Une bonne semaine c'était déroulée depuis le retour de Yael à la demeure des Beackerman, ou pour être plus exacte de Monsieur Allic. L'humain au caractère d'ordinaire spontané et un rien gaffeur et tête en l'air c'était fait légerment taciturne et n'avais prononcé le moindre mots concernant son absence. Même Nioon n'avait rien tiré de lui. La seul chose notable était le fait qu'il était resté un certain temps en compagnies de Monsieur Allic a son retour à la maison.
Depuis, il restait enfermé dans sa chambre la plus part du temps et se bornais a dire qu'il ne se souvenait de rien. Certain bruit courait pourtant sur le fait qu'il aurait passé quelques jours dans les cachots de la Milice. Le petit Roux avait peut être le teint plus pâle et avait peut être perdu quelques kilos mais si non rien ne semblait avoir vraiment changer.

- Je vais ouvrir...

La voix de Yael s'éleva dans le hall alors qu'un des "brutus" s'approchait déjà pour ouvrir comme un bon toutou.

Le jeune Layfon resta la bouche légerment entrouverte avant de se rappeler que ça ne se faisiat pas devant une dame, il s'en suivi le plus beau sourire qu'on eu pus lui voire depuis...Depuis la dernière fois qu'il avait aperçus sa Princesse. Jamais il n'aurait pus l'oublier. C'était une dame, non, une Reine. Elles était magnifique.

- Je...- Le jeune homme se redressa, se tenant aussi droit que possible - Je vous en prie Princesse entrer.

Elle aurait pus attraper froid ou un courant d'air aurait pus enmeler sa chevelure, mais même dans ce cas là, elle n'aurait été que plus splendide.

Yael souriait, il aurait pus voguer sur un nuage cotonneux qu'il n'en aurait été mieux.

Se souvenait elle de lui, du garçon qui déposait des fleurs devant sa chambre, ou de celui qui avait osé lui apporter son manteau de fourrure après une réception ou il ne l'avait quitté du regard ?

- Je vous enmêne au salon Madame...

Les yeux sombre du rouquin se perdirent un instant sur le visage de la Princesse. Il était en adoration mais tenta de ne rien montrer, ce qui n'était pas du tout efficace étant donné ses joues égerment rosée.

[ un peut courts dsl ]

[Heureusement qu'il était pas plus long, je me serai étouffée de rire XD]

Urielle entendit d'abord les pas, légers, de l'autre côté du battant. Ce dernier s'ouvrit sur un jeune homme roux qui avait la bouche béante. Urielle baissa la tête dans sa direction et haussa un sourcil presque indigné jusqu'à ce que le portier daigne reprendre contenance. Ah, elle n'avait à faire qu'à un petit serviteur, peut être même n'était il qu'apprenti. Mais elle ne pouvait pas en vouloir à ces humains, ignorants.
Aussi, quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle entendit le petit roux l'appeler "princesse". Là, Urielle se figea quelques secondes, son regard dur et clair fixé sur le garçon. Par le diable, comment savait il... ? La princesse en question se rassura. Il était probable que ce ne soit qu'un surnom, non une évocation à son titre. Après tout, le garçon était un Modernis, qu'elle était certaine de n'avoir jamais rencontré durant sa vie. Et puis, son apparence était clairement princière. Ou alors, il était un peu simple d'esprit et nommait toutes les jeunes dames de cette manière.

Cette petite réflexion faite, Urielle, la tête haute, accepta l'invitation et pénétra dans la maison. L'entrée était en tout cas bien décorée, quoiqu'encore une fois, elle témoignât de la pauvreté Modernis. Tout cela manquait cruellement de dorures, de marbre, d'éclat. C'était un luxe modéré, presque timide, s'effaçant.
Une fois que la porte eut doucement claquée dans son dos, Urielle fit glisser sa capuche de sa tête, découvrant les joyaux ornant le sommet de son crâne en une bande brillante de plusieurs couleurs. La vampire suivit ensuite le serviteur qui la conduisit à la salle de réception. Le "salon" avait-il dit. Ainsi donc, ce Modernis, important et sans nul doute riche pour sa ville, n'avait pas les moyens d'avoir une véritable pièce de réception. Il utilisait l'intime salon. Elle ne manqua pas de remarquer non plus que c'était le même garçon qui lui avait ouvert la porte et qui la menait dans la demeure.

Ils n'eurent pas à parcourir une longue distance, Urielle n'avait de toute façon pas faim, puisqu'elle s'était sustentée dès son arrivée à Modernis State. Oh, elle n'aurait pas refusé un "petit encas" (à cet instant de sa pensée, elle lorgna sur la chevelure flamboyante qui la précédait), mais son père n'aurait pas apprécié, elle le savait. Tant qu'elle n'aurait pas obtenu ce qu'elle désirait, elle devrait fournir quelques efforts.
Une fois dans le salon, Urielle prit place sur le sofa et dégrafa sa cape. Son visage reflétait la sévérité, ne dévoilant pas une ombre de sourire. Digne et droite, elle attendit un instant. Mais l'autre ne cessait de la fixer, immobile. Après une petite minute, de sa voix douce mais stricte, la princesse lui dit :

"Qu'attends tu pour aller chercher ton maître ? Je dois m'entretenir d'une affaire importante avec lui. Ne me fais pas languir ainsi."

(Allic n'est pas à la maison)

La Princesse avait pris place dans le fauteuil avec une telle légèreté, son regard était si princier et même ses vêtements semblait prendre un plis qui se voulait princier et à la fois légerment fantaisiste, comme pour faire croire qu'ils n'était pas minutieusement placer pour ainsi révéler au regard de tous que la dame était la plus belle de tout l'univers.

Yael était aux anges, mieux que ça même, il était éblouis par la seul présence de la Princesse, de sa princesse. Il la dévisageait de manière osée, il savait qu'il n' aurait pas dus, mais c'était si inattendu. Puis...Elle était revenue, pour lui...non ?

Les petites perles dans la chevelure de la Princesse brillaient de milles feux, mais au lieu d'attirer le regard sur eux, ils ne faisiat que renforcer le charme certain de la demoiselle, les plus belles pierres précieuse était certainement celel qui était enfouis dans se regard se voulant si sévère et devant lequel le jeune humain était d'une admiration sans borne.

"Qu'attends tu pour aller chercher ton maître ? Je dois m'entretenir d'une affaire importante avec lui. Ne me fais pas languir ainsi."

Le roux passa à l'écarlate et bafouilla des excuse avant de quitter la pièce en courant, manquant de se prendre le chambranle de la porte lorsqu'il se souvenu que les serviteurs quittait toujours la pièce ou se trouvais les Comte et Comtesse a reculons...Selon lui, c'était assez étrange, mais il ne voulais pas faire mauvaise figure.

Il piqua donc un sprint dans le hall, traversa la cuisine, la bibliothèque avant de s'arrêter dans la salle a manger.

- Mon Maître...

Yael haussa les sourcil, évidemment la supposition qu'il ai pus avoir un Maître l'aurait mis en colère, mais étant donné les si jolies lèvres qui avait prononcer ce mot, il ne pouvait en vouloir a quiconque.

Après quelques instant de réflexion, il se fit la remarque qu'un Maître était plus ou moins similaire d'un employer. La seul personne dont il était un tant soit peut l'employé était Grim et Allic. Le premier...

Le jeune garçon baissa la tête d'un air triste.

Le second....N'était pas là.

Il aurait dus montrer une mine grave pour annoncer son échec de recherche a la demoiselle, mais il ne pouvait guere se sentir triste en apercevant son rayon de lune assise avec tant d'élégance dans le fauteuil de la maison qu'il occupait.

Il tenta néanmoins d'avoir l'air désolé. Mais autant avoir l'air malheureux alors qu'on vous apprend que vous avez gagner aux jeux, ou encore que vous pouvez choisir pour dix galions de chocolat dans la meilleur pâtisserie de Modernis..;Chose impossible donc.

- Je suis "navré" - il espérait que ça se dise bien ainsi étant donné que ce mot ne faisiat pas partie de son vocabulaire - Monsieur Alic n'est pas là

Il n'appelait jamais Alic par son nom de famille, donc l'idée ne lui traversa pas l'esprit de le faire cette fois si.

D'un cou son sourire s'envola, il venait de se rendre compte que si la Princesse demandais Alic, que si elle était venu pour ça - et donc pas pour lui...enfer et damnation - Elle risquais en plus de partir...

Le rouquin regarda de droit et de gauche, faisant voler ses mèches en tout sens, semblant chercher une idées...Un jeux de société peut être, mais rien ne semblait suffisamment noble pour la demoiselle. Puis il se souvena de ce que faisat parfois Alic quand il y avait des gens qui venait, des gens important.

- Vous voulez peut être boire un rafrai.....chissement ?

Oui, bon a ce stade, il changea a nouveau de couleur et se mis a tripoter nerveusement sa chemise. Et oui...la Princesse était une dame vampire...Et Yael...bha était un humain pas particulièrement...comment dire...Il aiamait bien les GENTILS vampire...Euh évidemment le Princesse était hors compétition, elle était au dela des gentils, mais...enfin...

- Ou...ou je peux peut etre vous chanter quelques chose......pour vous faire patienter...

A ce stade, dire qu'il avait les pommettes rosies était un euphémisme, il se serait peut etre cacher derriere un mur si ça ne l'avais pas empêcher d'admirer la demoiselle...Elles était si...claaaassseee, si beeelllleee...si parfaite...

Yael fut surpris, sa princesse riait. Oh, certes, elle avait le plus merveilleux rire qu'il eu pus entendre de son existence, c'était comme la mélodie d'un levé de soleil accompagné du chant des oiseaux dans une prairie humide bordé par un ruisseaux. Les fleurs multicolore y fleurissaient en masse et embaumait l'air de leur parfum troublant...

Mais néanmoins, il ne sus si il devait être vexer ou non. D'ordinaire, il aurait évidemment un tout petit peut bouder. Déjà qu'il ne chantait jamais et que c'était vraiment un don de sa personne, si en plus cela éveillait les moquerie avant qu'il n'ai entamer la première note.

Il avait quelques peut l'air décontenancé, ne sachant comment prendre la chose avant de se laisser séduire par le doux pétillement des pupilles princière. Il souris doucement tout en détournant légèrement ses grands yeux brun de la douce silhouette.

"Non, je ne désire pas t'entendre chanter. Je dois vraiment parler à quelqu'un. N'y aurait il pas un majordome ou un adulte en charge de grandes responsabilités ? "

Yael allait répéter qu'Allic n'était pas la et que les Brutus n'étaient pas disponible, seulement aucun son ne pus sortir de sa bouche. La demoiselle se penchait vers lui et il était si obnubiler par ce doux visage qu'il en aurait oublier de respirer.

"En réalité, je recherche Gabriel v... Morrow. Est-il ici ?"

Le rouquin referma la bouche avant de reprendre possession de ses moyen et de son cerveau - qui avait bien semblé déerté sa tête durant quelques instant.

- Ga...

Il toussota légèrement pour s'éclaircir la voix.

- Gabriel...

Le rouquin fit la moue semblant réfléchir. Il était clair qu'il connaissait Gabriel, forcément qu'il le connaissait, c'était Son sauveur après tout. Et il était bien reconnaissable à la façon dont il prononçait le nom du vampire qu'il le connaissait. Enfin soit... Par contre, il ne savait pas du tout ou était le vampire en question et si il avait élus domicile dans la demeure d'Allic, il n'était pas le moins du monde au courant. La dernière fois qu'il avait aperçus le vampire...

Le rouquin frissonna et fit la grimace avant de secouer la tête et de retrouver son sourire plus que ravis. Il ne voulais pas penser a ce qui s'était passé depuis la dernière entrevue avec son Sauveur.

- Je ne sais pas si il est là, mais le plus simple - Il attrapa la main de la princesse avec un naturel désarmant - c' est d'aller vérifier.

Il semblait décider à entrainer la demoiselle à sa suite.

Hésitation. Timidité ? Ou ignorance ? Urielle se recula, perplexe, devant les bafouillages étranglés du petit roux. Les doigts sur ses lèvres délicates, un sourcil fin artistiquement soulevé, elle le fixa, non sans condescendance.

"Ha ! Peu imp..."

A cet instant, la vampire sentit un contact tiède. Le portier venait de saisir sa main. Urielle eut pour premier réflexe de vouloir retirer sa main, ce qu'elle aurait réussi sans mal malgré sa faiblesse vampirique. Mais elle se ravisa au dernier moment. La tiédeur et la douceur inespérée de cette main la saisissaient. Et pourtant, la paume du portier était pleine de cals (la batterie). Ce qui ne l'empêchait pas d'être un minimum délicat. Du moins... jusqu'à ce qu'il la tire en avant comme un malpropre.

La vampire retira alors ses doigts dans un geste sec, prenant le risque de casser l'enthousiasme du petit roux. Mais elle n'était pas ici pour le complaire, loin s'en fallait. Urielle réajusta son bustier ainsi que sa cape, avant de glisser son bras autour de celui du petit portier. La tête haute, l'expression sévère de la dignité sur le visage, elle ordonna :

"Allons y."


***

En chemin, notre princesse, toujours aussi bien élevée et tout de même reconnaissante envers le petit roux qui effectuait des tâches qui ne lui étaient certainement pas destinées, faisant par la même un effort supplémentaire alors qu'il n'était qu'un pauvre humain, choisie de faire la conversation.

"Dis moi, quel est ton nom ? Que je puisse te féliciter auprès de ton maître ?"

Ce faisant, elle n'adressait pas un regard au pauvre humain, car elle était une princesse Gothik et ne lui devait aucun respect particulier. C'était bien tout le contraire. Elle avait toutes les raisons de se croire au dessus de lui. Ce n'était d'ailleurs pas une simple croyance, mais un fait. Ainsi soit il.

Le rouquin se vit retirer cette douce main dont il s'était tant de fois imaginer frôler la peau à la douceur du pétale de rose. Ses grands yeux sombre parurent un instant d'une infinie tristesse alors que ses lèvres exprimait un léger sourire. Il avait au moins pus la toucher, même si il savait au fond de lui que c'était un délit très très très grave, oser prendre ainsi la main de la demoiselle avec tant de brusquerie et sans lui demander la permission. Mais il était si spontané, il n'y avait tout bonnement pas pensé.

La Princesse réajusta sa cape - comme si c'était nécessaire...- sous le regard attentif du rouquin qui ne pouvait détourner son regard de la silhouette élégante. Puis..Puis elle lui pris le bras, les yeux de Yael se mirent à pétiller de bonheur alors que ses joues regagnaient dans les intensités de rouge carmin, son sourire était on ne peux plus expressif, même devant un gâteau triple chocolat avec lit de fraise et surmonter de tranche de banane flambé il n'avait jamais eu l'air aussi heureux...sauf peut être lorsque Grim le gratouillait...mais bon, c'était un bonheur très différents.

"Allons y."

* Ou vous voulez ma princesse....*

Yael marchait sur un petit nuage et se serait bien pris les pieds dans le tapis si la demoiselle n'avait été présente.
Il se pinça légèrement pour vérifier qu'il ne rêvait pas, mais non, c'était la belle et vrai réalité. Il se redressa donc du mieux possible et pris une démarche comme celle qu'il avait parfois vu chez quelques gens bien habillé de Gothik. Ce qui donnait un effet pas tout a fait réussi sur lui mais c'était pas déplorable non plus.

"Dis moi, quel est ton nom ? Que je puisse te féliciter auprès de ton maître ?"

La Princesse ne le regardait pas, mais Yael s'en fichait, il n'avait d'yeux que pour elle, même si il regardait aprfois devant lui. Ce manque de contacte visuel était selon le petit roux des plus normal. Une Princesse ne regardait pas n'importe qui...[- ça lui aurait certainement enlevé de la classe -]

Son sourire s'était fait encore plus présent, elle lui demandait comment il s'appelait, c'était merveilleux...Quand au "Maître" Le petit Layfon s'en fichait éperdument.

- Yael Layfon...Mademoiselle la Princesse Uri...Vondass

Le rouquin trouva un soudain intérêt dans une peinture dont il n'avait jamais compris le sens. Il se sentait tellement bizarre qu'il en était venu a cafouiller dans le nom de sa Princesse, voulant l'appeler par son prénom alors que ce n'était certainement pas permis, il avait tenter de se rattraper mais n'avait pas vraiment réussi. Cette fois si ses joue était couleur carmin, c'était plutôt par sa maladresse.
la peinture étant moche et le remord le rongeant (rapidement), il se prosterna au pied de la demoiselle - comme il l'vait tant de fois fait dans ses rêves les plus fou-

- Pardonnez moi Princesse Urielle...Je...- ne connais plus son texte - suis désolé si je vous ai - que de mots difficiles - malmené...

Le petit roux s'appelait donc Yael Layfon. Bon. Elle ne connaissait pas, c'était certain. Ce qui était dérangeant, c'était que lui connaissait son nom à elle. Même mal prononcé. Urielle fronça les sourcils, regardant toujours devant elle, incertaine de la réaction à avoir. Et s'il était... dangereux ?

La princesse s'aperçut alors qu'ils s'étaient arrêtés. Habituée à suivre les pas des hommes, elle n'y avait pas prêté attention. Et là, elle posa les yeux sur Yael Layfon. Qui se trouvait à ses pieds, prosterné. Elle faillit éclater de rire. Dire qu'elle l'avait pensé "dangereux".

"Tu ne m'as point malmenée," assura-t-elle d'une voix douce. On n'attrape pas des mouches avec du vinaigre.

Urielle se pencha (quelle honte) et saisit Yael par le coude pour le forcer à se relever. Elle usa de sa force surnaturelle pour le remettre sur pieds. Heureusement, il n'était point lourd. Puis, avec sa voix douce, elle roucoula :

"Dis moi, Yael Layfon..."

Sa main passa négligemment sur le torse du jeune homme, comme si elle voulait lisser son vêtement. Et puis, son corps se rapprocha. Que ne fallait il pas faire pour obtenir ce qu'on voulait en territoire étranger. Elle aurait été à Gothik City qu'un ordre aurait suffit. Là, ses lèvres s'articulèrent tout contre l'oreille du petit roux, susurrant des mots mielleux.

"... Comment connais tu mon nom ?"

Sa main aux ongles parfaits s'était refermée autour du bras de Yael. Délicatement, sensuellement. Mais son emprise s'affermissait un peu plus à chaque seconde. Non, elle n'avait pas la force moyenne du vampire moyen. Mais elle était assez puissante pour briser les os d'un humain aussi frêle que ce Yael. Séduction et menace. Elle ne lui laissait pas le temps de réfléchir.

"Tu ne m'as point malmenée,"

Yael souris doucement de soulagement, il n'avait pas fâche la dame de son cœur, il se demanda un court instant si il avait l'air bête et eu un mauvais pressentiment quand à la réaction de Julian ou de Nioon si ils l'avaient vu se prosterner de la sorte au pied d'une si belle dame. Mais c'était clair, ils auraient été jaloux. Et lui trouvait cela tout bonnement magnifique. Même les pieds de la Princesse était beau et délicat. Puis, c'était comme dans les livre, lorsque le chevalier délivre la princesse avant de lui implorer son amour...Enfin...Non ! Yael ne demandait pas à la demoiselle de l'aimer, il n'aurait osé une chose pareil - même si il ne rêvait qu'un de ses regards - mais..peut être juste de le laisser la suivre, de lui apporter son manteau - même si les vampires n'ont pas vraiment froid. Même, lui repassez ses robes - mêmes pas ses sous vêtement. Il ferait la lessive et...et peut être, oui peut être lui coifferait il ses cheveux...Si elle le permettait.

La princesse l'aida a se relever avec une douceur qui le laissa sans voix. Les grand yeux brun de Yael semblait parsemé d'étoile, du moins il en était persuadé, il était au septième ciels.

"Dis moi, Yael Layfon..."

Elle se souvenait de son nom, il devait rêver...

La main de la princesse passa sur le vêtement du rouquin qui semblait soit sur le point de défaillir soit de passé au stade d'ébullition avancé - si du moins on se référait à la couleur de son visage et à la chaleur qu'il devait dégager -. Yael déglutis avec une certaine difficulté, sa gorge ayant pour une étrange raison décidé de se rétrécir au point de lui faire un peut mal.
Le petit Layfon suivi les doigts de la Princesse avec une certaine inquiétude teinté de ravissement, dire qu'il était insensible au geste de la demoiselle aurait été un affreux mensonge. Il avait comme qui dirait, même, tendance a se tortiller...- Auriez vous dis chatouilleux ? -

Par contre, lorsque la lèvre de la demoiselle vins frôler le lobe de son oreille il se figea comme si on venait de le transformer en glaçon parfum banane, à la fois glacé, immobile et pourtant fondant.

"... Comment connais tu mon nom ?"

Urielle était si prévenante, ses mains douce et légèrement fraiche sur le bras du rouquin lui permis de rester sur terre et de ne pas s'envoler vers le paradis ou son esprit résidait déjà.

- C'est..;je...nous

Il tenta de croiser le regard de la Princesse mais ne pus que détourner légèrement les yeux d'un air intimidé, des méches de cheveux d'un orange vif lui barrant le front et dissimulant ses grand iris sombres.

- Les...les fleurs...Les fleurs au château, elles n'étaient pas aussi belle que vous, leurs pétales n'avaient pas votre douceur et...et leurs parfum n'était que la naissance du doux arôme qui vous entoure...Mais...euh..enfin, vous...Enfin, je vivais au Chateau. Et je ne pouvait que connaître votre -cherche le mot - "titre"...

Yael se retrouva à nouveau près de la Princesse, mais aussi séduit qu'il était il ne pouvait comprendre ce regard. Il avait fâché la jeune femme. Ohh, il ne s'en étonnait pas vraiment, il n'avait pas les manière d'une personne de son rang. Et le seul fait de lui surir était certainement un crime honteux dont il ne pouvait pourtant se passer. Comment ne pourait il sourire alors que le plus belle ange venait de sonner à sa porte et lui parlait avec tant de douceur.

Pourtant, son bras lui faisat un peut mal, mais il n'osa rien en exprimer, la Princesse était une vampire, c'était lui qui était faible.

Voilà pourquoi la Princesse était en colère, il était indigne d'elle, même pour lui embrasser les pieds il n'avait la carrure requise, il aurait bien entendu dus s'en rendre compte. Mais la présence de la demoiselle lui faisait perdre la tête d'une manière si surprenante qu'il en aurait oublier de boire un chocolat chaud préparer par Grim.

« Dis moi immédiatement où est parti ton maître ? Où est Gabriel ?! Tu dois forcément le savoir, ou bien tu sais où le retrouver prochainement... »

Le petit Layfon semblait rétrécir a vue d'œil. Il n'était pas à l'aise et cela se voyait,ses récentes rencontre avec la Milice avait tendance à lui chuchoter à l'oreille de prendre la fuite dés qu'un problèmes se pointait à l'horizon. Mais il se repris bien vite, tentant d'esquisser un regard serein et une façon de se tenir plus...euh...mature et sur de lui.

- Je...

« Pardonne cette brusquerie. Je... Je souhaites tellement retrouver Gabriel. C'est mon père après tout, je tiens beaucoup à le voir et j'ai un grand besoin de lui parler. »

Sa princesse l'avait relâche et l'humain ne porta pas le moindre regard a son bras ou était à présent marqué chaque doigts, si délicats, de la dame.

Les grands yeux sombre de Yael se posèrent sur la Princesse avec une certaine tristesse. Se devait être si dure pour elle d'être séparé de son père, elle avait du souffrir, mais elle ne le montrait pas, elle était si belle, si vayante.

- Excusez-moi Princesse Urielle de n'avoir répondu de manière plus rapide a votre..."demande".

Il baissa légèrement la tête. Ohh, il avait bien entendu dire que Gabriel tenait une crêperie à Modernis, mais il ne savait pas trop ou. De plus, il avait une trouille bleu de sortir et même si il avait sus ou était la crêperie et même si il n'avait pas peur parce que sa Princesse était là et que pour elle il défierait la Milice tout entière rangé en rang d'oignon...Il se perdrait certainement et ça...Il n'en était pas question surtout avec la Princesse.

« Bien. Je crois n'avoir guère le choix. Le meilleur moyen pour moi de le retrouver est certainement de rester auprès de toi jusqu'à ce qu'il te retrouve. Cela ne devrait pas prendre plus de cinq jours, le connaissant. »

Yael n'en croyait pas ses oreilles, lui qui allait dire à la Princesse qu'ils allaient appeler Mr Beackerman ou H pour savoir ou logeais exactement Gabriel. Il en resta le bec cloué. Elle allait rester avec lui...Le temps que Gabriel ne se pointe...Mais ça allait durer bien plus que cinq jours.

Tout à sa joie, Yael oublia aussitôt le fait que la demoiselle désirait voir son père. C'était évidemment important, mais le petit Layfon était ainsi...Proposer lui un gâteau au chocolat et il courra jusque dans la cuisine oubliant qu'il à un plâtre a la jambe.

« Où puis-je loger ? »

Yael se passa la main dans les cheveux, peut etre dans l'espoir de les dresser a se mettre convenablement, mais dans tout les cas ce n'était pas la un geste de séduction. La séduction étant quelques chose que le petit Layfon ne connaissait pas.

- Euh...dans ma ch...- se reprenant - Dans la suite des "amis"

Yael avait entendu qu'on appelait ça comme ça, et comme il savait pas si il y avait uen chambre pour les invité et qu'il n'allais aps laisser la Princesse dormir loin de lui sans sécurité autant la mettre dans sa propre chambre, en plus il avait fait le ménage la veille.
Elle aurait le droit de jouer de la batterie et d'admirer son poster préféré, celui avec une banane.

Il dirigea donc la demoiselle vers la chambre et l'ouvrit devant elle comme si il ouvrait les porte du paradis. Il y avait un lit tout ce qui a de plus normal, même si c'était un deux place avec plus de coussins qu'autre chose, a croire que yael avaot volé tout les coussins du salon..;ce qui était peut etre le cas.

Citation :

L'être humain est faible, inférieur, éphémère, fragile. Les vampires sont des êtres supérieurs à cette race et de loin. Car les vampires ont la force, la vitesse, l'agilité... Bref, une condition physique qui les place immédiatement au rang de prédateur. Mais le vampire a depuis longtemps dépassé cet état de bête sauvage. En réalité, c'est le tout premier, Honorus, qui a dépassé ce stade pour nous. Durant des millénaires, il a appris à se connaître et se contrôler, contrôler ses pulsions. Maîtrise ses pouvoirs. Pour devenir plus puissant encore. Car un outil, aussi performant qu'il soit, n'est rien entre les mains d'un fieffé imbécile. Le problème est que les vampires naissent tous avec cet outil extraordinaire qu'est son corps.
Voilà pourquoi j'ai la lourde tâche de vous instruire. Pour que vous ne deveniez pas de stupides créatures sauvages. L'intelligence, mes enfants, est d'or. C'est votre connaissance et votre sagesse, acquis au fil de votre longue existence, qui fera de vous quelqu'un de meilleur jour après jour. Votre éducation, puis votre émulation par autodidaxie, vous rapprocheront du vampire idéal. Le meilleur des vampires. Retenez toujours ces concepts.
Naturellement, l'humain est faible et le vampire puissant. Mais l'humain est intelligent et malin. Se reposer uniquement sur sa force pour les dominer serait mal avisé de la part des vampires. Il faut donc être plus malin. La longévité sera votre atout. Le péché de Cain nous a doté de bienfaits. N'oublions pas son sacrifice, qui nous a fait exister. Ne le décevons pas par notre bêtise.

Jamais Urielle ne devait oublier cette leçon de son précepteur. Et elle tournait en boucle dans sa tête alors que Yael bafouillait des excuses. Elle l'avait maltraité. Si elle ne s'était maîtrisé, il serait mort. Mais son intelligence avait dominé ses instincts. Elle n'aurait pas dû le violenter. Car il était un être inférieur. Il ne pouvait pas savoir. Elle ne devait pas le tenir responsable de son ignorance. Venant de Gothik, il était normal qu'il soit stupide. Les humains de Gothik ne recevaient normalement pas d'éducation. Pour le protection des vampires. Car pourquoi forger son propre ennemi alors qu'il peut être utilisé en tant que nourriture ? Urielle ne devait pas oublier de le traiter comme il se devait. Ne pas le brusquer, ne pas l'effrayer. Car il deviendrait alors un bon à rien. La marque qu'elle avait laissée sur le bras du garçon serait là pour la rappeler à l'ordre en cas d'écart.

Yael devait ensuite les mener à la chambre des amis. Ce devait être les appartements privés des invités. Urielle espérait y trouver un cabinet de toilette pour se rafraichir. Et des produits cosmétiques, car elle n'avait emporté aucun bagage. Quant à l'hésitation du garçon... Allait-il dire « ma chambre » ? Si c'était le cas, Urielle espérait que ce ne fut que simple lapsus.

La porte de ses appartements temporaires lui fut ouverte presque d'une manière théâtrale. Elle pénétra l'intérieur de deux pas au-delà du seuil. Mauvais point. L'endroit semblait habité. Il y avait des vêtements et une personnalisation évidente de l'espace. Pourtant, l'endroit était propre, comme si on l'avait attendu. Urielle s'avança un peu plus. Sur un mur, il y avait une immense peinture de banane. Curieux choix de l'artiste... Et encore plus curieux de la part de l'acheteur. Urielle posa son regard sur Yael. Elle n'avait presque aucun doute sur le fait qu'il s'agissait de sa chambre. Détournant son attention de l'humain, la vampire fit semblant d'inspecter un curieux ensemble de percussions alors qu'elle réfléchissait. Son index passa sur le bord d'une cymbale qui émit un très léger bruit, agréable à l'oreille. La princesse retira sa main et contempla une dernière fois le lit. Il était couvert de coussins, ce qu'elle appréciait énormément. Elle avait envie d'y dormir. Peut-être celui de la véritable chambre des amis n'était il pas aussi confortable.
Urielle s'avança ensuite vers une double porte, qu'elle ouvrit. Elle dévoila ainsi une penderie, remplie de vêtements. Plus de doute. Elle fit le lien entre les tenues exposées ici et ce que portait son portier. Après avoir refermé la penderie, la princesse écarta une autre porte. Pour découvrir un cabinet de toilette. Il y avait un bassin pour se baigner et une vasque montée sur une colonne. Il y avait aussi de nombreux produits cosmétiques apparemment, elle n'en manquerait pas. Urielle revint dans la pièce principale, déplorant de ne trouver aucun salon. Par la fenêtre, elle jeta un coup d'œil... Et manqua de hoqueter de surprise. Elle se retint pourtant, mais eut un léger mouvement de recul. En bas, dehors, était-ce une sorte de puits ? Mais il était grand, de forme rectangulaire et l'eau était si claire. Cependant, ce ne pouvait être que cela. Il était facile de faire descendre un seau par la fenêtre afin d'y récupérer de quoi se laver.
Cette surprise passée, Urielle se retourna vers Yael.

« Merci. Avertis-moi dès que le maître de maison sera présent. Je dois me présenter à lui s'il me fait rester quelques jours ».

Elle prit ensuite place sur le lit, entre deux coussins, et s'occupa à étendre sa cape à côté. Puis, comme Yael restait ici, elle haussa un sourcil. N'aurait-il pas du se retirer, la laisser seule ? Son travail était à présent terminé. Quoique... Si Gabriel le visitait alors qu'elle se trouvait loin de lui, quel intérêt ? Ainsi donc...
Urielle examina le lit. Quelle horreur de devoir dormir dans le lit d'un autre, mais au moins ils n'y seraient pas en même temps. Non, non... Elle devait oublier ses habitudes de princesse. Elle était en terre hostile et devait devenir l'ombre de ce jeune homme. Après un soupir, elle invita Yael :

« Approches-toi. »

Elle n'avait aucune idée du genre de conversation qu'elle pourrait entretenir avec cet individu. Peut être pourrait il lui faire la lecture ?

Yael, qui était resté un peut en retrait de la demoiselle - comme si pénétrer dans sa propre chambre était devenu une chose défendue - ne tarda pas à rougir. Le regard perspicace de la Princesse était venu se poser sur sa personne et ce après un rapide coup d'œil à son magnifique poster.
Si le jeune rouquin voulait continuer a faire passer cette pièce pour celle des invités, c'était mal parti, pour cause, il était marqué coupable sur sa tête, aussi clairement que ses cheveux avait une couleur flamboyante.
Il ne dus même plus passer au rouge lorsque dame Urielle jeta un coup d'œil dans la penderie, il était déjà carmin et ce des pieds à la tête, même ses orteil devait être rouge de honte.

Pourtant, la Princesse ne sembla pas s'en ombrager et le jeune Layfon en fut profondément rassuré. Il n'aurait pas voulu la fâcher. Et reconnaissait là l'indulgence propre aux grands de se monde, ces êtres dont la pensées ne peut être que supérieur à celle du peuple dont il faisiat partie. La Princesse en faisiat bien partie; Yael ne pouvait que s'en rendre compte alors que la dame de son cœur prenait place sur son modeste lit. Urielle acceptait sans bronché de fermer les yeux sur son petit mensonge quand à la chambre "d'ami" et ce sans même l'humilier d'avoir mentis. Puis, il voyait bien qu'elle lui permettait avec bon cœur de pouvoir bénéficier de sa simple présence. Oui, c'était un nectar, un cadeau, une bénédiction que de pouvoir seulement bénéficier du simple fait de la regarder arranger les plis de sa cape et Yael s'en rendait compte d'une manière un rien distraite.

Distraite par le petit geste que le Princesse eu à son égare. Geste accompagné de mots prononcé avec tant de tact que le rouquin se demanda si c'était bien a lui qu'on parlait, après tout, il avait presque cru qu'elle l'avait congédié un instant plus tôt. Il avait simplement acquiescer a sa demande, celle de l'avertir lorsque'Allic serait là.

Il se demandait toujours vaguement pourquoi elle le nommait "Maître" mais bon c'était peut être un synonyme de chef de la Mafia, ou quelques chose du genre.

Quoi qu'il en fut, le petit Layfon était bien trop ravi de la proposition de la demoiselle que pour la faire patienter un instant de plus. Il se précipita donc avant de s'asseoir à vingts centimètre de la demoiselle, prenant garde de ne pas s'asseoir sur la cape qui s'étalait sur le lit.

Ses yeux sombres rayonnaient de contentement. Puis quelques chose le troubla, comme si son cerveau ne venait seulement de traiter l'information.

- Dame Urielle ? Pourquoi vous voulez voir Gabriel ?

C'est a ce moment là que la main de Yael glissa du bord du lit et comme il était en appuis sur celle-ci, le poids de son corps l'emporta et il finis par se retrouver par terre, tête la première, suivi de trois coussin et d'un cadre représentant le groupe de musique dont il faisiat partie.

Yael s'était sentit un rien ridicule, mais cette impression fut fugitive, après tout, ça arrivait à tout le monde de glisser d'un lit. Pourtant l'expression de la dame de ses pensées ne lui échappa pas et cela le vexa quelques peut, pourtant, il tacah de ne rien en montré, ce n'était en faisant preuve de colère qu'on apprivoisait les colibris ( Il avait lus ça dans l'ouvrage bien connu " Le Colibri et le petit scientifique " livre qu'il avait trouvé à la bibliothèque entre des bouquin bien moins intéressant tel " Winnie l'ourson " ou encore " La traque amoureuse et interminable de Mr Gabriel " )
Donc Yael resta assis sur le sol décidé à ne pas admettre cette maladresse avec tant de facilité. Et à son étonnement la Princesse le rejoignis.
Un court instant il trouva cela presque romantique - même si le romantisme était un principe qui lui échappait quelques peut - Les doigts de la dame se tendirent vers lui et son coeur commença à jouer de la batterie sur un rythme endiablé et ce jusqu'a ce que son sourire s'éclipsa. Les yeux de la princesse scrutait la photo, alors que le regard sombre de Yael scutait la réaction de la demoiselle. A tout les coup elle demanderais qui était le beau brun sur la photo. Car, H était forcément le plus beau étant donné que c'était SA star.

Urielle se releva avec élégance, semblant chercher les noms des quatre membres du groupe au verso, mais auqu'un d'eux ne figurait, bien évidemment, dessus.

"Ce sont tes amis d'ici ?"

Yael fit simplement oui de la tête avant de se redresser avec une certaine lenteur. Ses courbature dus a sa petite visite à la Milice le faisait toujours souffrir, même si la plus part du temps il n'en montrait rien et que l'autre moitié du temps il oubliait d'y penser.

"Approches un peu."

Le rouquin termina de rajuster son t-shirt, avec nettement moins de savoir faire que la dame qui le regardait avec un sourire des plus délicieux. Yael répondis par un sourire nettement plus timide et s'approcha avec une confiance qui aurait fait mourir de culpabilité quiconque avait un tant soit peut de moral...(du moins, une certaine moral ) [ et non, nous n'essayons pas d'influencer les évènements ]
Le rouquin se présenta donc devant la dame de son cœur. Cette fois, il se tenais droit, et du haut de ses seize ans, les cheveux légerement en bataille, mais le regard insoupçonnablement séduisant il arriva a ne pas ressembler à un homard fraichement sortit du bouillon.

Le jeune Layfon, qui était prêt a défendre l'élue de son cœur contre tout fauves, dragon ou encore baignoire sur petites pattes et armée de savon, ne s'attendait pas a ce qui allais suivre. Il se devait d'agir en gentleman, ce qui n'était dans son éducation et encore moins dans ses gènes. Il se devait de se montrer courageux, ça il l'était déjà, plus, de nature, même si son courage était plus dus à de l'abnégation et à un trait de caractère assez buté qu'à une véritable bravoure.

Mais il y a des choses que même les plus redoutables chasseurs de dragons aux cheveux roux avaient dus mal à supporter, et voire le sang couler de son avant bras semblait faire partie de ces petites choses assez difficile à supporter sans tourner de l'œil. Et oui...Certain ne supporte la vue d'un concombre haché en tranche et bien Yael s'était l'idée de se faire dévorer en tant que petit déjeuner. Ce principe avait un petit quelques chose d'affolant.

Le petit humain regardait donc de ses grands yeux sombre l'ongle de la demoiselle dessiner sur son avant bras un sillon rouge et sanglant. Il sembla à Layfon que sa langue venait de se transformer en une veille semelle de chaussure sèche et craquelée et la seul chose qui pus montrer son état de choque fut sa couleur d'un blanc vitreux.

Non, il n'était pas de ses super héros donc le courage est à la hauteur de leur espérance et qui se remarque par de grand cris et...des chaussures de marques.

Layfon fixait toujours son bras, sans pour autant vraiment le voire, une sensation étrange lui picotait le bout des doigts, sensation aussi de la langue de la demoiselle sur la plaie. Il ne savait dire si cela était agréable ou non. En tout cas il frissonnait légèrement et des fourmillement lui remontait le long de la nuque sans qu'il ne parvienne à émettre le moindre bruit, de protestation ou non.

Il fallut encore quelques instant après que le regard de la Princesse se fut posé sur son visage pour qu'il retrouve l'usage de la parole. Pourtant, il ne sus que dire. Bien sure, Urielle était une Von dast et ce nom, bien que magnifique puisqu'il appartenait à la dame de ses pensées, avait tout de même une signification sinistre pour son petit cœur d'humain. Humain qui avait vu son grand frère mourir, par l'unique faute de ce Ulrick, dont il s'était un jour juré de signer l'arrêt de mort, quitte à la tuer a coup de poil a frire ou de cuillère en argent. Quand à ce Mikael Von dast, il avait bien failli le tuer tout cela pour donner du sang à un vampire du nom de Vaen...
Non, les Von dast était des méchant, sauf évidemment, la troublante, délicieuse et si belle Urielle, dont il ne pouvait détourner des yeux empli d'admiration, même si elle l'avait à demi dévoré...

-...C'est...C'était...

Il passa un doigts timide sur la plaie fraichement cicatrisée, la peau en était sensible, mais ça ne faisiat pas vraiment mal, ce qui le rassurait.

- Ça chatouille un peux Constata le rouquin qui semblait encore se demander si il acceptait ce genre de chose de la part de l'élue.

Le petit Layfon toussota légèrement, imitant les grands de ce monde d'une manière légerment pathétique mais si naturel qu'elle en devenait amusante. Puis après s'étre éclairci la gorge il regagna sagement le bord du lit, sur lequel il s'assis plus que préssément. La tête lui tournait terriblement et il n'hésita pas un instant avant d'ouvrir un tiroir de la table de nuit pour s'emparer, non, pas de la bare de chocolat mais d'une banane. ( tout le monde garde un stock de banane dans sa table de nuit, c'est bien connu)

Ce ne fut que lorsque le fruit fut terminé qu'il regarda la princesse d'un air un peut coupable, puis le sourire lui revins alors même qu'il regagnait en couleur.

La petit chose rousse était un peux anémique, mais la banane était le meilleur moyen de lutter contre cette fâcheuse faiblesse.

- Me permettrez-vous Princesse Urielle d'être votre chevalier servant ?

Son regard s'illumina d'espoir et sans vraiment se rendre compte de ses geste, il pris la main de la demoiselle entre les siennes. Il n'y avait pas hésiter sur sa façon de faire, d'un naturel désarment, mais ça ne faisiat pas un seul doute, il aurait défié la terre entière si la parole de sa dame en dépendait.

Il attendis, le regard tourné vers son visage de porcelaine et sa chevelure de satin, retenant son souffle comme si sa vie était suspendue a ses lèvres purpurines.

Yael ne quittait la demoiselle des yeux, de grands yeux sombres et pétillants d'espoir. La main de la dame, délicate et douce malgré la fraicheur de cette peau de nacre, entre les siennes d'une température nettement supérieur.
Le petit roux ne semblait vraiment se rendre compte de ses paroles et pourtant, combien de fois avait-il rêvé de les prononcer.

Elle riait.

Le jeune Layfon sembla quelques peux pris au dépourvu par cette réaction qu'il ne semblait comprendre. Ses yeux s'agrandirent et ses lèvres s'entrouvrirent un tout petit peut, il avait légèrement l'air éberlué, voire mal à l'aise. Pourtant, il ne se laissa démonter par une tel réaction. Et ne pus s'empêcher de trouver le rire de la Princesse d'une grand beauté, c'était un rire délicat. Il lui faisiat penser au son cristallin d'une cascade, au bruissement du vent dans les saules et aux pépiements des oiseaux au tout début du printemps.

Bientôt, le joli rire de la demoiselle pris fin. Le rouquin la regardait toujours de ses grands yeux emplis d'interrogations et de ravissement, remarquant à peine que tout autre individu ayant ris de la sorte à l'une de ses paroles se serait immanquablement fait écraser le pieds...tout au mieux du moins.

« Je ne pensais pas devoir t'accorder une telle faveur. Mais j'accepte. "

Il ne pus s'empêcher de rougir légèrement d'un air ravi et peut être un peut fautif. Ho, non, il ne se sentait pas vraiment fautif d'avoir fait une tel demande à sa dame, même si celle-ci lui faisait remarquer que cette faveur ne lui revenait peut être pas tout à fait de droit. Peut-être n'était-il pas d'un rang tout à fait comme il faut pour se permettre de tel demande. Mais il ne s'était pas posé de tel question. Il se sentait l'âme chevaleresque, surtout si s'était pour porter les couleurs de dame Urielle - et que les couleur de dame Urielle.
Mais la coloration de ses pommettes étaient surtout dus au fait qu'il était aux anges, une fois de plus. Son regard pétillait de bonheur et déjà des image de preux chevalier lui traversait l'esprit.

Le sourire aux lèvres, il se voyait, une plume de paon dans les cheveux, une épée courte - comme celle de Robin des Bois - à la main, défiant les méchants qui s'en prendraient aux robes de la Princesse.

" Avant cela, cependant, réponds-moi. Combien de fois par semaine donnais-tu de ton sang à Gabriel ? »

Yael, cligna des yeux, alors que la Princesse prenait place a ses coté. Il n'avait plus la douce main de porcelaine à porter de ses petits doigts boudiné [ ;-) hem] mais Urielle était à présent a ses coté le regardant d'un air attentif.
Il fronça très légèrement les sourcil, ce qui le faisiat paraître son âge plutôt que plus jeune. Avait-il mal compris...Il grimaça légèrement comme si l'idée de donner son sang à Gabriel était une chose légèrement dégoutante, voire écœurante. Évidemment, c'était très différent de ce qu'il venait de vivre, la Princesse, n'avait strictement rien à voire avec Gabriel.

Et même si il aimait bien Gabriel, qui était un gentil vampire et qui était en plus son sauveur. Il l'aurait frappé si il avait voulu le mordre.

- Euh...

Le jeune Layfon venait de mettre son doigts sur ses lèvre, comme pour s'obliger à réfléchir avant de dire quoi que ce soit. Mais la réflexion fut brève et la réponse spontanée.

- Je...Jamais. Je n'ai jamais donné mon sang à personne...- le regard et l'expression de Yael changèrent et se firent quelques peux renfrogné - Il y a juste ce Mikael qui... - Le jeune Layfon avait à présent l'air très mécontent - qui m'a attaqué. Il m'a coupé au niveau du poignet et à donné mon sang à "Vane" jusqu'à ce que je m'évanouisse. Je ne l'aime pas !

La fin fut catégorique. Mikael était un Méchant et Yael laissa percevoir son caractère quelques peux boudeur, n'admettant pas vraiment de se faire traiter comme un simple réservoir de sang, surtout par un individu aussi peux aimable que Mikael, qui en plus était le fils du Méchant Ulrick.

Le chevaleresque rouquin avait anticiper le pire, serrant les dents comme si il était face à l'image de la méduse apparaissant sur un écran géant du film "le voleur de foudre", il s'était focaliser sur un "tout vas bien" qui par le plus grand des hasard sembla petit à petit faire de l'effet.

Sa Princesse avait effectivement semblé de bien mauvaise humeur et autant elle était "charming" quand elle avait se doux sourire aux lèvres, autant elle était terrifiante quand elle fronçait les sourcils. Un peut comme ces rose d'un pourpre presque noire aux aiguille aussi acéré que les griffes d'une bête sauvage. Oui, sa Princesse était une terrible Lionne.

Peut être adorait-elle ce Méchant Mikael, après tout, il avait habité le château. Cette idée ne plaisait pas au rouquin ! Pas du tout !

« Moi non plus, je ne l'aime pas. »

Le petit Layfon soupira légèrement, un petit soupir des plus discret mais qui pouvait pourtant être identifier comme un soupire de soulagement. Il aurait dus se douter de la réponse. Forcément, sa Princesse ne pouvait aimer un Méchant.

« Bien. Passons. J'espère que tu sais manipuler les lacets d'un corset. »

Les yeux du rouquin se firent encore un peut plus grand, ses pupilles se laissant gagné par un grand iris d'un brun flamboyant comme si ce dernier pouvait exprimer tout l'incompréhension que son esprit affichat face à cette déclaration des plus étrange.

Certes, Yael savait faire ses lacet, il pouvait même les faire et les défaire les yeux fermé et était, il en était presque sure, le plus doué du groupe pour faire des cabane dans les bois uniquement à l'aide de corde et de tronc. Il était aussi a pariller qu'en cas de stresse il aurait été d'une rare rapidité à encorder un Méchant jusqu'à ce que ce dernier soit suffisemment empaqueté que pour s'étouffer - même si le but avait été de l'interroger.
Mais la question du "corset" était d'une toute autre nature. D'une nature, disons...inconnue.
Puis la suite ne lui permis pas d'étudier la question de manière plus étendue.

Son cerveau se mis en mode (veille ?) ou plutôt, se mis en mode différent.

C'était froid, ce qui le faisait frissonner, pourtant, d'une certaine façon s'était chaud, voire brulant.
Ça chatouillait un peut - il avait les lèvres très sensible - et cela lui donnait envie de sourire.
C'était également humide, légèrement humide, ce qui étrangement, n'était pas si désagréable que ça - même pour quelqu'un qui déteste franchement l'eau et l'humidité.

Il aurait dus dire "beurk", c'est vrai, qu'est ce que les gens avait à mettre leurs lèvres comme ça l'une contre l'autre. A chaque fois qu'il avait vu H et Ju faire ça, il s'était détourner avec un air de profond dégout sur le visage. La bouche s'était fait pour manger ! Pas pour...faire des chose comme ça.

Pourtant là...Il y avait quelques chose qui poussait le petit Yael a ne pas se mettre a crachoter ou à s'essuyer la bouche comme si il risquait d'être empoisonner d'une seconde à l'autre.

Quelques chose de terriblement chaud, comme un petit renard des neige, devait être en train de se blottir au creux de son ventre. C'était la seul explication logique qu'il pouvait trouver face à la différence de température qui venait de s'opérer dans son corps.

Les yeux grand ouvert il fixait le visage de la Princesse qui était terriblement proche du sien. Si proche du sien que leurs lèvres se touchaient. Le petit humain se sentait terriblement nerveux et pourtant aussi hypnotisé qu'une guimauve face à son prochain consommateur. C'était une sensation à la fois agréable et très dérangeante, une certaine impuissance se faisiat sentir alors qu'une infime partie du cerveau du jeune Layfon, lui faisiat savoir qu'il était...un preux chevalier..;Et qu'il devait se hâter d'agir en conséquence.

Il fit alors la chose la plus étrange et extraordinaire qui lui fut donné de faire depuis qu'il était sortit braillant et humide du ventre de sa mère...Moment, dont il n'avait aucun souvenir. Il entrouvris les lèvres avec une lenteur qui avait tout de celui qui savoure un met des plus précieux. Se fut une langue, non pas experte, mais aventureuse. Une langue qui avait une certaine dextérité que pour chavirer le cœur glacé d'un sorbet à la banane, qui vint gouter au nectar inconnu qui se présentait à ses lèvres.

Il était pétrifier devant cet univers inconnu, mais si désirable...

Ses doigts, paniquer devant ce geste si étrange était venu se raccrocher au seul individu présent, se posant sur la taille de la demoiselle.

Après quelques seconde ou le rouquin se demandait si il n'allais pas étouffer à force de garder sa bouche contre celle de la Princesse. Le rouquin se demanda ce qu'il devait faire à présent. Il avait toujours aussi chaud et se sentait un peut comme un de ces chérubin qui coure d'un nuage à l'autre sans se demander si ils allaient passer à travers.

Il se souvenait vaguement des mains baladeuses que H laissait parfois parcourir le corps de Julian, mais il était clair qu'il ne ferait jamais une chose pareille. Ça ne se faisait pas.

Le jeune et irrésistible Layfon, fut quelques peux pris au dépourvu lorsque les lèvres soyeuses de la demoiselle lui furent retirés. Le rouquin resta un peut comme un poisson qu'on viens de retirer de son milieu de vie et ce encore bien lors de sa sieste, d'où le manque de réaction. Ses paupière clignèrent par deux fois comme si il cherchait à reprendre pied après un rêve particulièrement agréable dont on doit pourtant se réveiller.

"Tu es certain que tout va bien ? Tu as l'air surpris. Pourtant, c'est bien ce que tu me demandais, non ?"

Yael n'eut pas l'occasion de dire quoi que se soit. Si il était surpris ?...Un sourire divins naquis sur ses lèvres, oui, il l'était mais s'était une surprise qui avait un parfum agréable.

"De quelles tâches comptais-tu t'acquitter, exactement, en me demandant d'être mon chevalier servant ?"

Yael haussa les sourcils. La Princesse ne connaissait-elle pas les tâches qui incombait à un chevalier ? Apparemment, non. Le rouquin en parut ravis et son caractère naturellement joyeux repris le dessus sur l'émerveillement de la découverte de cet étrange instant durant lequel il avait gouté au nectar gluant de la langue de la Princesse Urielle. D'ailleurs, n'y avait il pas un petit gout de sang ? De son sang ? Cette idée lui aurait fait chaviré le cœur, si il n'avait été si excité.

Sa main attrapa celle de la demoiselle, avec douceur et ferveur et un soupçon de force. Car un chevalier est fort.

- Je vous escorterez ma Dame ou bon vous semble. Je veillerai sur vous, j'empercherais quiconque de vous nuire ou de vous faire du mal.

Il lâcha alors la main de la demoiselle pour se dresser sur ses jambe d'un air terriblement menaçant - du moins pour le petit rouquin qu'il était .

- La Milice - et il frissonna de peur tout en restant extrêmement résolu - aurait affaire à moi si jamais elle tentais seulement de vous regarder.

Il attrapa sous son lit un livre qui semblait avoir vécu des jours meilleurs. Le pauvre ouvrage n'en était à son premier jours. Le petit Layfon l'avait découvert au château de Gothik et se l'était approprié étant donné qu'il ne semblait appartenir à personne. Le titre s'intitulait " La Princesse, le chevalier et le terrible Urik " Urik étant un espèce de démon avec une queue crochue.

Le livre fut montré, la couverture et puis les autres pages, on pouvait aisément voire le chevalier servir sa Princesse et courir de grand danger pour cela. N'hésitant pas à risqué sa vie pour la dame de son cœur.

Le regard sombre du rouquin vins bientôt se posé sur le doux visage.

- N'est ce pas ainsi qu'un chevalier sers sa dame ?

Il y avait dans la voix de l'adolescent, une crainte, c'était il trompé avait il mal fait. Ce n'était possible, il avait bien souvent lus le livre, il le connaissait par cœur.