Deux semaine et demi, exactement dix-sept jours ou encore 269 heure et une bonnes poignée de minutes. C'était le temps qui s'était écoulée depuis la dernière fois qu'il avait vu ce traitre d'hybride. Ce sale type ! Il aurait dus être plus méfiant, il aurait dus savoir qu'il ne valait strictement rien. Ce n'était même pas un traitre, il n'avait pas la carrure requise pour cela, non, ce n'était qu'un petit imbécile un rien distrait et incapable de peser le poids de ses paroles ou de son jugement.

Il étouffait sous ce sac, surtout quand ce genre de pensée venaient s'échouer dans son cerveau. Il ne devait pas penser, il le savait, ne pas laisser ses émotions intervenir. Chasser tout ressentit pour ne garder qu'un vide indifférent.


Grimméus Lapluie. Voilà un nom qui avait hanté ses nuits bien plus qu'il ne l'aurait désiré. Ce visage ne le quitterait certainement plus et le chasser ne servait qu'a raviver un peut plus ces paroles. Il le haïssait pour cela, pour avoir semer le trouble dans son esprit, ou plutôt pour avoir raviver un doute dont il avait pourtant colmater les brèche avec le sang de son frère et de sa famille. Bien entendu, un Milicien de son rang ne l'aurait jamais admis, plutôt crever que d'admettre sa trahison, ou plutôt la trahison de ses pensées envers sa race.

Le sac sentait la poussière et ce n'était qu'avec peine qu'il avait réussi a se détendre, à présent pourtant, il aurait presque semblé dormir. Ses mains était solidement attaché dans son dos et si étroitement lié qu'il avait l'impression de ne plus avoir de sang dans les doigts. Mais ce n'était pas plus mal, si il recevait des coups, il ne les sentirait qu'a moitié.

Pourtant, à présent, seul avec ses pensées et un avenir peut être plus bref qu'il n'aurait pus l'imaginer. N'était-il pas temps de repenser à tout cela. Il se l'était toujours défendu depuis qu'il avait choisi le chemin que son père de Gouverneur avait toujours tenter de lui inculquer. Mais à présent...
Personne n'avait jamais cru en lui. Sauf peut-être lui, cet homme ou plutôt...ce vampire. Mais il était jeune à cette époque, il ne pensait qu'a une chose, tourner le dos a son père et ses idéaux qui lui semblait si tordu qu'il en riait. Puis son frère, lui, avait toujours été à la hauteur. Alors que lui même n'était que le rébus de la famille, pas même suffisamment bien pour figurer sur l'arbre généalogique de la famille. Mais il était mort, le laissant derrière lui et pour cela Eels lui en voulait. Il avait crus en la cause des vampire, enfin, à cette époque il se fichait de la cause de quiconque, il avait juste cru au bonheur et à la facilité de vivre une vie qu'on s'était choisi.
Mais les choix personnel ne semblait pas faire partie de la réalité et on le lui avait bien fait sentir. Le leçon avait été imprégné dans sa chair tout autant que dans son cœur.

Alors pourquoi se vampire de Grimméus venait-il torturer ses pensées, venant à lui faire douter de cette voie. Son père était mort pour Modernis, son frère l'avait suivi dans se chemin et lui maintenant.

Des pas se firent entendre, quelqu'un descendait l'escalier et sa conscience lui soufflait le nom de cette personne. Tant mieux, Eels l'attendait, il l'attendait depuis qu'il avait appris son évasion, sa fuite, son escapade. Bien sure, la Milice en avait souffert, vu le traitement que ses hommes avaient subit. Mais le jeune Milicien ne voulais pas y penser, il ne pouvait pas y penser. Ces père de famille, ces jeunes gens qui avaient fait le choix de devenir Milicien, de défendre corps et âme la population en danger de Modernis savaient qu'en faisant un tel choix, en se mettant aux service de leurs ville, ils risquaient d'attirer la fureur des trafiquant de drogue et de cette mafia qui gangrénait la ville presque autant que les suceurs de sang

On lui avait conseillé de prendre la fuite, mais ce conseille n'avait été donné qu'une fois. Eels n'était de ses gens qui appréciait de se faire dicter ses faits et gestes. Et il n'avait pas fuit comme un lâche, cela aurait été donné raison à ces assassins. Et même en cet instant il ne regrettait pas d'être resté, d'avoir continuer à exercer la tâche qui lui incombait.

Le bruit caractéristique d'un interrupteur se fit entendre. La lumière ne lui parvenait pas directement, mais produisait des tache rouge a travers ses paupières closes. Garder un souffle régulier, rester calme, indifférent.

Quelques bruits de pas, puis un objet lourd qu'on pose.

S'interdirent de penser, s'interdirent d'imaginer, prendre les choses au premier degré. Eels avait muselé son esprit. Il connaissait la force de l'inconscience et les pires torturent jouait plus sur les nerf et sur le ressentit psychologique. On pouvait brisé un homme de bien des façons. Eels craignait seulement d'être trop faible physiquement pour endurer la torture. D'ailleurs il savait qu'il ne le supporterait pas, il n'avait pas la carrure pour ça. Sa seul solution serait donc de pousser son tortionnaire à en finir rapidement. Et la il tiendrait le coup, il se savait capable d'énerver n'importe qui...Ou presque, u du moins de faire croire a ce petit jeux.

Le sac lui fut retirer. L'air était plus pure, ou du moins, moins suffocant. Le sang qui avait dégouliner de son arcade sourcilière avait dus sécher car une croute s'était formée, du moins jusqu'au passage du tissu rêche. Les homme de main de Mr X, qui devant porter le nom de LaPluie avait pourtant été assez doux.
Si du moins on mettait de coté les quelques coups qu'il avait reçu dans le ventre. Apparemment ils ne désiraient pas que leur moment de détente soit directement visible. C'était très sympathique pour sa petite face d'ange qui avait été épargner, su moins jusqu'au moment ou il était tombé à genoux et s'était malencontreusement ouvert l'arcade sourcilière sur le bord du trottoir; C'était con tout de même...

-Eels…Nous avons à parler. Et nous en avons pour longtemps. Je tiens d'abord à te préciser que toute tentative de fuite serait vaine, tu es chez moi et l'endroit est truffé de mafieux qui veulent ta peau.

La voix de Grimméus. Étrangement la première pensée qui traversa le cerveau du Milicien fut le fait que le vampire semblait en forme, du moins, sa façon de parler était claire. Il semblait...En forme.
Le Milicien resta stoïque ou plutôt, tout aussi immobile et détendu que quelques instant plus tôt. Quand au fait de désirer s'enfouir, cela ne lui était même pas passer par ma tête. Ce genre d'espoir n'était pas des siens. Et monter un plan d'évasion alors qu'on est accroché a une chaise avec au moins deux gorilles dans les alentours proche lui semblait un perte de temps, surtout quand on est un humain et qu'on est pas spécialement taillé pour la boxe.

-Eels regarde moi…

Le jeune Milicien pris quelques seconde pour ouvrir les yeux, mais pas suffisamment de temps lui semblait-il pour sembler tenir tête au vampire. Même pas pour avoir l'air impertinent, juste ce qu'il fallait pour masquer tout émotion de son regard. Pour sembler ne pas avoir perçus cette voix qui était affreusement aimable, presque suppliante et qu'il détestait plus que tout autre. Grim aurait pus être un individu qui n'était pas maître de ses émotion, qui aurait crié, qui n'aurait rêver que de le mettre en pièce et qui l'aurait fait à la minute ou ses yeux aurait rencontrer les sien. Et dans ce cas là, le Milicien aurait pus avoir une chance de lui échapper, par la mort ou tout autre chose. Mais Grimméus n'était pas de cette trempe là et c'était peut être cela qui intriguait tant le jeune Von el Adalian.

Pourtant, quelques chose le réjouissait tout de même – comme si il devait se rattacher à un point positif – Grimméus avait besoin qu'on le regarde. En avait-il besoin pour être certain d'exister ou seulement pour attirer l'attention sur lui. Dans les deux cas, Eels lui accorda se plaisir. Il fit même plus, détaillant le vampire d'un regard pas si indifférent que cela.

- Monsieur Lapluie

Il était donc là, assis confortablement. Le fauteuil de velours et son propriétaire semblant dénoter quelques peut dans cette pièce. Pourtant, c'était bien le genre des vampires, ne sacrifiant rien pour leurs confort personnel et préférant laisser à autrui les tâches moins nobles. D'ailleurs, même si Eels n'y avait encore penser jusqu'à présent, cela ne lui m'étonnait pas que le vampire aie préféré envoyer ses hommes de mains le chercher, plutôt que de se déplacer pour lui même.

Mais il n'était pas temps d'attiser sa haine du genre vampire, pas encore et il était préférable de garder l'esprit clair et aussi froid que possible.

Les quelques brutes servant à faire le sale boulot furent renvoyé d'un geste discret. Eels n'avait aucune compassion pour ces individu, humains ou non qui avaient préfère servir un homme de pouvoir plutôt que de faire le choix judicieux de rejoindre la Milice. De toute façon, rien qu'a les regarder on se demandait ou ils avaient pus trouver de la place pour mettre le neurone qui devait leurs être utile. Ils étaient plutôt du genre montagne de muscle et de sueur et le Milicien s'étonna même d'entendre que l'un d'eux était doué de parole.

Damien se décida donc enfin à déguerpir, non sans avoir fixer Eels d'un regard significatif dont le Milicien ne sus que faire. Il lui aurait bien souris, mais ce n'était pas son genre, du moins pas à cette étape si de la rencontre.

Le silence empli la pièce, mais pas aussi longtemps que l'avais imaginer le Milicien. Eels avait pensé que le vampire laisserait le suspens grandir. Car ces toujours en ces instant de vide et de silence que le cerveau était le plus productif en supposition diverses. Apparemment Griméus n'était pas doué pour faire naître l'imagination d'autrui, du moins pas dans cette situation.

Pourtant, quand les doigts du vampire se refermèrent sur un outil de jardinage des plus basiques, que même le dernier des imbéciles n'ayant jamais cueilli une marguerite, ne pourrait que reconnaître le Milicien dus bien se rendre à l'évidence, le calme qui régnait dans cette pièce n'était qu'une mascarade de plus.

Pour une fois, Eels trouva que la voix du vampire avait quelques chose de positif et même si en cet instant il était trop tendu pour en comprendre la moindre parole, elle eu au moins le coté positif de permettre à son esprit de ne pas se focaliser sur ce qui devrais suivre.

Le bruit des talons claquant contre le sol semblait tel une sentence et une fois que le vampire ne fut plus dans son champs de vision le jeune humain serra les lèvres aussi étroitement que possible, priant intérieurement son courage, aussi maigre fut il de ne pas d'abandonné. Il ne hurlerait pas. Pas tout de suite du moins. Enfin si, il devait l'admettre, il hurlerait, qui ne pourrait ne pas hurler alors qu'on allait lui couper les doigts les uns après les autres. Ce connard de vampire trouverait certainement ça jouissif et c'était tant mieux pour lui. Le mieux était certainement de s'évanouir au plus vite.

Il sentit le frôlement du métal contre son poignet et dégluti difficilement, serrant les dents, résolut.

Il y eu le cisaillement, bref, puis....Un bruit qui sembla lui arriver droit dans le tympan alors qu'un objet en métal était jeté sur un meuble. Il se permit de respirer. Il ne souffrait pas...Ou plutôt si, il avait des crampes au niveau de l'épaule et ses poignet était quelques peut douloureux et.. c'était tout. Rien d'autre.

Il fixa le vampire et cette fois ne pus cacher un certaine étonnement ou plutôt, ce n'était pas vraiment de l'étonnement, mais un questionnement.
Eels le quitta enfin du regard et ramena ses bras devant lui, se massant les poignets avec soin, comme si cette occupation requérait toute son attention.

Le vampire agissait étrangement et cela l'inquiétait. Il l'aurait torturer, il lui aurait craché dessus, il l'aurait maudit, il l'aurait humilier. Cela aurait fait partie des choses, normale, traditionnel même et la majorité des « ennemis » agissait de la sorte l'un envers l'autre. Mais justement, la raison pour laquelle Griméus avait hanté le sommeil du Milicien était justement le fait qu'il n'était aps comme la majorité des vampires. C'était bien ça le soucis. Alors, cette façon d'agir, peut en rapport avec le commun des immortels était en soit flippante. C'était Griméus LaPluie et ce geste était peut etre pour finir pire que de perdre un doigts. Moins douloureux sur le moment...Mais peut etre bien plus terrible pour l'avenir

Un bruit dérangeant lui fit lever le regard, un regard sombre mais non dénué d'expression. Une certaine exaspération, à peine masquée si lisait, comme si ce bruit inopportun avait perturbée son ouïe hors du commun des mortels. Comme si c'était lui qui était confortablement installé dans son fauteuil et que ce vampire pouvait bien patienter quelques instants.

Il ne poussa pourtant ce point de vue au delà de ce qu'il était, c'est à dire une ébauche, jouer avec le feu n'avait jamais rendu personne heureux, sauf peut etre les pyromane et Eels n'était pas prêt pour se faire immoler.

Le regard du vampire se posa sur lui et il le lui rendis, peut etre parce que les lunette qui se trouvait sur le nez du vampire avait un quelques chose qui le faisait penser à son défunt père. Ce qui aurait pus être marrant en d'autre circonstance et si Eels avait été doué d'un sens de l'auto dérision qu'il ne possédait qu'a dose réduite.

-Je leur avais bien spécifié de ne pas toucher le visage.

Le milicien n'eus pas la moindre réaction, même pas un haussement de sourcil dénué de sens, rien. Il patientait, c'était le cas de le dire.

Bon, il aurait pus avouer à grand cris que c'était son unique faute, qu'il n'avait pus supporter de se faire dégommer l'estomac en restant tranquille ou qu'il n'avait pas adorer le coup de genoux de Brutus au cheveux brun mi long en plein dans ses adorables petits abdos insignifiants et que pour finir il s'était quelques peut écraser sur le trottoir en ne trouvant rien de mieux a faire que de se couper au niveau de l'arcade sourcilière. Mais bon, il n'aimait pas fournir des explications inutiles.

Quand à la raison qui poussait Grimméus à garder sa petite face intacte, il ne voyais qu'une raison, il voulait la lui réduire en charpie lui même, ou mieux, c'était pour apprécier au mieux ses expressions de douleur. Enfin soit. On verrait bien.

-Prêt à passer aux choses sérieuses?

La réponse fut directe cette fois, instantannée presque et irréfléchie qui que honnête.

- Je n'attend que ça.,

Il ne pus rien ajouter d'autre et ne voyais ce qu'il aurait pus dire de plus. Après tout, il n'avait rien d'autre à faire de la journée...

-Je suis au courant de tout pour ta relation avec Nioon, il m'a tout expliqué. Pour cette raison, il est interdit d'approcher la villa ou la famille. Il a été exclu du lycée qu'il fréquentait avec mon fils et viré de son job de manager. En clair, nous l'avons exclu de notre vie.

Eels failli presque haussé un sourcil un rien interrogateur. Sa relation avec Nioon...? Après ce bref instant de questionnement muet, une autre information lui arriva droit au cerveau. L'hybride avait tout expliqué. Et quoi que puise vouloir dire ce « tout » c'était déjà de trop. Les phalanges contractées de l'humain attestèrent d'un bref pique de mauvaise humeur, ou du moins d'un certain déplaisir.
Quand au reste des informations dont il n'avait que faire, elles ne parvinrent qu'à faire apercevoir un léger haussement au niveau des commissures des lèvres, naissance d'un sourire un rien mal saint qui ne parvint jamais à son terme. Effectivement Eels n'était pas du genre à laisser explosé sa joie au grand jour. D'ailleurs ce genre de sentiments intense ne faisait que l'effleurer de manière trop brève pour aboutir.

Puis, la politesse voulait qu'il attendent la suite en silence. Ou Griméus voulait-il donc en venir ?

- J'ai une proposition à te faire. Mais avant j'ai besoin de savoir quelque chose Eels et je veux que tu sois honnête, sinon je serais dans l'obligation de te faire des bottes en béton armé et de te laisser couler au fond du fleuve Modernis. Est-ce que tu aimes Nioon? Est-ce que tu es en couple avec lui?

Les menaces de noyade ne semblèrent pas inquiéter l'humain. Par contre...Ces questions le laissèrent un rien abassourdis. Non, il ne s'était pas attendu a ce genre de question et resta tout bonnement pris de cours une fois qu'il les eu attendus. Ce ne fut qu'après les avoir repasser dans sa tête, comme pour vérifier le sens de ses mots qu'il se rendit enfin compte qu'il dévisageait le vampire avec une expression peut étudier. C'est a dire avec un naturel qu'il ne lui était pas commun de laisser apercevoir. Ce genre d'expression propre à certain adolescent qui se dissimule trop souvent derriere des masque et qui se font surprendre au petit matin, les cheveux encore en bataille et le plis de l'oreiller sur la joue.
Bon, Eels n'avait pas de pluis d'oreiller dessiné sur la joue, mais ses lèvres n'en était pas moins rester entrouverte.

Eels entendis bien quelqu'un toqué à la porte et se surpris à trouver cet intermède ennuyant. Son regard sombre l'avait une fois de plus trahis, se posant avec mauvaise humeur sur cet « Uziel ». Il n'aurait réagis autrement si il s'était fait déranger lors d'un interrogatoire. Sauf qu'en l'occurence c'était lui qui était censé être aux aveux.

Il chassa la présence des deux autres de son esprit, se concentrant plutôt sur la réponse à fournir. Mais avant de se demander si mentir était judicieux ou non. Il lui falait se poser la question. Pourquoi Griméus agissait de la sorte. Certes, si il avait pris la décision de chasser Nioon de sa vie et de celle de son fils. C'est qu'il lui en voulait. La raison était limpide, du moins du premier point de vue. TRAHISON, le mot semblait inscrit en grosses lettres dans l'esprit du Milicien.
Ce qui était par contre difficile, c'était de se concentrer au dela de ces lettre. Car chaque fois qu'il pensait à Nioon, il ne pouvait s'empêcher d'éprouver une rage assez glacial qui avait tendance à obturer tout autre pensée.

Pourtant il devait penser et non par rapport à lui. Griméus devait et ce à juste titre – dans une certaine mesure- considérer Nioon comme un traitre. Si Nioon avait eu l'idée stupide de lui dire qu'ils avaient passé du temps ensemble et qu'il avait même fréquenter son domicile et ce par deux fois. Il était normale que Griméus se sente trahis par cet hybride et deux fois plus trahis du fait qu'il lui ai dans le passé ouvert sa maison mais qu'il lui aie aussi accordé sa confiance Apres tout Nioon faisait partie du même groupe de chanteur débiles que son fiston.

Une vengeance peut être ? Mais en quoi cela le regardait-il ? Nioon était certainement à porter de main du vampire, alors en quoi était-il utile.

Il fronça les sourcils en arrivant à cette déduction, tout en se demandant si il avait suivi le bon sentier. Après tout ce ne serait pas la première fois que le vampire l'étonnerait en agissant d'une manière totalement décalée par rapport à la norme prévue par ses soin, c'est a dire par sa logique cérébrale.

Les yeux vairons de son interrogateur était toujours braqué sur lui et Eels se rendit compte que ça faisait quelques instants qu'il attendait une réponse. Il n'était pas bon de faire attendre un vampire qu'on avait précédemment torturer, même et surtout si ce vampire semble étrangement calme et affreusement « aimable » et disposé à patienter calmement.

L'humain s'humecta les lèvre du boutr de la langue, geste annodin et inconscient, peut être destiné à se donner du courage, quoi que pour l'instant c'était surtout parce qu'il avait les lèvres sèches.

- Je ne suis pas en...- il sembla chercher le mot que le vampire avait employé un peut plus tôt et finis par le prononcer du bout des lèvres, comme si c'était une chose qu'on n'osait pas vraiment tpucher de peur qu'elle vous explose à la tête.

- couple avec lui.

D'ailleurs, il n'était en couple avec personne, mais là n'était pas la question. Puis. Berk, rien qu'a y penser, quel était cette idée débile. Nioon était un homme ! Eels tenta de ne pas penser que Grim était aussi un homme et faisait pourtant des chose avec ce Mafieux. C'était pervers et dégoutant et cela ne l'étonnait pas de la part du vampire.

L'humain sembla réfléchir quelques instant, son regard se perdit quelques seconde dans ses souvenir comme si il craignais de mal répondre à la question suivante ou plutôt précédente.

- Quand au fait que je l'aime...- son regard s'assombrit – Je le déteste. Il m'a trahis, pas que je lui faisait confiance, mais le fait reste le même.

Tampis si ce n'était pas claire, le fait était là. Il aurait pus accorder sa confiance et son amitié à Nioon et même si il ne l'admettrait pas il aurait presque voulu voire naitre un certain lien avec lui. Mais Nioon avait trahis cela sans même sembler s'en rendre compte. L'hybride n'avait pas sembler prendre en considération ce fœtus d'amitié et pour cela l'humain lui en voulais, pour n'avoir eu aucune considération pour une chose qu'il trouvait plus que ^précieux et primordial, une chose qui portait le nom de « confiance ».

Eels planta son regard dans celui du vampire, aucune peur ne se lisait dans ce regard sombre aux grand yeux, seulement une sorte de défi silencieux.
Il était sure d'une chose, le Milicien avait certainement un gros tas de défaut, mais il y avait une chose qu'il ne faisait pas, ou du moins pas très naturellement. Il ne mentait pas.

Le sourire un rien malsain que le Milicien vit naître sur le visage du vampire n'était pas vraiment pour le rassurer, pourtant, cette "joie" si on pouvait ainsi qualifier le rictus, ne semblait pas une mauvaise chose en soit. Si Griméus était ravis que son sentiment de trahison soit partager par lui même et bien soite. Mais le Milicien n'allait pas jusqu'à partager ce moment de....".bonheur " avec ce vampire.

Ces paroles furent suivie d'un rapide déménagement. Et ce fut d'un regard presque soupçonneux que le Milicien fixa le fauteuil qui apparemment avait été amené dans la pièce à son effet.
A quoi jouait donc ce vampire !? Il voulait copiner ou quoi ?! Eels en était à se demander si Griméus avait apprécier de passer quelques mois au sein de coquette demeure de la milice. Mais le fils du défunt gouverneur en connaissait également la réponse. Ce qui ne le rassurait pas, d'ailleurs. Les façon de faire de Griméus était bien trop aimable et ce genre de comportement était désarment.

Eels en était donc, toujours, à fixer le fauteuil avec une certaine nonchalance. Son regard alla même jusqu'à se porter sur le visage de Griméus, comme pour vérifier que ce dernier ne se fichait pas tout à fait de lui. Mais le vampire semblait toujours aussi patient et aimable que précédemment, comme si il avait décider de se camper dans se rôle et n'en démordrait pas.

Le fauteuil en lui même ne semblait pas dangereux. Il avait même un coté confortable, du moins c'est que qu'une observation méticuleuse rapporta au cerveau du Milicien qui finis par y prendre place.
Étrange situation que de se retrouver ainsi face à celui que vous avez quelques peut malmené et qui, inconsciemment vous avait torturé l'esprit durant des longues et interminable nuit.

"Bien, bien…Tout ceci est parfait, nous avons donc un point commun. Et comme l'on dit souvent, les ennemis de mes ennemis sont mes amis. Soyons donc amis. "

Il en fallut de peu pour que le Milicien ne s'étouffe pas aux dernières paroles du vampire. Il avait avalé sa salive de travers, comme quoi, sa propre salive pouvait se montrer traîtresse par moment. Quoi qu'il en fut il lui fallut quelques minute pour cesser de tousser et dévisager le vampire comme si ce dernier était tomber sur la tête. Peut être Griméus avait finis par perdre la tête dans les cachot de le Milice. Mais cette pensée à peine formulée, elle fut tout aussi rapidement rejetée. Si Eels était bien certain de quelques chose, c'était bien le fait que Griméus n'avait pas le moins du monde perdu la tête. Ou du moins pas suffisamment pour ne pas savoir ce qu'il disait.

C'était peut être ça qui était particulièrement pénible pour Eels, c'est que malgré la haine qu'il portait au vampire; Il savait au fond de lui qu'il avait une certaine admiration pour le vampire; c'était affreux !

" Voilà ce que je te propose. J'ai demandé aux gardes de préserver ton visage parce qu'il est en tout point semblable à celui de ce traître. Pourquoi? Après ce que tu m'as fait, tu n'as aucune chance de survie. Il faut faire mourir Eels. Je veux qu'Eels meure et que tu prennes la place de Nioon. Je ne te demande pas de m'aimer comme il prétendait m'aimer. Je fais ça pour l'image publique. Nous ne pouvons nous permettre de montrer que nous avons été trahi. Quel avantage tu as à faire ça? Déjà plus personne ne voudra ta mort. Et puis, étant proche de moi, tu auras tout le loisir d'essayer de me tuer. Bien sur, il est hors de question que tu touches à mes proches.

- La place....de...Ni-on

Sans penser vraiment à ses gestes, parce que son esprit était trop offusquer par une telle déclaration. Eels se leva d'un bon, comme si le coussin du fauteuil avait pus s'en prendre, d'un traitreux coup de dents, a ses fesses.
La suite fut une suite de pas désordonner dans la pièce, comme si elle était devenue un rien trop petite pour contenir toute ses pensées.

- Prendre la place de Nioon...c'est grotesque, c'est...je n'ai jamais rien entendu de tel...

Le monologue avait très soudainement pris fin, tout autant que la marche de Eels qui avait stoppé juste devant Griméus. Mais son regard semblait plus lointain et un étrange sourire s'épanouis un court instant sur son visage.
Bon, pour être honnete, il avait effectivement déjà pris la place de quelqu'un d'autre. Mais....personne ne le savait encore et c'était très bien comme ça. Ce serait une porte de sortie, au cas ou....

Il se rassit tout aussi rapidement qu'il s'était levé et pris quelques instant a reprendre une certaine contenance.

Le même visage que Nioon...Ses doigts se portèrent à son front avant de frôler l'arrête de son nez et ses fossette avant de cesser tout attouchement, c'était gênant, surtout de se rendre compte que le vampire n'avait pas tord et que lui même n'avait jamais tilter a cette ressemblance. Même alors que Nioon se tenait devant lui.

- C'est écoeurant !

Non, ce n'était pas son visage qui l'écoeurait, mais cette idée, c'était....Affreux, abominable, révulsant. Il n'y avait vraiment qu'un vampire pour penser a de tel horreur. Et pourtant...pourtant. Le Milicien ressentait un espèce de bourdonnement au fond de ces tripes, ce genre de chahutement qu'on ressent avant un moment particulièrement trépident.
C'était excitant. Peut être justement parce que c'était une chose affreuse. Voler l'identité d'autrui.

Non, il ne pouvait pas faire ça, c'était contre son éthique....

Mais.....mais....La Milice...Ce serait l'infiltration rêvée, il connaîtrait toute les connaissance de Nioon, il serait plus intime que jamais avec les traîtres. Et......Il resterait en vie. Avait-il seulement le choix de faire la fine bouche. Griméus ne le gardait en vie que parce que cela l'arrangeait. Et il comprenait parfaitement son point de vue. Une trahison de la part de Nioon, un proche de Griméus, quelqu'un dont les amis sont des vampires mais aussi des pro-vampire, des gens qui se battent contre la milice. Ce genre de mouvement ne pouvait pas voire un des leurs choisir le camp des Milicien, ce serait affaiblir la résistance, ce serait les tuer de l'intérieur, comme un organisme vivant qui se vois parasité.....

Il devait réfléchir, encore, mais...il n'y parvenait pas.

- c'est d'accord

Les mots lui avait échapper et pourtant, il se sentait presque impatient de voire la suite.

[Dsolée d'avoir mit autant de temps, j'avais perdu une réponse pour ce Rp et j'avais pas le courage de la retaper T_T]

Grim avait toujours eut ce qu'il avait voulu. Regrettable conséquence de sa volonté de fer. On ne lui avait presque jamais rien refusé et à chaque refus, il persistait, jusqu'à obtenir ce qu'il désirait. Et voilà qu'Eels acceptait. Il pensait qu'il aurait besoin de plus de moyens pour le faire venir à ce point mais non, tout allait bien. Tant mieux. Le blond se leva et se dirigea vers l'autre pour lui tendre la main, en un signe presque amical. Sympathisant du moins. Lâchant sa main, il l'entraina ensuite en haut dans son bureau ou il pria Eels de prendre un siège alors que lui-même s'asseyait dans son grand fauteuil en cuir capitonné. La pièce était dans le style baroque, tout en doré et pourpre. La grand fenêtre était ouverte et les rideaux bordeaux étaient repliés de chaque coté. Les murs étaient tapissés en pourpre à arabesques noires et dorées. Sur le bureau en acajou étaient posés deux chandeliers en or massif, un boitier à stylo en noyer vernis et un dossier à couverture bleu, en simple carton papier bleu. Cette pièce respirait le luxe. Reportant son regard vairon sur le dossier, il l'ouvrit et se racla la gorge. Il étala plusieurs éléments sortis dudit dossier devant Eels et s'expliqua.

"Papiers d'identités, carte étudiante, cours des trois derniers mois, carte professionnelle de manager de Fairy Tale, et encore d'autres trucs ennuyeux. Je ne te demande pas d'aller en cours ni de t'occuper du groupe de mon fils. Juste de faire des apparitions de temps en temps. On peut t'inventer une maladie si tu veux rester dans ton appartement –gracieusement offert par moi-même - tout le temps. Et si tu mets le plan en péril, tu es exécuté."

Clair, précis et sans pitié. Le mafieux sorti un document de trois pages, reliées par une agrafe. Un stylo fut posé sur les feuilles, devant Eels.

"Signe ça aussi s'il te plait. Il nous faut un contrat."

Bien sur, pas d'accord sans contrat. Restait à espérer qu'Els n'ait pas perdu sa motivation dans l'escalier.

Le milicien s'enfonça un peut plus dans son fauteuil lorsqu'une main tendue vins agresser son espace vitale. Il ne pus s'empêcher de grimacer quelques peu, les contactes physiques qu'il avait d'ordinaire avec les êtres aux sangs froids se résumait plus souvent à quelques coup de clé à molette qu'à des poignées de main.

Son regard sombre remonta de la poignée de main tendue jusqu'au visage de Monsieur LaPluie qu'il ne quitta du regard tout en lui serrant fébrilement la main. Il avait réussi cette épreuve, mais durant le bref instant de répits durant lequel il suivi le vampire dans l'escalier il ne pus s'empêcher de froter sa main sur ses vêtement. Il n'était pas stupide au point de croire que cela changeait quelques choses, mais il avait toujours cette désagréable sensation au creux de la paume. Il détestait cette peau froide qui ne pouvait appartenir qu'à ces parasites de vampires. Le fait qu'il aie donner son accord pour ce plan macabre n'y changeait rien, la gente vampire avait garder la même place dans son coeur et ce n'était pas prêt de changer.

Ils arrivèrent bientôt dans un bureau au mauvais gout manifeste, ou plutôt non, il n'y avait pas vraiment de preuve de mauvais gout la dedans, même si il ne faisait pas l'ombre d'un doute que Grim devait avoir mauvais gout. ll ne pouvait en être autrement. Mais ces couleurs, c'était si prévisible, de l'or, du rouge pourpre sans oublier les arabesques noirs qui ornaient le papier à tapissé. La question qui éffleura l'esprit du jeune humain alors que son regard se posait sur les chandelier en or avec un certaine intêret était de savoir si tout les vampires avait au moins une pièce de leurs habitation dans ces même couleurs fétiches.

Ce qui était par contre plus étonnant, c'était peut être que ce satané vampire de LaPluie avait concocter un dossier. C'était presque surprenant, mais Eels compris bien vite que ce genre e pratique si peu conventionnels chez le vampire type devait certainement venir d'une influence du à la cohabitation de ce dernier avec un humain.
Ce Allic chef de la soit disant mafia de Modernis, il se demanda soudain si il avait plus envie de réduire Nioon à l'état de charpie que cet humain imbus de lui même qui avait mis la Milice à feu et à sang tout ça pour récupérer un vampire.

Tout en faisant craquer ses phalanges sur le bic destiné à une signature, il se fit la réflection qu'il n'était peut être pas temps de penser à de tel chose. La vengeance ou plutôt, non pas la vengeance, mais la justice frapperait bien assez tôt.

"Papiers d'identités, carte étudiante, cours des trois derniers mois, carte professionnelle de manager de Fairy Tale, et encore d'autres trucs ennuyeux."

Jusque là, le Milicien resta impassible regardant les documents s'étaler sous ses yeux sans pouvoir pourtant dissimuler la colère que lui inspirait la seule photo d'identité de ce traître de Nioon.

" Je ne te demande pas d'aller en cours ni de t'occuper du groupe de mon fils."

Sur ces dernière paroles il avait grimacer. Encore aller au cours, c'était chose faisable même si il se doutait qu'il ne lui serait pas facile d'être aussi lamentable que celui à qui il devrait dorénavant ressembler au point d'être confondu. Cette idée aussi le faisait grimacer d'ailleurs. MAIS s'occuper de ce groupe lamentable à la musique aussi barbare que dénué de sens - sans parler du rythme ou de l'harmonie- non, ça c'était au dessus de ses forces, il ne pourrait pas.
Heureusement ça ne semblait pas primordiale aux yeux du vampire et c'était tant mieux pour ce dernier si non, Eels aurait refuser. Il voulait bien être gentil, mais il y avait des limites.[;-)]

" Juste de faire des apparitions de temps en temps. On peut t'inventer une maladie si tu veux rester dans ton appartement –gracieusement offert par moi-même - tout le temps. Et si tu mets le plan en péril, tu es exécuté."

Ça avait le mérite d'être clair, ça tombait bien il avait horreur des situation mal définies. Un petit sourire aussi faux que charmant vins étiré ses lèves alors qu'il s'asseyait confortablement dans le fauteuil qui lui avait été désigné. Il prenait avec naturel le fait que le vampire qu'il avait quelque peu torturé le traite de manière si...respectueuse, mais après tout c'était tout à fait normale, il était un humain important après tout.

Il pris donc son temps pour parcourir des yeux le contrat et n'y trouvant rien à redire le signa, enfin non, il se ravisa juste avant de le signer.

- Tout me semble clair, mais une question tout de même. Si je me retrouve en compagnie de ce "chère" Nioon, avez vous une idée de ce que je devrai faire ?
Ha oui et tant que j'y pense, il est hors de question que j'assiste aux "concerts"- si je peux appeler ça de la sorte - de la bande de délinquants qui servent d'ami à votre...fils.


Il fronça légerement ses fins sourcils. Depuis quand demandait-il l'avis d'un vampire sur une question, mais après un court instant de réflection il se dis que non, en fait il ne lui demandais que son avis, il était par la suite toujours libre et dans le devoir d'agir à sa guise.

Et puis de toute façon à présent sa main glissait sur le bas des trois dossiers ou il apposa sa signature.