis qu'il fallait absolument remettre l'enveloppe à Monsieur Beackerman et que c'était important.

Mais Yael n'était pas dupe, il devait s'agir d'une lettre le concernant. Pourquoi Mikael était-il revenu le chercher ? Vane avait-il faim. Oui, ce devait être ça. Ils l'avaient retrouvé et voulait que Allic le livre à leurs redoutable quenottes afin qu'ils ne se fasses repairer par la Milice.

L'humain frissonna d'anxiété. Ses yeux parcoururent la lettre, d'abord rapidement, puis, plus lentement.

***

Allic n'était pas dans le salon comme il l'avait d'abord pensé, Yael alla donc toqué à la chambre de Monsieur Allic, n'entendant donc pas de réponse, il entrouvrit la porte et y passa la tête avec une certaine crainte, mais la non plus le chef de maisonnée n'était pas là. Le petit Layfon gardant la lettre contre lui, comme si il s'agissait d'une chose précieuse mais qu'il n'osait pas vraiment regarder. Il redescendit au rez de chaussé et à pas compter arriva face à la porte du salon privé, qui était plutôt le bureau d'Allic et dans lequel il n'avait jamais mis les pieds.

Il toqua et la porte s'entrouvrit. Yael pris son courage à deux main, s'avançant dans le salon, les yeux rivés sur le tapis - très joli tapis - il devait être courgaeux, a présent il était un chevalier et un chevalier était courageux, sa voix n'était pourtant pas des plus assurée.

- Allic..?...Vous avez reçu... - Il décolla la lettre de son torse, la tendant en direction du bureau d'à peine quelques centimètre, comme rechignant quelques peux a la montrer - Je...je suis désolé, c'est.. - Il leva enfin les yeux vers le bureau et termina sa phrase d'un air assuré et quelques peux menaçant ( du moins autant que le petit rouquin pouvait l'être ) - J'ai ouvert votre lettre, c'est parce que c'est le "von dast" qui l'a apporté, je croyais qu'il voulait vous demander de me livrer a lui pour qu'il me donne a manger à "Vane".

Allic était enfermé son bureau depuis de longues heures. Il ne déprimait pas. Il était présentable. Mais différent. Ses cheveux étaient lisses, seules quelques mèches tombaient sur ses tempes. Il était rasé de frais et une délicate odeur de parfum de luxe flottait dans l'atmosphère, remplaçant l'habituel arôme chocolat. Pour ses vêtements, il avait totalement troqué son style habituel pour quelque chose de bien plus commun et sobre. Adieu les jolis vêtements dans les tons ocre de chez AB. Il arborait un t-shirt en coton blanc à manches longues, complété d'un gilet sans manche en soie noire. Pour le bas, il se contentait d'un jean noir des plus ordinaires et de bottines en cuir sombre à bout carré. Oui, très simple.
S'il était là depuis des heures, c'était parce qu'il avait beaucoup de choses à organiser. Jean Jean aussi avait un sacré boulot. Le comptable était en bas, dans la salle à manger, sur une table presque entièrement recouverte de dossiers. Et pourtant, la table en question pouvait accueillir une vingtaine de convives. En tout cas, Allic avait passé sa matinée à mettre ses affaires à jour. Il devait aussi compter sur de nouveaux commerces pour la mafia. Le marché n'avait jamais été aussi florissant pour eux, malgré une conjecture difficile.

On frappa à la porte. Allic leva la tête et son stylo du dossier et regarda le battant s'entrouvrir. Il identifia très vite le visiteur à sa chevelure flamboyante.

"Yael ?" fit-il avec douceur.

Il posa son crayon, curieux. Le jeune homme commença une phrase, hésitant. Il tendit une enveloppe déjà ouverte dans la direction du bureau, expliquant qu'elle devait être transmise à Allic.
Le mafieux haussa les sourcils. Il n'avait pas un bras aussi long. L'homme se leva de sa chaise et fit le tour du bureau pour prendre le courrier, alors que Yael s'excusait (d'une façon assez minable). Allic lui tourna le dos et retourna à son bureau, sur lequel il récupéra ses lunettes (toutes neuves !) qu'il plaça sur l'arrête de son nez. Sans regarder Yael, il consulta l'expéditeur, le contenu rapidement. Oui, bien sûr. Tout était entendu donc.

"D'accord, merci."

Il fourra la lettre dans un tiroir, qu'il referma d'un coup sec avant de reporter ses iris marron-vert sur le petit roux.

"Qui a apporté le courrier ?"

Cela pouvait paraitre anodin, mais c'était une information dont il ne pouvait se passer.

"D'accord, merci."

Yael avait failli soupirer de soulagement, alors que quelques instant plus tôt ses muscles étaient tendu comme la cordes d'un arc. Pourtant, le soupir attendu ne se fit entendre. Les grand yeux sombre du rouquin restait fixé sur le tiroir ou avait disparut la lettre. Les lèvres entrouvertes, le petit Layfon ne semblait trouver les mots adéquat, à la place il déglutis avec difficulté.

"Qui a apporté le courrier ?"

Il fallut patienter quelques instant pour que Yael lève à nouveau les yeux sur le visage de Monsieur Allic. Il aimait bien voir Allic comme ça, bien rasé et tout frais, même si il préférait lorsque le chef de la mafia sentait le chocolat.

Le rouquin failli bafouillé, n'avait il dit plus tôt que c'était le Méchant hybride qui l'avait apporté.

- Le Méch...Mikael Von dast, le faux oncle de la Princesse Urielle

A l'énonciation de cette dernière les joues de Yael se tintèrent de rouge de manière assez brusque. Le nom divin de la demoiselle balaya même la rancœur qu'il avait envers le méchant hybride. Elle failli même balayer la raison pour laquelle le jeune Layfon était resté quelques peux ébahi devant la disparition de la lettre.

- Monsieur Allic, il y à des "choses" écrites aux verso de la lettre...

Yael baissa la tête quelques instant, c'était peut être sa faute si Mr Beackerman n'avait pas lus la lettre des deux coté, après tout. Il l'avait un peux chiffonné - sans faire expret. Il ne fixa, pourtant, ses pieds que quelques instant, trop curieux de voire l'expression du visage de Monsieur Beackerman. Même si, à présent, il redoutait également sa réaction.
A voire Yael il était prêt à filer aussi vite que le lui permettait ses petites jambes. Même si il appréciait monsieur Beackerman, ce dernier restait un adulte et pas n'importe quel adulte, le genre d'adulte que Yael respectait, mais qu'il préférait voire de bonne humeur.

Citation :

Monsieur Beackerman

Nous nous sommes rencontré concernant une affaire dont je vous joints quelques mots ci derrière.

Mais ce n'est la raison de cette lettre. Je suis navré d'avoir appris la disparition de Griméus Lapluie. J'ai dus quitter Modernis avec empressement et n'ai pris connaissance de ce qui s'était passé que bien après les faits.

Je ne sais si ces informations vous serons du moindre secours, ni même si elle ne risque pas de vous mener dans un piège.

J'ai quitté Modernis avec l'aide d'un compagnon. Je ne sais si vous avez eu vent de l'incident qui a eu lieu à l'Hospital des enfants. Quoi qu'il en soit, cette hospital abrite au moins un étage dédié à la Milice scientifique. Pour nous s'étaient le 13 ème.

Je joint un plan à ma description, je l'espère la plus juste possible.

De la pièce ou nous étions retenu, seul deux ouverture, toutes deux des portes informatisés et blindées selon les dires de la Milice. L'une des portes donne sur le couloir et sur le reste du bâtiment. L'autre étaient dissimulée et donnait sur un couloir - peux ou pas fréquenté . Au bout de se couloir un ascenseur qui nous a mené jusqu'au moins trois. Un petit couloir avec à droite une sorte de parking et à gauche une porte verrouiller, mais qu'il a été aisé de faire sauter. Apres cette porte, je ne peux vous dire combien de kilomètre nous avons parcouru dans une sorte de souterrain. Je pense qu'il secend sous la ville pour remonter par la suite à l'air libre, après un passage par les égouts.

La plaque d'égout en question se trouve rue des nénuphars et est en face du numéros 3, j'ai été repairer les lieu se matin histoire de me rafraichir la mémoire.

Si vous désirer plus d'information je reste à votre disposition et vous demande d'être le plus discret possible dans le cas ou vous me contacter. Je serai tout les matin à l'immeuble au boite au lettre bleu se trouvant non loin des porte de Modernis [ Adresse de vaen ]

J'espère que ces maigres informations pourront vous venir en aide.

Avec mes encouragement,

Mikael Von dast

Le rouquin était resté a demi pétrifié durant tout le temps ou Monsieur Allic avait tenu son verre en main, durant tout le temps ou son regard sombre avait parcouru la feuille. Le petit Layfon ne tremblait pas et c'était certainement parce qu'il était bien trop nerveux pour cela. Allic ne lui faisiat pas peur. Non ! Personne ne lui faiisat peur. Il était un chevalier maintenant et un chevalier ne tremblait pas. Tout le monde savait ça.

Un court instant il se demanda si les chevalier prenait la fuite. Et a cette question muette une petite voix lui souffla qu'il valait mieux courir vite dans ses cas là.
Puis, c'était logique, si les chevalier ne prenait pas la fuite, ils seraient certainement en voix d'extinction, un peut comme les orang-houant.

« Yael... »

Le rouquin concerné par ce nom dégluti difficilement. Se demandant en jetant un coup d'œil aux morceaux de verres si son destin serait de lui aussi se briser de la sorte. Il acquiesça de la tête étant donné que sa langue ne semblait pas en état de s'animer.

Ses mains avaient été se réfugier derrière son dos et semblaient uniquement en mesure de se tortiller.

« Est-ce que monsieur Von Dast a réclamé à me voir ? »

Ça y est il allait mourir. Il se rendait seulement compte à présent qu'Allic ne devait pas être quelqu'un de calme. Quelqu'un de calme n'aurait pas assassiné un verre de grenadine de la sorte. Quelqu'un de calme n'aurait pas un regard aussi noir et quelqu'un de calme ne le dévisagerais aps de la sorte. Quelqu'un de calme ne l'obligerais aps à répondre honnêtement à cette question tout en sachant que Mikael avait failli le tuer en lui mordant le poignet avant de l'obliger a servir de repas a un vampire a moitié décédé.

- Oui.

C'était un oui misérable, aussi misérable que se sentait Yael en cette instant.

Contre tout attente et même contre la sienne il s'approcha du terrible et redoutable Monsieur Allic. Il n'vait pas l'air fière mais au moins ne tremblait-il plus.

- Je suis désolé Monsieur Allic, je croyais qu'il voulait m'obliger à le suivre pour me tuer...Je ne savais pas ce que disait la lettre.

Il leva un regard suppliant vers Monsieur Allic, ses grand yeux sombre et ses cheveux orange vif semblant demander pitié. Un peut comme un condamné à mort résolu a monté sur l'échafaud a condition qu'on le traite avec gentillesse.

- Il...Il à demander à vous voire et à insister mais...j'ai...j'ai dis que vous n'étiez pas la et que vus remettrais la lettre dés votre retour. Il avait l'air ennuyez mais pressé.

Yael se mis à tremblez légèrement, entre colère et crainte. Un "c'est pas ma fautes" a demi coincé dans sa gorge.

Le regard sombre du rouquin ne quitta pas le visage de Monsieur Allic, comme si il tentait de lire dans ses pensées afin de savoir si oui ou non son cœur devait faire un grand saut ou si il pouvait se remettre à battre de manière plus ordonné.

Le petit Layfon esquissa un demi sourire timide lorsque l'adulte décida de s'asseoir dans son fauteuil tout en laissant entendre un soupir, que le rouquin trouvait assez rassurant. Un soupire était toujours bon signe. Ce n'était marqué dans les livres et pourtant, une étude devait certainement avoir été mené quelques part pour le prouver.

"Pourquoi tu as si peur qu'il te tue ? J'ai cru comprendre qu'il n'était pas agressif envers les humains, même s'il défend les vampires."

Le rouquin fronça les sourcils, ce qui lui donnait un air plus sérieux et avait tendance à lui donné son âge plutôt que plus jeune. En gros, avoir l'air sérieux lui donnait une expression qui lui était d'ordinaire étrangère.
Mais comme toutes expression qui le grandissait, elle fut assez fugace. Yael parut d'abord légèrement gêné, comme intimidé de faire une déclaration de plus. Après tout, Monsieur Allic semblait assez tendu et "Le" Von dast avait écris une lettre qui semblait très importante.
Pourtant, la timidité fut rapidement chassée, après avoir baisser les yeux quelques instant, le rouquin osa fixer le chef de la Mafia dans les yeux.

Il pouvait bien être mort de peur - ce qui n'était d'ailleurs pas le cas actuellement - il pouvait bien être petit et parfois timide et maladroit, il restait tout de même d'un rare courage et d'une témérité encore plus grande, qui courait peut être quelques peut vers un certain désastre.

Quoi qu'il en soit, la petite lueur d'effronterie s'était ravivé dans son regard, tel une lanterne en pleine incendie.

- Je n'ai pas peur !

C'était catégorique et plein de défiance. Le jeune Layfon sembla attendre que quelqu'un le contredise, mais comme rien ne venais et que monsieur Allic lui avait posé une question, il se décida à y répondre tout en se tortillant les mains.

- Il m'a attaqué avec "fourberie" - il avait entendu qu'on disait ça quand lors d'un combat entre deux chevaliers l'un des deux utilisait la ruse..;Une ruse mal placé. Évidemment, Mikael n'était pas un chevalier lui. Il m'a attrapé et m'a entaillé le bras !

Yael désigna son avant bras gauche du doigt, rien que de parler de cela il sembla perdre un peut de couleur, qu'il retrouva tout aussi vite étant donné qu'il n'avait toujours pas accepter le fait d'avoir servis de réservoir de survie. Son avant bras portait bien une longue cicatrice sur toute sa longueur.
Semblant quelques peux s'énerver, le rouquin frappa du pied.

- C'est un Méchant ! Il a donné mon sang à son Vane von Nyx, sans me demander la permission jusqu'à ce qu'il n'y ai plus que des petites étoiles devant mes yeux. Je ne l'aime pas !

Évidemment,éclairer Allic sur le fait que tout cela c'était passé à Gothik, ne sembla pas traverser l'esprit de Yael, qui était bien trop absorber par sa micro rebellions.