Non ! Pas encore une journée a ne rien faire .
Impuissance : Manque de moyens pour faire quelque chose.
Plutôt manque d’opportunités .
Voila des semaines que j'étais a la recherche du pouvoir ultime...des recherches qui m’amenèrent a un appartement miteux a Modernis , et maintenant devant la boutique d'une voyante , Vampire , qui on ne savais trop comment était arrivé a échapper aux rafles de la milice.
Anastasi St Bright .
Ce que je savais des St Bright c'étais qu'ils faisaient partie de la noblesse Gothique . Leurs héritier , Lord St Bright, étais un sadique de la pire espèce. Cette facette se manifestais surtout pendant nos orgies culinaires, durant lesquels il aimais maltraiter ses mets, prétendant que la substance que cela ajoutais a leurs sang étais des plus délectable .
Bien des calices soumis ont péris sous ses coups...
c'étais apparemment sa soeur . Une soeur honnie. Répudié de la haute société Gothique, par la société des vampires, et par Gothika, pour avoir aimé un humain.

Sa vitre crasseuse , étais illuminé par un néon bleu clignotant formant le mot : Célestine . Sous lequel étais collé une phrase calligraphié en noir : Tout sur votre avenir.
Que des cliché.
Une porte en bois rangé par les mites indiquais l'entré. Et sur la plaque en dessous de la sonnette, étais écrit ces mots : Point besoin de s'annoncer , si l'on est attendus .
Étais je attendus ?
J'en doutais sérieusement. et c'est les doigts bloqué a quelques centimètre de la sonnette que j'entendis la porte s'ouvrir .
-Thanatos Erebos .
La voix étais beaucoup trop déférente pour cacher l'ironie qui pointais dans ces mots
-Excusez moi si je ne puis m'incliner en votre présence . Je risquerais de vous exposer .
-Certainement Lady Anastasi.
Elle s’effaça, me laissant pénétrer dans ce qui semblais être son lieu de travail. Une pièce illuminé par des bougies , l'odeur d’encens me chatouillant le nez... toutes ces fadaises qui servaient a mystifier l’atmosphère. Et puisque mon identité n'étais plus contesté, je pouvais enfin enlever ces lunettes .
- Quel bonheur d'enfin pleinement voir , n'est ce pas ?
dit elle en s'installant derrière la table , sur la chaise qui me faisais face .
-Assurément . Je dois avouer que les lumières de Modernis m'ont enlevé le simple plaisir de regarder .
Quel plaisir d'enfin parler de banalité avec un Gothikien .... c'étais tellement plaisant que je passais outre le fait que mon homologue étais une femme .
Une beauté vampirique. Bien trop de ride pour une personne de notre race , pas assez pour une humaine.
-Je pense comprendre que j'étais attendus .
-Je pense comprendre que je vous suis utile .
Touché .
-Mes recherche m'ont amené jusqu’à vous. Etant donné que vous étres "voyante" vous voyez certainement pourquoi .
-Même étant atteinte de cecité , je pourrai sentir votre soif pour le pouvoir . Vous êtes bien la progéniture de vos parents.
Elle me fit grincer des dents , mais je ne pus exprimer ma colère plus que cela. attendant d'entendre la suite
-Ils seraient fier de moi .
rependis je avec un sourire sarcastique .
-Vous pouvez donc comprendre que je n'ai pas ce que vous cherchez a obtenir . On m'a viré de chez moi avec pour seul affaire la robe déchiré dans lequel j'ai reçu mon châtiment .
-Vous voulez donc dire que le livre est encore dans le manoir Bright?
Elle souris un instant , énigmatique .
-Mon frère sous estime toujours ses serviteurs ... un peu comme vous Vaën .
Son audace me fit frémir . M'appeler par mon nom étais pire qu'une insulte... mais la encore je ne fis rien. Laissant seulement mes yeux exprimer mes sentiments, tandis que je repensais a ses paroles .
Quelqu'un l'aurais donc dérobé?
- je quémande vos services pour m'apprendre plus sur cette personne ?
Ses yeux n'étaient que railleries ...
-le grand Von Nyx quémande mes services ?
C'en étais trop.
-Ce que vous cherchez... vous trouverez .

Je me retrouvais dans la rue. Elle s'étais relevé, m'avais éconduit vers la porte. Et si ce n'est ma certitude que j'aurais encore besoin de ses faveurs (malgré mes renaissances) je ne l'aurais point laissé en vie.
C'étais bien trop agité , pour l'heur avancé de la nuit , une foule de gens emmitouflé dans des fourrures de toutes sortes,me dépassais se dirigeant tous vers ce que j''identifiais être un feu de bois ... et autre matériaux d’après l'odeur.

Quand quelque chose arriva . c'étais furtif . Pourtant je le ressentit dans tout mon corps . une rafale froide me parcouru de la tête aux pieds. des picotement dans l’échine ne me présageaient rien de bon. C'est alors que tout changea.

Qu'est ce que c'étais ?
Je n'avais même pas remis les lunettes que je tenais dans la main gauche. Alors pourquoi il faisais si noir ? Enfin , je devine qu'il y avais tellement de lumière que j'en devenais aveugle ... ou pas .
Je ne comprenais vraiment pas : j'étais devant Célestine, j'avais descendu les marches, fait quelques pas sur le pavé, et je m'étais demandé ce que tant de gens faisaient, tout de fourrure vêtue , alors qu'il ne devais pas faire moins que 15 degrés. Une odeur acre de brûlé, vint remplacer celle d’encens, du bois , du tissus , du métal , il y en avais de tout les parfums ... J'avais donc tourné la tête vers la provenance de cette fumé . C'est alors que cela se produisis : j'assistais a tout , cela s'assombris comme en plein jour , a croire que le soleil avait percé les nuages . Mais pas tout a fait ....

Je n'entendais plus rien. Pas une respiration. Je savais que mon ouïe me permettais de couvrir deux a trois kilomètres si je me concentrais assez ... J'arriverais a entendre le bruit d'une fourmi a cent maître si rien n'interférais. cela dis ... Rien .
Le néant .
Effrayant, malgré mon affection de la solitude .
Je sentais encore le froid , quelque rafales de vent soulevèrent les pans de cette veste piqué a un mort. tandis que j'avançais a tâtons sur un sol apparemment inégale. jusqu’à ce qu'un reflet bleu attire mon attention . C'étais discret , loin, attirant ... une sorte de lumière dansante... puis un clapotis d'eau ... étouffé aussitôt par le silence qui l'engloutit.
Je ne m'en rendis pas compte , mais je courais ... je courais vers ce bruit sans pouvoir m’arrêter: je n'aimais pas être seul. Ce que j'aimais c'étais être seul en étant entouré ... mais de loin .

Je ne savais combien j'avais couru. j'avais mal au torse , mes poumons me brûlaient ... jamais jusqu'alors je n'avais ressentit pareil douleur. Et pour une fois , mon souffle me sembla saccadé . Cependant j'avais un objectif , que je ne quittais pas de vue, qui s'approchais , sans que le décor ne change et que j'atteignis .

La porte que je venais d'ouvrir n'opposa aucune résistance pour révéler ce qui se cachais derrière. Toutefois , je ne parvins pas a distinguer ce qui s'y cachais . Ce que je vis fut ... de l'eau ... lumineuse. Le fond ? je n'aurais su dire si il y'en avais un ...
Rien n'etais visible a part le "bassin" creusé a même le sol.
Les lueurs bleuté émanaient de l'eau pour se perdre aux alentours. Je devinais un mur sur lequel se dessinais quelques arabesques avec ces rayonnements .
Toc Toc Toc
Un bruit étouffé de choc provenais du milieu du bassin . Quelque gargouillis me firent me hâter pour aller voir ce qui se passait a l’intérieur de ce large réservoir . A croire que quelqu'un s'y noyais .
Quelqu'un s'y noyais vraiment.
Un corps flottais a la surface , du moins la surface en dessous de la glace formé par l'eau . Tenus captif, se débattant contre ce qui semblais le tirer au fond, en essayant de casser ce qui le bloquais.
C'est alors sans réfléchir, que je projetais mon poing contre le givre m'attendant a sentir la glace craquer sous mes doigts, non pas mes phalange craquer sous l'effort . C'étais douloureux !
DAMNATION !
Je ne m’arrêtais pas pour autant , outre le fait que cette douleur étais des plus inhabituelle, la personne que je discernais dans l'eau étais pour l'instant la seule que j'avais rencontré depuis dix minutes .
Je levais mes yeux , faisant le tour de la "pièce" mais je ne vis rien ... je me relevais donc , me tenant les doigts , mais ressentant a peine l’élancement de mes doigts. Réessayant de casse le givre , cette fois avec le pied, qui fit céder la glace a la quatrième tentative ... au coté du brun qui commençais a sombrer .
J'introduisis mon bras meurtri par réflexe , dans l'eau froide, qui martyrisa ma peau avant d’anesthésier mes douleurs, tandis que hissais mon seul compagnon vers la petite ouverture que je continuais a creuser .

Il étais allongé sur le dos ... sur le sol . je l'avais retourné sur le coté pour le faire respirer, massé le torse pour lui élevé l'eau de ses poumons... je m’étais agenouillé a ses coté agissant rapidement , sans avoir le temps de m’étonner .
-Si c'est un rêve ce n'est pas le moment !

Je l'avais réveille , il toussota, cacheta , se releva puis
"Merci."
Et partit .
Pendant tout le temps que pris cette action , soit une minute, je n'avais pas bougé . Non pas entravé par le froid, ni la fatigue ... Mais la douleur .
Mes doigts étaient gelé, les phalanges cassé , mon pied trompé jusqu’à genoux , le mal que je ressentais dans les poumons encore présent , mais étrangement différent. Ma gorge semblais obstrué par un liquide que j'aurais inspiré par inadvertance ... a croire que c'étais moi qui m'étais noyé .
Cependant je ne poussais aucun son , n'exprimais pas cette géhenne.
Je ne comprenais plus rien !

"C'était vous tout à l'heure ? Quand j'ai appelé avant d'être... aspiré, attiré dans l'eau. Je ne sais pas trop."
j'étais encore tel qu'il m'avais laissé . A genoux me tenant le poignet regardant le sol ... l'air on ne peu plus sot .
je dus m'y reprendre a deux fois pour fermer la bouche . et a me relever . Ce fut a cet instant que le tout disparut.
Pas le décor non . La douleur .
Bon .
Partons de l’hypothèse que ... Tout étais étrange . Je devais chercher ce qui ne l’étais pas, pour ne pas bloquer sur chaque singularité . Commençons donc par : Lui.
Race ? ... j'ai beau humer je ne sens rien .
Mâle, Brun, maître 60 ou 70 , une vingtaine d'année , les yeux ... Bleu . Debout entrain de me parler .
"C'était vous tout à l'heure ? Quand j'ai appelé avant d'être... aspiré, attiré dans l'eau. Je ne sais pas trop."
avant d’être attiré dans l'eau ... Moi ?
"Je ne sais pas tout ce dont je me rappel c'est d'avoir entendus le son de l'eau . Vous savez ..."
Je n'eu pas le temps de terminer ma question, qu'une voix s'éleva derrière celui a qui je parlais. Comment se faisait il que je n'ai pas sentit sa présence? Ah oui j'oubliais ... tout est différent Ici (ou je ne sais pas )
"Hey Nahel. Je me réveille et je me retrouve là. T'as pas de meilleures idées que de t'introduire dans la piscine en pleine nuit ?"
Bien .
Je rêvais certainement . Un rêve réaliste, ou je ressentais tout, mais ce n'étais qu'un rêve .
"Vous... Vous pouvez le voir ? Lui, là ?"
"une apparition verdâtre, nudiste, flottant dans l'air et te demandant pourquoi vous l'aviez réveillé ? a moins que ce ne soit pas vous Nahel... Oui je la vois ."
Maintenant que j'étais d'accord avec moi même que ce n'étais point la réalité, il m'étais plus simple d'agir . C'étais surement un tour d'Anastasi ... une quelconque incantation .
"Je ne vois que lui de toute maniéré ... a part vous et ... l'eau ..."
Je le désignais, puis indiquais le bassin.
"On aurais peut être besoin de lumière..."
Et la lumière fut . Faible pour commencer ... puis plus clair ... juste un tout petit peu. elle me permis de mieux discerner "Nahel" , et estompa un peu l" apparition" .
"Voila qui est mieux"
dis je en haussant un sourcil.

Il l'aperçus de loin, d'abord ombre fantomatique se glissant parmi ses semblables sans pour autant se mêler à leurs présence, seul sa silhouette semblait luire d'une lueur intérieur qui semblait à mes pupilles le plus précieux des trésors.
L'ombre se fit plus présente, les contours se dessinant avec plus de netteté sur le font décoloré de l'univers. Je n'apercevais son visage et pourtant je ne pouvais me tromper sur son identité, seul ça personne avait cet effet la sur le tambourinement saccadé de mon cœur.

Il approchait toujours de cette démarche que je lui connaissait tant, comme si chaqu'un de ses pas n'était qu'une réaffirmation de son être. Il était la séduction même.

Je clignais des yeux gêné par un grain de sable inopportun pour les rouvrir un court instant plus tard. Intervalle de temps si bref et qui pourtant m'avais volé ma vision de rêve. Rêve qui pris une tournure bien plus désagréable et si étrange qu'elle chassa la chaleur naissante dans mon bas ventre pour faire naître un froid désagréable.

Si Vaen avait été présent et il l'avait bien été je ne pus que le chercher du regard. Pourtant tout était trop limpide et c'est bien ça qui me faisait frissonner. Sa silhouette virile et élégante avait fait place à....Je clignais a nouveau des yeux avec insistance, ce devait être un mirage, le pire des mirages qui commençait à me donner la chaire de poule.

Pourtant, mes yeux ne pouvait se tromper, mes sens ne pouvaient à ce point me jouer des tours. Mon odorat percevait son odeur suave, son parfum si enivrant. Ma vue ne pouvait se méprendre sur le reflet de ses yeux, ni sur son expression de fausse indifférence que je chérissait tout autant que sa peau de glace.
C'était lui...Mais...ma conscience ne voulait pas accepter ce qui pourtant s'imposait à moi.

Vaen vêtu d'une robe turquoise et portant des escarpins ne pouvait être que le pire des cauchemars.

Pourtant, j'étais bien là, frissonnant d'un certains dégouts. Son visage entouré de frous frous de dentel, ne pouvait être qu'une vision cauchemardesque, quand a ses souliers...rêvais-je ou se déhanchait-il donc d'une manière...vulgaire.

...

Je ressenti une vive douleur à la tête comme si Vaen venait de m'assenez un coup de son sac à main à paillette. Si du moins ce sac à paillette contenait quelques briques.

Par pure réflexe je me massa le crâne alors que ma vision un instant obscurcie revenait à la normal pour découvrir les pieds d'une table qui se trouvait dans un paisible salon devant un magnifique divan qui devait venir tout droit des encombrants.

Un soupir de soulagement passa mes lèvres alors que je bénissait le plancher de m'avoir si brutalement arraché à se cauchermard des plus abominable. Pourtant, je ne parvenais pas vraiment à chasser cette vision des plus répugnantes, des frissons continuaient à me parcourir le corps alors que le frou frou des dentels de cette "chose" que portait mon amant semblait persister à envahir mes oreilles.

...

Dix minutes s'étaient écoulées, juste le temps d'enfiler une paire de bottes et de me glisser dans la rue. Il faisait un temps maussade qui ne parvenait pas à chasser mes visions ni a me changer les idées. C'était un fait, je n'aimais pas cette ville. Il y faisait soit trop gris, soit trop chaud, soit trop humide et ses habitants était une véritable répulsion pour le moindre de mes sens.
Mais, je m'y accommodais.

La rue n'étais pas déserte pour une fois et fait encore plus marquant, je me dirigeais droit vers cette populace, presque ravi de me joindre à leurs tumultes. Me demandant avec amusement si je ne devenais pas aussi irascible et asocial que mon chère Comte. Mais il était une certitude, me mêler a ces Modernis pure souches me permettrais de penser à autre chose qu'à MON vampire vêtu d'une robes et de jupons et tout était certainement mieux que cela.

Je resserra le col de ma chemise contre mon cou dans un geste purement inutile étant donné la façon légère dont j'étais vêtu. Il ne m' avais pourtant pas sembler qu'il faisiat vraiment froid. Mais ce petit vent était des plus désagréable.

Mon pied glissa, certainement sur une plaque de verglas que je n'avais pourtant pas vu...Avait il neigé d'ailleurs...et...il y avait au moins 8°C...Mes questions sur le plan météorologique furent balayé par un désagréable frissonnement qui n'était peut etre pas seulement dus au froids qui semblait étreindre mon corps tel une gangue de glace.
Il m'avait semblez glissé et tombé...Mais, peut on tomber vers le haut. Car il me semblait plutôt être aspiré vers le haut. Si non qu'étais ce que cette lumière vive juste au dessus de moi.

J'aurais voulu me débattre, mais mes membres semblaient aussi lourd que du plomb et si j'avais un jour ressentit le moindre picotement dans les doigts je ne sentais absolument plus rien comme ci ce corps n'était pas le mien. On aurait mis mon esprit dans une statue que ça n'aurait pas eu la moindre différence [ si du moins la statue était superbe ]

L'obscurité.

Oui je me dirigeais bien vers un point lumineux un instant plus tard, mais il avait quelques peut éte absorber par l'obscurité, une obscurité qui me semblait épaisse, étouffante, presque collante. Avec un effort qui me parut surhumain, j'arrivai à bouger la main, puis le bras, c'était comme si mon corps était ficelé à je ne sais quoi et que chaque mouvement m'était pénible. Je ne fut presque étonné de sentir une substance étrange sur mon visage, colante et...Une grimace fit place sur mes traits alors que mes doigts palpait l'espèce de...

Oui, c'était ça l'espèce de toile d'araignée particulièrement gluante qui me recouvrait le corps. Un rire nerveux aurait presque pus se faire entendre si du moins je n'étais pas ostensiblement en train d'étouffer. Déjà les force semblait me manquer...c'était définitivement con comme situation.

Oui c'étais mieux .
La lumière commandé, semblais émaner de bougies, plein de bougies qui n'avaient pas de présence réel, plutôt un halo lointain... Ce qu'elle éclairais , n'étais pas plus matériel. Je me savais dans une pièce, cependant je n'en voyais pas le mur, les portes ou les fenêtre non plus. Le sol n'était pas régulier .De la terre battue ? ça en avais la couleur du moins.
Le bassin circulaire a ma gauche, reflétais les rayon du "je ne sais" quoi sur sa surface gelé ... en plus de la lumière bleu qui continuais a émaner de ses profondeurs. Chose étrange car on ne voyais pas son fond. De grosses pierres l'encerclaient . Des pierres blanches . Elles formaient une sorte de rempart et du coté qui me faisais face se dressais une grande croix. Blanche aussi ... luisante.
Je continuais a analyser lentement. M'étant a peine rendus compte de l’absence de l'autre, qui revenais en courant ... comme il étais partit .
"Je ne sais pas où il, ou elle, est... Mais ça commence à m'intriguer. On devrait trouver un moyen de sortir. Je n'ai vu aucune ouverture nulle part. On devrait se diviser la pièce pour aller plus vite. Mais au fait... Par où êtes vous entré ? Est-ce que vous êtes apparu comme ça ou bien est ce que vous avez ouvert une porte, une fenêtre ?"
Faisait il partie de mon imagination? De cette incantation (si c'en étais une)?
Je continuais a l'observer , m'approchant de lui, en pensant a ce que Anastasi avait pu me faire . Car oui ! j'en étais convaincu, c'étais son oeuvre.
"Ce que vous cherchez... vous trouverez ."
Je me rappelais de ces paroles , de l'éclat de ses yeux malicieux... Des yeux que je revoyais en fixant l’être qui se trouvais devant moi.

Il étais réel. Du moins la peau de son visage que je sentais sous mes doigts l'était. ses pupilles avaient
-Vous connaissez Anastasi... Ou Celestine ?
Oui je l'avais entendus . Bien sûre que je l'avais compris . Mais pour une raison ... inhabituelle... je ne voulais pas faire ce que je DEVAIS a savoir : lui répondre. Mon esprit n'étais pas performant. Il avait parlé de quelqu'un d'autre ? Et alors ... On étais dans un monde parallèle , sûrement un rêve ou j'étais un humain... Car je ne croyais pas a la magie ... Mais je savais que les pouvoirs existaient... Oh que oui j'y croyais .
J'en cherchais un justement . Celui qui allais m'aider a reconquérir ma ville. Certainement la raison de ma présence ici d’après mes conclusions .
-Bon . On va pas rester la a ne rien faire. Apparemment on doit chercher quelque chose ... ou quelqu'un .
Ce quelqu'un pouvais très bien être lui. Cela dis ... Je le saurais bien assez tôt. Après l'avoir quelque peu cuisiné .
-Donc. Suis moi
dis je en me dirigeant vers ce que j’espérais être le chemin que j'avais emprunté pour venir .

J'avais raison. Ou alors il y avais plus qu'une porte.
On trouva rapidement celle qu'on franchit pour atterrir exactement dans le même atmosphère qu'on venais de quitter. Voila qui nous avançais. La lumière qui m’intriguais s'avérais s’amener du plafond . D'un point dont j'étais le centre et qui se propageais en s’estampent .
Bientôt le noir qui nous entourais s'épaississais je n'aurais su dire comment , car notre cocon illuminé continuais a nous entourer ... Jusqu’à ce que l’atmosphère change ostensiblement, devenant plus fraîche, puis glaciale... Comment est ce que le froid pouvait être étouffante ?
Celui si commença a me peser ... Comme si l’oxygéné qui d'habitude ne me servais qu'a respirer les odeurs, se ratifiais.

-Il ... y a ... quelqu'un ?
J'avais du mal a parler haletant. Toutefois après dix minutes de marche dans une atmosphère pesante , une obscurité de plus en plus palpable, et au moment ou j'avais décidé que revenir sur nos pas (si c'étais possible) étais la meilleur solution j'entendis un gémissement ....
Un gémissement que j'aurais connus entre des millier .
-MIKA !!!!
Je parvins a crier ... malgré cette fatigue qui m'entourais . Un regain d'énergie , et d’adrénaline... je ne pensais même plus quand mes jambes se mirent a courir instinctivement arrivent tout droit vers ... des fils gluant qui m’entourèrent... M'emprisonnant.

Pour seule réponse, Nahel eut le droit à une autre question. Là, il fronça les sourcils. Il ne comprenait peut être pas grand chose à la situation, mail il pigeait au moins que cet homme en savait plus que lui. Finalement, il ferait bien de paraitre pour plus bête qu'il ne l'était. Ca pourrait à l'occasion lui sauver la vie.
Nahel secoua la tête, se triturant la lèvre inférieure avec ses dents.

"Non, personne de ce nom. Pourquoi ?"

Il prit un air curieux. Est-ce que cette Célestine était la personne qu'il avait entraperçue. Ca lui semblait suspect, cette question.
Il décréta ensuite qu'il était préférable de partir en exploration, ainsi que l'avait suggéré Nahel. Ce dernier sourit et hocha doucement la tête, comme si c'était là une innovation grandiose.

"Oui, très bonne idée !"

Et obéissant, il suivit. Tous les deux finirent par tomber sur une porte. La lumière aidait vraiment ! Sauf si c'était lui qui avait fait apparaitre le passage.
Nahel et son "guide" pénétrèrent dans un endroit guère moins lugubre que le précédent. Et en plus, il faisait un froid de canard. Nahel regretta de ne pas avoir pris un gilet pour compléter son t-shirt. Il lui semblait qu'il allait finir complètement raide, les muscles gelés. Il grelottait violemment mais ça ne le réchauffait pas du tout. Claquant des dents, il s'y repris à trois froid pour tenter de prononcer quelque chose. Son guide ne semblait pas tant souffrir des températures. Mais il n'eut pas le temps d'émettre le moindre son qu'un "MIKA !" le coupa. Et la lumière s'éloigna. Nahel resta comme un con, cloué sur place. Qu'est-ce qui se passait là ? Il y avait du danger ? Il n'était qu'un humain, fallait pas abuser ! Il s'efforçait déjà de survivre dans ce climat gothikien.
Le jeune homme ne tenait cependant pas à mourir seul, alors il se mit à courir à la suite de l'autre, vers la lumière. Et pila à temps.

Nahel tendit doucement son index, puis se ravisa. Il se contenta de souffler sur le fil, faisant vibrer délicatement toute la toile. Il suivit les mouvements des yeux, tâchant de ne pas se faire avoir par ceux causés par les deux prisonniers. Et il la trouva. Grosse, immonde, à peine visible, avec des tas d'yeux blancs globuleux, des pattes velues. Il en frissonna. C'était dégueulasse. Il semblait bien que le gêne LaPluie n'était pas favorable aux araignées. Le jeune homme recula doucement, alors qu'elle descendait en rappel, les pattes écartées. Ca aurait été mignon et rigolo... si elle avait eut la taille de son pouce. Finalement, il y eut le face à face. Nahel déglutit, tâchant de ne pas vomir. Enfin, ça l'aurait peut être fait déguerpir.

"Gentille bébête... Gnn..."

Il bougea à nouveau sa jambe vers l'arrière, mais son pied ne toucha pas le sol. Il se trouva soulevé par la taille, presque avec délicatesse. C'était si fort que ça une araignée. Nahel jeta un stupide coup d'œil en direction de Joy. Mais bien entendu, le fantôme ne pouvait rien faire. D'ailleurs, il admirait ses ongles éthérés. Il y avait longtemps qu'il avait arrêté de se faire du souci pour Nahel. Un peu fataliste ? Bé oui.
L'araignée et lui échangèrent un long regard qui donna une nausée presque irrépressible à Nahel. Le jeune homme fourra la main dans sa sacoche et vomit sur les yeux. La bestiole s'agita, le secouant un peu. Mais tant pis. Il sortit une fiole et profita qu'elle avait la gueule ou il ne savait pas comment on appelait ça, ouverte, pour lui balancer l'objet entre les... dents ? Elle se figea... s'agita, le laissa tomber sur le sol. Nahel en eut mal au cul, la douleur lui remontant dans la colonne vertébrale. Elle allait souffrir. Longtemps. Mais en attendant, elle allait rester un peu inerte et paralysée. Tout en souffrant du feu des dieux.
L'araignée s'écroula sur le dos, bavant, avec des spasmes, la totale. Peut être que la moitié de la fiole aurait suffi. Et puis, elle cessa de bouger. Voilà, la paralysie. Dans quelques longues heures de brûlure musculaire, elle crèverait.

"Bon. Heu... J'ai rien pour vous libérer moi."

Joy intervint, montrant du doigt l'araignée.

"Tu plaisante là ? Bon."

Nahel s'approcha avec son couteau multi fonction de l'araignée. Et se mit à entailler une de ses pattes. Oh c'était vraiment affreux. La nausée revenait, en plus il avait le sale goût de sa bouffe régurgitée sur la langue. Et il en mit du temps, à couper une patte avec son petit couteau de merde. Le sang giclait pas mal, vu que la créature n'était pas morte. Super ragoûtant. Mais il réussit à éviter la plupart du sang, ne tâchant qu'un peu de son t-shirt et son jean. Ses saintes baskets blanches s'en sortirent indemnes.
Ceci fait, il l'utilisa pour couper les fils, les enrouler autour de sa perche improvisée. Jusqu'à dégager les deux autres hommes. Quand il eut fini, essoufflé, il jeta la patte dans un coin et se plia en deux, les mains sur les genoux. Là, il écarquilla les yeux.

"ET MERDE !"

Oui, la patte avait goutté sur ses saintes baskets blanches.

[ six jours sept heures et deux minutes ]

J'étouffai à petit feu, essayant de garder mon sang froid et de respirer le plus lentement possible, mais ces bon principe ne servait pas à grand chose, j'étais saucissonné et plus à l'étroit que je ne l'avais jamais été. Mes poumon semblaient me brûler à chaque goulée d'un air putréfié et presque imaginaire.

Une pensée à demi délirante me fit sourire intérieurement. J'avais pensé mourir de tas de façon, mais certainement pas de celle-ci. Il n'y avait certainement rien d'hilarant à penser ça et pourtant, j'en aurait bien ris, si je n'était pas en train de crever. Un recoin de mes pensées, cherchant peut être un échappatoire, me fit remarquer que je dormait certainement saucissonné dans les couvertures. Mais ça ne changeait rien à la douleur.

Je crus vaguement entendre prononcé mon nom, mais j'avais aussi l'impression d'entendre mes côtes compressées me demander de mettre fin à cette mascarade.
J'avais froid et pourtant chaud en même temps et si je n'avais été couvert de fil gluant une transpiration moite se serait déposée sur mon front. J'avais de ces filles jusque dans la bouche, ils avaient un goût écoeurant, poisseux, une sorte de mélange entre le cadavre et le moisi avec un soupçon de veille poussière et de renfermé. Pourtant, je mâchait consciencieusement étouffant un peut plus et ne sachant si mon effort avait le moindre effet.

Les ténèbres me happaient, j'avais toujours pensé qu'elle m'apportait réconfort et soulagement. Ce n'était malheureusement pas le cas. J'étais plutôt engourdi dans un état de semi-veille ou la réalité ne semblait que plus présente, mais avec des zone d'obscurité. Ainsi, j'étais pleinement conscient des douleurs que je ressentait, il me semblait également entendre des voix, du bruit, mais étouffé lointain, que je ne percevait qu'en cessant de mâcher mon délicieux repas de spaghettis arachnide, par contre le temps ne semblait plus avoir grande importance, il était juste long.

La bouche emplie d'une espèce de pâte gluante, je ne pus qu'avaler, craché n'étant disponible dans mes options, seulement, le mélange ne passa pas vraiment aussi bien qu'espérer, si seulement j'avais espérer quelques choses. L'angoisse monta d'un cran, j'étouffai un peut plus encore que précédemment. L'idée de bouffer ma carapace de fil histoire de faire un trou et de respirer n'était pour finir pas la bonne solution.

Je m'agita désespérer durant un bref instant avant de perdre toute force.

...

J'entendis un souffle. et si j'entendais c'est que je n'était pas mort. C'était une bonne nouvel me sembla t'il. J'ouvris les yeux avant de respirer. Une respiration laborieuse et douloureuse qui eu pour effet de me faire tourner la tête mais surtout de me faire tousser.
J'étouffais une fois de plus avant d'enfoncer mes doigts dans la gorge jusqu'à trouver ce qui obstruait le conduit. J'en ressortit une boule de fil répugnante que je laissa tomber devant moi.
J'étais à quatre pattes, me sentant bien incapable de faire quoi que ce soit d'autre que de respirer en toussant.

"ET MERDE"

Mon regard se leva vers la voix si poétique pour voire un jeune homme qui...fixait ses chaussure légèrement tachée de sang. J'y regarda d'ailleurs a deux fois, ne comprenant pas ce que l'expression venait faire dans le contexte alors que j'avais aperçus la bestiole de mes cauchemars gisant sur le dos ( Non, Mika ne veux pas faire référence à Vaen)

Je me passa la main sur le visage puis dans les cheveux, comme si je tentais de remettre de l'ordre dans mes cheveux, ce n'était pas le cas et si ça l'avait été, ça aurait, pour une fois été une réussite, ce gel était du tonnerre !

- Moi c'est Mika-el....Merci pour "ton coup de main"

Oui, mais non...lui dire qu'il m'avais sauver la vie alors que je ne le connaissait pas n'était pas dans mes moyens.

C'est là que je l'aperçus et au premier regard je ne le reconnu pas. Un mec, banale ou presque avec des lunette et vestimentairement humain. D'ailleurs, il aurait pus écrire sur son front, je suis un humain sans importance, ne me regarder pas.
Je manqua a nouveau de m'étrangler en le reconnaissant et ne pus m'empêcher de rire. certainement un effet post-traumatique de ce que je venais d'endurer. Moi qui avait horreur d'être privé de mes mouvement. J'en avais encore des frisson dans le dos, sans parler de mes côtes, d'ailleurs je cessa rapidement de rire, c'était trop douloureux.

Ses yeux étaient braqué sur les lignes qu’il parcourait, les mots qu’il lisait, fébrilement il tourna la page pour continuer a déchiffrer cette écriture calligraphique fine et penché. Sur la reliure en cuir on pouvais distingué en lettre d’or

Le jeune vampire eu le souffle coupé un instant, quand il commença a lire la lettre P ! Tellement de pouvoirs … Il se laissa aller contre le fauteuil en velours noir sur lequel il avait pris place , et sentit l’excitation le reprendre en voyant le R majuscule écris a coté de la prochaine définition qu’il allait attaquer. Il savait pour l’avoir lu dans l’annexe ce que cela insinuais, avant même de le lire dans le long paragraphe qui suivis :

Projection : R, Tk.
Pouvoir d’une grande rareté (R) , la projection a longtemps été considéré comme un mythe, une de ces facultés illusoires qu’on attribuais aux vampires. Cependant deux cas verdicts ont été recensés au cour de ce dernier millénaire. Tel toute habilité exceptionnel celle si demande beaucoup de pratique, et de force physique. Aussi, d’après la légende, ce sont les femmes qui héritent de La Projection.
Ce pouvoir est un particulier de la Télékinésie, il requiert l’utilisation d’une grande partie du cerveau, ainsi qu’une concentration élevé, conférant à son possesseur la possibilité d’envoyer l’âme de son vis-à-vis dans une réalité alternative. D’après les dires recueillit et l’enquête de l’illustre Payton Wells, on sait que ce monde virtuel est une projection de l’inconscient du sujet dans la vie réelle, toutefois loin d’être imaginaire, c’est une sorte de vérité parallèle.
En effet, en subissant ce « sort », on se retrouve transporté quelque part entre concret et illusoire. Le détenteur du don peut alors choisir le dessin qu’il veut atteindre, torturer, exalter, aider le sujet à revisiter son conscient, ou sombrer dans la folie. Ces actions entrainent des réactions physiques qui subsistent après le réveil de cette pseudo transe.
On arrive a …

Il ne put lire la fin du paragraphe, tendant l’oreille il perçus un bruit de pas, qu’il identifia comme celui de son grand père, ce fut alors avec toute la rapidité et l’agilité qu’il avait apprit pendant ces 10 dernière années, qu’il remit l’ouvrage la ou il l’avait prit un instant plutôt dans l’étagère du bas, mémorisant le numéros de la pages ou il s’était arrêté.
-Thanatos Vaën Von Nyx . Je sais que vous êtes la !
La voix glacial du chef du clan Von Nyx tonna dans la pièce avant que l’interpelé ne put emprunter la porte de service. Droit comme un i, Vaën se releva, retournant au milieu de la pièce s’apprêtant a subir le sadisme de son ancêtre. D’après le sourire qu’il vit sur ses lèvres il allais en pâtir.

Dommage que cette fois il se soit fait prendre. Pourtant le reste de la journée qu’il passa dans la grande tour exposé au soleil pour punir son affront ne fut pas aussi pénible qu’on l’avait espéré : les quelques lignes qu’il avait lu étaient gravé en sa mémoire …

***

Je me réveillais en étouffant, quelque chose m’obstruais la gorge, quelque chose de gluant, la même chose qui maintenait mon corps inerte.
Je fus déconcerté de me trouver soulevé du sol enroulé dans ce qui semblais être des fils gluant, entouré par … rien , du froid, une lueur de lumière, et le vide .
Mikaël . J’entendais sa voix , et me débattit me rappelant que j’avais atterrit ici alors que j'essais de l’aider, c’est la qu’une autre voix se mêla a la conversation, mes yeux se posèrent sur des taches floue blanches maculé de rouge, déformé par les verres que je portais encore, puis le sol s’approcha dangereusement vite , jusqu’à me percuter de plein fouet.

Je comprenais maintenant !
Tout me revint d’un coup quand ma tête toucha le sol dans un bruit sourd. Me tenant le crâne je me relevais, Mikaël étais la, l’humain Nahel aussi , Et … son fantôme. Mais je ne me concentrait pas sur leurs visages pour voir leurs expression. Je devais m’assurer que j’avais raison.
-Célestine !
Criais je
-Anastasi !
Je m’époumonais encore quelque temps a hurler ces deux noms. Avant d’entendre en réponse , un léger rire de femme.
-Bravo Vaën (je grinçais des dents devant cette familiarité) Je vois que vous avez compris… Beaucoup n’y arrivent pas. (Ses paroles provenaient de toute part. Elle était omniprésente) Ou alors préfèrent … profiter des avantages de cette situation.
-Qu’est ce que vous voulez ? !
Je criais toujours, puisque je m’adressais a une personne invisible je ne contrôlais plus le volume de ma voix.
-Non qu’est ce que vous voulez ?
C’était elle qui m’avait envoyé ce souvenir, je m’en rappelais maintenant mais il était lointain, perturbant et incertain. Devant mon mutisme elle continua .
-Vous m’avez demandé mon aide Thanatos Erebos. Une aide que je vous accepte volontiers. Vous voulez Gothic City ? (elle ne me laissa même pas le temps de répondre) Vous l’aurez, vous arriverez a la libérer, vous pourrez reprendre votre titre de compte…Cependant pas de la manière que vous aviez imaginé. Il ne suffit pas d’avoir le pouvoir pour régner, il faut le comprendre.
-Vous m’avez projeté dans mon propre esprit ?
- Connaissez-vous vous-même. Vous y trouverez la solution.
-Non attendez ! Et pourquoi est ce qu'ils sont la eux?
je fis un geste autour de moi, et attendis sa réponse... qui retentit amusé.
-L'un d'eux est la, parce que je voulais m'assurer que vous ne deviendriez pas fou tout seul... ne sachant pas que l'autre allait apparaitre sous votre commandement.
Conneries, elle aimait les sorties dramatiques. Je me passais la main dans les cheveux, percevant la petite inflexion dans la voix de cette vampiresse, signalant qu’elle s’était « déconnecté ».
Soupirant de frustration je me retournais vers mes camarades
-Je hais les femmes.

[on comprendras plus par la suite]

[Ca alors, Vaen a été petit ! XD]


Nahel était tout concentré sur le désastre de ses baskets quand il entendit une voix à moitié étouffée. Il releva la tête, découvrant le fameux « MIKA ! ». Nahel pressa ses lèvres l'une contre l'autre. Mika-el. Ouais, il avait pas l'air en forme le pauvre. Son fantôme vint flotter à côté de Mika-el, l'observant avec curiosité, son doigt transparent posé sur sa lèvre impalpable.

« Moi c'est Na...hel. Et lui Joy. Salut. Et... De rien. J'ai eu de la chance. Elle s'est presque tuée toute seule. »

Son ton était un peu sec, ce qui était contraire à sa volonté, mais il se trouvait atterré par l'état de ses chaussures chéries. Le temps qu'il puisse atteindre un pressing, ce serait foutu. Les tâches seraient trop incrustées.
Il ne s'étala pas sur la façon dont il avait sauvé la mise à son compagnon et à ce Mikaël. Nahel préférait éviter de montrer ses aptitudes. Plutôt passer pour un con, c'était sa spécialité. Le jeune homme se rendit compte qu'il était bien malaisé dans le groupe. Mikaël et l'autre dont il ignorait toujours le nom connaissaient tous deux le sien. Et ils devaient aussi se connaître. En clair, il était désavantagé, et il n'aimait pas ça. Parce qu'il était dans un environnement qui lui était totalement inconnu. Ca allait être plus difficile de se faire passer pour ce qu'il n'était pas. Plus difficile de survivre aussi. Non, ça n'allait pas du tout.

Nahel sursauta, perdu dans ses pensées, lorsque son premier compagnon se mit à crier des noms de femme. Le jeune homme s'attendait à voir surgir deux filles de l'obscurité, ondulant des épaules, genre prédatrices, d'autres horreurs fantastiques prêtent à les tuer. Cet endroit lui avait jusque là été hostile. Et il recommençait à grelotter de froid, la chaleur due à sa récente action l'avait quitté. Lâche.
Une voix féminine s'éleva, prononçant ce qui semblait être un nom. Nahel posa ses yeux sur son compagnon non identifié. Vaën. Il suivit attentivement le reste de la conversation, en faisant semblant d'inspecter ses vêtements tâchés, recouvrant son visage de buée de façon régulière, à chaque fois que son haleine chaude percutait l'atmosphère glaciale.
Il apprit plusieurs choses très intéressantes. Des choses dont il pourrait aisément se servir contre Vaën si jamais il devenait dangereux. Il n'avait pas encore d'idée précise à ce sujet, mais le savoir, c'est le pouvoir. D'abord, cette Célestine ou Anastasie, ou quelque soit son véritable nom, les avait envoyé ici. Tous les deux. Ils semblaient être dans l'esprit de Vaën. Cela expliquait la présence de Joy, du moins, cela la légitimait. Ainsi, seul son esprit devait être réquisitionné. En toute logique, son corps était encore à Modernis State. Pourvu que son frère chéri ne soit pas inquiété si jamais on l'emmenait à l'hôpital. Surtout pour une histoire de pouvoir. Il apprit que Vaën voulait conquérir Gothik City. Cela, il s'en fichait pas mal. Il ressentit une grande colère, qu'il cacha. Putain de merde ! Et s'il mourait à cause de ces conneries ? Son petit frère serait abandonné, perdu sans lui ! C'était certain ! Mais il comprit aussi que Vaën contrôlait ce monde, parce qu'il avait fait venir Mikaël de sa propre volonté. Il avait tout intérêt à le renvoyer chez lui, dans son corps ! Il n'avait absolument rien à faire ici et ne désirait pas aider un mec à prendre le pouvoir. En plus... Il arrêta de frotter une tâche de sang sur son jean, réalisant soudain. Vaën était un vampire. C'était obligé. Ca ne pouvait pas en être autrement. Il leva les yeux sur lui alors que la voix de Célestine venait de cesser de se faire entendre. Il les ramena sur son t-shirt quand le vampire se tourna vers eux. Fais chier ! Il fit semblant d'avoir l'air surpris. Faire semblant était un domaine où il excellait.

« Ahah ! »

Il ne savait pas si même un esprit très stupide pouvait y voir quelque chose de drôle, mais c'était tout ce qu'il avait trouvé. Il se racla la gorge et se détourna pour avoir une petite conversation télépathique avec Joy. Ce n'était pas une vrai conversation télépathique, mais par le regard, ils se comprenaient. Le fantôme s'en alla, à l'opposé de la piscine. Nahel proposa de le suivre.

« Il doit sentir une sortie ! »

Il jouait bien le mec qui n'avait rien pigé. Les choses avaient changé. Ils n'étaient plus deux pauvres âmes enfermées contre leur volonté. Chercher une sortie ne suffisait pas. Vaën avait un but, quelque chose à faire ici. Nahel était certain qu'il allait devoir réussir. Une question se posait : pouvait il mourir ? Si oui, est ce que cela le ferait retourner dans son corps ? Dans ce cas, il était prêt à se tuer tout de suite, en s'empalant sur une des pinces de l'araignée ! Sauf si mourir ici signifiait mourir aussi dans la réalité.
Alors qu'il réalisait peu à peu dans quelle merde noire il se trouvait, Nahel shoota un petit caillou. L'écho que cela produisit était étrange. Il regarda autour de lui, aidé par la lueur fantomatique de Joy, qui ne bougeait plus. Tout était très sombre, mais la résonance de l'endroit ne pouvait lui laisser le moindre doute. Ils n'étaient plus dans un couloir, mais dans une pièce.
A cet instant, comme dans tout bon film d'aventure, une paroi tomba derrière Vaën et Mikaël, les enfermant. Joie.

« HA ! »

Il mit les mains dans ses cheveux, exagérant un peu sa panique. Enfin, c'était flippant. Il n'avait pas réellement peur, c'était plutôt de la consternation, de l'exaspération. RAS LE BOL !

« Par ici ! »

Nahel se tourna vers Joy, qui flottait à quelque mètres. Il rejoignit son fantôme et contempla ce qu'il avait trouvé. Une espèce de pierre, épaisse, rectangulaire, qui lui arrivait à la taille. Le minéral reposait sur l'une de ses largeurs. Joy éclairait des formes creusées dans la roche. Il y avait un carré, un rectangle, un losange, d'autres formes un peu plus complexes mais géométriques. Et puis, dans un creux plus profond, il trouva des formes sculptées elles aussi dans la pierre. Carrés, rectangles, triangles, en nombre inégal. Ca semblait assez simple au premier abord. Sans faire attention aux autres, Nahel fit la chose la plus simple qui soit. Il mit un carré dans le carré, un rectangle dans le rectangle, deux triangles pour faire le losange. Et quand il s'attaqua aux formes plus complexes, il eut tôt fait de voir qu'il n'avait pas assez de figures. Comble du malheur, quand il eut déposé l'un des nombreux derniers triangles restant, plus par dépit qu'autre chose, le plafond s'ébranla. Il ferma les paupières et soupira, énervé. Non. NON PAS CA ! Ce n'était pas POSSIBLE !

Le jeune homme trembla un peu et ne prit même pas la peine de lever la tête. Ils allaient finir écrabouillés comme des crêpes s'ils ne parvenaient pas à résoudre cette énigme toute bête. Il en vint à maudire ce Vaën. C'était son esprit, alors pourquoi ils s'infligeait des trucs comme ça ? Pourquoi il voulait les tuer ? Il était masochiste ?!

Mon hilarité passagère fut donc balayé par une dérangeante douleur au niveau des côtes, je n'en demeurait pas moins les larmes aux yeux. Vaen n'avait jamais été doué pour jouer dans le domaine du ridicule, mais là, je devais l'admettre il excellait. C'était certainement les lunettes qu'il portait qui donnait tout son « charme » à son personnage. Le genre de lunette aux verres opaques et si épais qu'on se demandait bien comment on pouvait encore voire à travers. Ça lui donnait un air d'employé mal rasé...

Mon attention fut tout de même détourné de ce spectacle. Dommage, j'étais persuadé que bientôt mon Amour m'aurait divertit avec, qui sais, un stylo bille et un questionnaire sur les produits d'entretien à moins que ce ne fut sur le taux d'imposition de la vie à Modernis et sur le mécontentement de ses citoyens modèles dont je faisais bien entendu partie.

« Moi c'est Na...hel. Et lui Joy. Salut. Et... De rien. J'ai eu de la chance. Elle s'est presque tuée toute seule.

Mon regard se posa sur le jeune homme aux magnifique chaussure, tachées. Il se fichait de moi ?! La question n'alla pas plus loin étant donné que j'aperçus...Quoi au juste ? Un spectre, un fantôme, un truc manquant de consistance et à l'expression pas forcément plaisante. Si du moins un de ces genre de truc éphémère peut avoir une expression sympathique.
Apparemment, je devais être le seul à trouver sa « consistance »étrange. Enfin quoi ? C'était pas le genre de truc qu'on croisait tout les jours. Na-hel semblait pourtant trouvé sa présence normal...Quand à Vaen...

Je quittais, à regret « Joy » des yeux, joli nom, bien joyeux pour un « fantômes » ou quoi que ça pouvait bien être. L'araignée gisait dans une posture grotesque quelques mètres plus loin et je ne pus m'empêcher d'avoir une expression de dégout. Son ventre poilu, ses tentacule dont une manquait, un rien baveuse et sanguinolente.

Toute seule...Quel brave bête

L'intonation suspicieuse de ma voix s'inclina vers un ton amusé alors que j'accordai à Nahel un sourire amusé tout en me redressant. Ces arachnides avaient vraiment beaucoup de bon sens pour se suicider face à un adversaire aussi redoutable que le preux humain qui me faisait face.


-Célestine ! Anastasi !


Le dialogue s'engagea alors que je ne comprenais pas vraiment de quoi il en retournait.

-Vous m’avez demandé mon aide Thanatos Erebos. Une aide que je vous accepte volontiers. Vous voulez Gothic City ? Vous l’aurez, vous arriverez a la libérer, vous pourrez reprendre votre titre de compte…

Si le nom de Erebos me fit quelques peux grimacer, la suite m'interpela vivement et je ne pus m'empêcher de regarder Vaen avec intérêt, non pas parce que les vêtement qu'il avait choisi le mettait en valeur, ce qui n'était pas le cas. Mais parce que sa réaction m'intéressait. Gothik...Qu'avait il encore été imaginer...

Le reste de cette agréable conversation me fit... « penser, croire, imaginer, savoir ? » que j'avais actuellement la grande chance d'être dans l'esprit de mon très chère vampire d'amant, ce qui éclipsa momentanément les question de possession de Gothik.

Il faut dire, le pouvoir m'interpelait fort peux et je me fichait de gouverner Gothik ou non, même si la ville des Nocturnes était chère a mon cœur, je n'en ferais tout de même pas tout un plat.

Par contre, savoir que j'étais actuellement sous une quelconque emprise dans l'imaginaire de « dieu sais qui »...Enfin, non, dieu ne devait pas en savoir grand chose, par contre, celui que je dardais du regard semblait en savoir un peut plus.

Un rire un rien dénue de joie se fit entendre, apparemment Nahel ne savait pas vraiment quel réaction avoir face à...ce « dialogue » et lui et son compagnon finirent par décider d'aller voire plus loin si les gens étaient plus normaux, ce dont je doutais quelques peut. Quoi que cet avis s'effritait d'instant en instant.

Vaen, qu'est ce que c'est que cette......histoire

La fin de ma phrase et le ton un rien colérique qui grondait dans ma voix fut un rien anéantis par l'effondrement d'un mur qui avait pourtant semblé diablement solide un instant plus tôt. Un nage de poussière s'éleva des récents décombres alors que je m'éloignait de l'endroit, apparemment pas très sécurisant.

Enfin, celui que je venais de gagner ne semblait pas mieux étant donné le désagréable grondement qui provenait du plafond et qui n'annonçait rien de très réjouissant sauf dans le cas ou on désirait ressembler à une tranche de haché entre deux pains de pierre, ce qui n'était pour ma part pas la plus noble perspective d'avenir.

Je jeta un coup d'œil rapide à ce que faisait Nahel avant de trucider Vaen du regard.

- Dés qu'on sort d'ici, je te promet qu'on aura une discutions

Ca sonnait comme une promesse menaçante et ça en était effectivement une, j'avais une affreuse envie de le coller au mur et de lui demander des explications, mais le temps semblait nous manquer pour de tel activités. Puis, c'était vrai, peut être aurais je dus lui parler de Gothik, mais...en avions eu l'occasion. Puis, il aurait pus également aborder le sujet. C'était ça fautes de toute façon...Pour une fois au moins.

Le plafond gronda a nouveau et une plus de poussière et de grava me rappela qu'il y avait peut être mieux a faire que de faire des promesse de discutions de couple à Mon vampire...quoique...

Je me pencha au dessus de l'épaule de Nahel, peut désireux de lui retirer son casse tête et encore moins de prendre la responsabilité de la stabilité du plafonnage. Rien qu'à regarder ces triangles et rectangles j'avais un peut plus envie d'enlacer le cou de mon amant et de le lui tordre avec douceur. Peut être cela aurait-il d'ailleurs arranger son esprit potentiellement dérangé et adoré.

En mettant le cube et deux triangle pour le rectangle on économisait le rectangle et deux triangle, je n'alla pas beaucoup plus loin, me fiant à mon instinct. Mon instinct fut récompenser une fois que j'eus réintroduit les formes dans le casse tête. Dont le nom pris toute la signification alors qu'une pierre me tombait sur le crane. J'eus au moins l'instinct de protéger l'humain qui ne dus que prendre que quelques petit gravillon alors que le plafond grondait encore de manière plus dérangeante.

Avant même que Vaen ne prenne la paroles je lui avais laissé ma place devant son casse tête, après tout il avait qu'a se débrouiller, j'étais a présent fâché avec la géométrie. D'ailleurs, nous n'avions jamais été très intime, sauf en ce qui concernait les cylindres.

Débrouille toi avec ta tête.

La voix de cette vampiresse s’éteignit mais le contenus de ses paroles résonnais encore dans mon esprit . J’étais sous l’emprise d’un pouvoir immense, le plus fort que j’ai jamais subi…le plus rare de tout ceux que j’ai connus…
Oh , ce n’était pas celui que je recherchais en venant a Modernis . Non, ma venue ici était au début mue par le désir indiscipline de voir mon Mikaël… Initiative stupide mais ô combien délicieuse qui m’avais d’altercation en altercation mené à un camp de nomade a la lisière de New Esperanza… Dans un état de … Statue … Statue capable de penser .

Pour oublier mon impuissance, combattre la folie qui risquais de m’atteindre en grillant mes neurones plus que jamais alerte, je n’ai trouvé d’autre moyen que celui de penser a ma vie .

A lui mon amour … Oh oui j’ai pensé … Les seuls souvenirs que j’aimais à remonter à la surface. Jusqu’à ce que je me rende compte que cette alternative m’était plus éprouvante que distrayante. Je le sentait a mes coté , sa peau m’effleurait, chaque fibre de mon être était consciente de sa présence , ma respiration me permettait d’humer sa fragrance, et mon esprit me renvoyais quelques nuit que je n’oublierais pas de si tôt … Cela dit, même si tout les nerfs de mon corps me brulais de désir , aucun membre de ma personne ne le reflétait … et commençant a me rendre dingue ,je dus remédier a cette situation : penser a autre chose .

Je ne dus pas chercher loin , ma conscience pullulais de sujet a traiter , de sujets en attentes … les affaire de Gothika avaient su me tenir éveillé les jours ou je n’avais pas la visite de mon Mika, elles pouvaient faire passer le calvaire de quelques heures d’impuissance aggravé .
Pour commencer, je me remémorais ma jeunesse en tant que vampire émancipé , j’avais appris bien assez tôt a me comporter en noble pour savoir ce que cela appliquait : le pouvoir .

Il fallait en avoir assez pour en avoir plus , et plus on en avait mieux on se portait.

C’était la devise secrète de mes aïeux… Ou du moins un hymne reflétant tout leurs gestes. Je le suivis sans même le vouloir , avec plus de jugeote certes, commençant dés ma tendre enfance a lire la bibliothèque des Von Nyx , qui avait pour thématique mon sujet de prédilection.

Au détour d’un rayon , dans les pages d’un livre poussiéreux que je consultait je trouvais quelques fois un parchemin, un morceau de papier , quelques notes griffonné d’une écriture fine et allongé :
«A voir Sytomius Albertin» au dessus du chapitre : Réflexion de lumière d’un ouvrage a la reliure élimé .
« Famille Byrne» dans un des nombreux livres concernant les premières générations de vampires.
Mais encore, la remarque la plus importante qui s’était perdu dans les méandres de mon esprit : «St Bright !» raturé , avec une bavure d’encre qui rendais presque illisible l’article qui suivais sur un certain pouvoir ultime, un pouvoir qui impliquais un livre, le sang d’un ennemie et quelque mixture de ce genre .

Je ne savais ce que les mots noyé sous cette tache noirâtre voulaient dire, et je m’étais implicitement promis que rien ne m’affecterais plus qu’il ne le fallait, que je devrais garder un certain degrés de bon sens, du sang froid, et du détachement si je ne voulais pas dépendre du « pouvoir ». La recherche de celui la ultime me paraissait en ce temps la alléchante mais compromettante.

Ma venue a Modernis c’était programmé sur ce lit de fortune. Cette quête n’était plus aussi désuète qu’auparavant , et la présence de mon ancre, mon ange, a mes cotés ne me ferais pas oublier mon objectif pour quelque vanité folle. J’avais continué donc a explorer les quelques informations glané sur les St Bright… endormis sur une couche de nomade.



Débrouille toi avec ta tête.
Cette phrase fut hurlé par mon Mikaël … cependant je n’entendis que son échos.
Je ne comprenais plus ce qui se passait. Mon retour a la réalité me fit percevoir un autre décor : Repenser a la raison de ma présence m’avais projeté dans mes ancien souvenir comme si je les revivais !! était ce la aussi un des effet de ce pouvoir ? c’était comme si je me réveillais d’un songe particulièrement palpable pour trouver un hybride protégeant un humain sous des gravas se détachant du plafond (invisible dans cette pénombre), me demandant de « Me débrouiller avec ma tête » ?? Fourrant dans mes mains des cubes et des triangles ?

Un sourire étira mes lèvres tandis que j’attirais mon amour contre moi. Son torse se heurta au mien alors que je dardais mon regard sur sa bouche rapprochant rudement son visage, avec une pression de mes doigts sur sa nuque. Avant de l’embrasser pleinement caressant de ma langue la sienne, sentant que le grondement qui m’entourait diminuais… puis cesser. Je ne le lâchais pas pour autant, bien trop enivré par l’onde de délice qu’il me procurait.
-Rien de mieux que de douces lèvres pour me calmer… Résoudre des énigmes n’est la que pour satisfaire mon intelligence superficielle. Dis je pour toute explication.
En voyant ces blocs de pierre façonné sous formes géométrique a moitié achevé j’avais compris que c’était encore un tour de mon esprit pour se protéger… sachant que seul mon Mikaël avait su briser mes défenses seul lui arrivait à calmer mon trouble.
-me penchant sur ses lèvres allons découvrir que cache cette pièce défendu.

J'avais mal au crane, c'était un fait. Et cette simple sensation douloureuse suffisait à me faire penser plus qu'il n'en était certainement nécessaire. Si on était dans l'esprit de ce satané vampire - qui pour dieu sais quel raison souriait - alors, d'une certaine façon c'était à lui que je devais ce mal de crâne. Et c'était à nouveau à lui que je devais mon arrivée triomphale dans cet endroit lugubre, froid ou trop chaud - je ne savais plus - ou j'avais bien manqué de mourir étouffé dans une toile d’araignée géante.

Merci mon ange d'avoir l'esprit aussi farfelu et perturbé. Intérieurement je me promis que dés qu'on sortirait d'ici et ce quelques soit ce "ici", je l'obligerais à aller consulter, de préférence dans un endroit ou ils l'attacherait et lui ferait de petite piqûre et ou je pourrais m'en occuper au mieux. Je m'imaginait déjà le choyer et lui préparer de bon petit plats.
Mmh, c'était sure, ce coup sur ma tête avait dus endommager un peut tout cela, si non comment aurais je pus expliquer qu'une vision démoniaque de Gabriel s'imposa à moi, vêtu d'un petit tablier de dentelle blanc et souriant d'un surir a faire peur tout en proposant un petit gâteau à la crème et à la chantilly à un Vaen fisselé au montant d'un lit en métal !

Une pression exercé par les doigts de mon amour m'attira vers ses lèvres alors que je fronçais les sourcils. Il n'allait tout de même pas...?
Et bien si...La colère qui m'anima quelques instant fut rapidement muselé, ne laissant qu'un vague énervement devant les façons peut orthodoxe avec lesquels Vaen réglait ses petits problèmes de conscience. Mon mécontentement comme quoi , ce n'était vraiment pas le moment resta au fond de ma gorge alors que le grondement s'estompait jusqu'à ce que ses lèvres ne quittent les miennes...trop tôt à mon gout.

C'était donc ça, il m'embrassait quand ça l'arrangeais et puis...plus rien.

Oui, cet endroit avait l'art de me mettre les nerfs à vif et je comptais bien continuer à râler autant que sa me chante, puisque d'une certaines façon, je n'en était de toute façon pas responsable.

-Rien de mieux que de douces lèvres pour me calmer… Résoudre des énigmes n’est la que pour satisfaire mon intelligence superficielle.

Je leva les yeux aux ciels, ce que personne ne dus apercevoir. Avant de marmonner une réplique comme quoi c'était bien la première fois que mes lèvres avaient un pouvoir calmant sur ça personne.
D’ordinaire, l’effet recherché était plutôt aux antipodes...

Puis le vampire de notre trio, après avoir abandonné le casse tête aux profits de mes lèvres, décida de partir à l’aventure. M'annonçant, comme si cela aurait dus me réjouir, d'aller voire ce qui se trouvait derrière une porte.
Je n'osa pas même soupirer et fit un effort considérable -du moins à mes yeux- pour sembler trouver l'idée charmante et pleine de bon sens.

Je jeta un coup d'oeil à Nahel qui suivait de bonne grâce. A sa place, j'aurais attendu que cela se passe, mais bon, peut être qu'il avait peur du noir. Quoi que quelqu'un qui à un copain fantôme, ne devait pas avoir peur du noir.

Je laissa donc Thanatos ouvrir la marche, tout en lambinant pour être presque la hauteur de Nahel. J'avais imaginer lui demander si il était de Modernis et pourquoi pas parler de la pluie et du beau temps, on n’avait si peu l'occasion de parler de chose aussi superficiel d'ordinaire, que dans un endroit aussi décousu que celui-ci la chose me paraissait presque digne d’intérêt.
Puis, je me ravisa alors que le fronçais les sourcils, le regard soudain suspicieux.

- Dis moi Nahel, comment expliques tu que tu te retrouve ici ? Car si "ici"fait partie des pensées de Vaen, il doit forcément te connaitre...non ?