Nom : Deleon
Prénom : Aloïs Garnet
Titre/Surnom : Sunny
Age véritable ou approximatif : 19 ans
Age apparent : 25 - 30 ans
Race : vampire
Groupe : Modernis
Description physique : (5 lignes min)
Petit, léger, à la faible constitution, Aloïs ne ressemble en rien à celui qu'il appelle « Père ». Avec son mètre soixante-huit des plus ridicules dans la famille Deleon, il doit toujours regarder tout le monde en levant la tête. Il a des membres fins, sans paraître anorexique. Il n'est pas de ces petites choses mignonnes qui ressemblent à des squelettes. Ainsi, on ne dira pas de lui qu'il est trop maigre, parce qu'il a des petits os et que ceux ci ne se remarquent pas malgré le peu de graisse. Il se fait plutôt insulter et cracher dessus, se faisant traiter de nain.
Ses traits ne sont pas doux et n'aident donc en rien à sa réputation. Bien que plutôt apprécié de la gente féminine, il a ce qu'on appelle une personnalité faciale. Mignon, mais pas du genre à se faire dorloter entre deux seins avec une berceuse. Ajoutons à cela une tignasse rebelle, d'un noir de jais. Il se les fait constamment affiner pour éviter d'avoir un sac de nœuds au sommet du crâne. Evidemment, ça le distingue beaucoup de la maison Deleon, qui porte plutôt les cheveux longs. Et le pire, c'est qu'ils s'acharnent à ne pas rester plats. Au moins, il tient leur couleur et leur douceur de sa défunte mère, ce qui le rend très agréable à observer, avec les nombreux jeux de lumière. Autre curiosité qui ne lui facilite pas la vie, la couleur de ses yeux. Son œil gauche est gris-bleu, plutôt classique chez les vampires. Mais son œil droit est lui violet, l'iris aussi brillant qu'une pierre précieuse, et se voit donc de loin. Autant dire qu'il aurait préféré un violet classique et mate, mais ce n'est pas l'apanage des vampires. Il se coiffe donc de manière à masquer quelque peu ce qu'il appelle son « œil diabolique ».
Il aime les beaux vêtements, les matières douces, comme la soie, qui coulent bien sur la peau, légères. Il aime aussi les choses qui brillent. Ainsi, même à Modernis, il va chercher des tenues qui ressemblent un peu à la mode Gothik, mais assez Modernis pour se trouver confortable dedans et plus sympathique, original, que dans sa ville natale. Ses couleurs favorites sont le rouge et le noir, il trouve que c'est la classe incarnée. De plus, cela lui sied à merveille, notamment à cause de la couleur de ses cheveux.
Aloïs se peint souvent les ongles en noir, mais il faut que ce soit bien fait. Il a horreur du verni écaillé. Comme il a horreur de se casser un ongle, le problème étant qu'il les laisse pousser comme une fille. Il aime aussi beaucoup les bijoux, en or plus particulièrement, parce que ça va mieux avec la majorité de ses tenues rouges en soie. Bagues, bracelets, colliers, pendants d'oreille... Il se perce lui même les lobes quand il veut les égayer d'un peu d'or, mais c'est assez rare.
Aloïs a une démarche rapide mais désordonnée. Il veut tout voir tout le temps, ce qui l'amène à prendre des détours considérables bien souvent. Il n'est donc pas souvent ponctuel et se perd fréquemment. Son sens de l'orientation est assez minable.
Pour un vampire, il est vraiment faiblard. Il a besoin de sang très souvent, mais c'est peut-être dû à son hyperactivité. En apparence, il a l'air serein, malgré son sourire presque constant, comme ravi d'absolument tout ce qui se passe autour de lui. Mais à l'intérieur, il bouillonne. Et quand il peut courir, il court. Et il court très vite. En général, si on lui tourne le dos cinq minutes, il en profite pour se barrer, sans doute distrait par un papillon de nuit qu'il aura suivit.
Il est d'ailleurs capable de reconnaître le groupe sanguin de quelqu'un par l'odorat. Cependant, il ne sait pas les nommer. Il a repéré huit groupes basiques de sang chez les humains. Il sait reconnaître le sang vampire. Il ne sait pas différencier le sang hybride d'un sang humain, pour lui c'est du pareil au même.
Autre détail qui lui valut des persécutions : il est gaucher. On l'a obligé à écrire de la main droite, il est donc presque ambidextre. Mais il écrit très mal. Parce qu'il écrit de la main droite.
Description mentale : (3 lignes min)
Rappelons ce que nous avons déjà pu déduire de ce qui a été dit précédemment. Aloïs est curieux, impatient, toujours en retard. Il pose un regard d'enfant sur le monde qui l'entoure. Toujours il voit de nouvelles choses ! Pourtant, il fait bien plus vieux que son âge, si on devait parler en termes humains. Justement parce que malgré sa candeur, presque naïve, il a déjà compris énormément de choses de la vie. Sa soif de connaissance est juste insatiable. Il est persuadé qu'il doit faire de bonnes choses pour améliorer le monde, quitte à se faire avoir par les autres. Mais garder le sourire est essentiel, il est certain qu'un jour, cela paiera. Et il a un sourire magnifique.
Aloïs est donc quelqu'un d'optimiste, avec des idéaux de gamin, de rêveur, idéaliste, jamais blasé, toujours ouvert d'esprit. Bien que souvent déçu par les gens, il recommence toujours à leur faire confiance, il ne baisse pas les bras. Ces gens horribles, si on leur en donne l'occasion, deviendront de bonnes personnes !
Il est aussi excessivement bavard, fait de longs discours pour espérer convaincre les gens du bienfondé de ses actes et de ce qu'ils appellent généralement sa « stupidité ». Aloïs est pourtant très loin d'être stupide.
Histoire : (5 lignes min)
Cette histoire commençait pourtant joliment. Le duc Deleon de Gothik City et sa femme n'avaient pas d'enfant. Ils passèrent de nombreuses années dans leur manoir, vide de tout rire puéril. Il semblait que la duchesse ne pouvait avoir de progéniture, bien que tous les pseudos médecins de la ville disaient le contraire. Le doute s'abattait sur elle, les calomnies. On l'insultait dans son dos, disant qu'elle était une trainée qui avait déjà fait des enfants à un noble pour en obtenir de l'argent. Bien qu'ignorant au début ces racontars sur sa femme, le duc en eut assez et se laissa gagner lui aussi par le doute. Il avait déjà rempli tous les papiers nécessaires pour la répudier lorsqu'elle lui annonça une grande nouvelle : elle était enceinte !
Evidemment, la joie remplit le manoir de fêtes, de rires, d'esclaves et de calices. Le duc en oublia ses papiers, comme il oublia tous les doutes qu'il avait osé porter sur sa tendre épouse. Durant la grossesse, ils allèrent prier le Diable de faire de leur enfant le plus illustre des Gothiks, de leur apporter fierté et honneur. Quinze mois plus tard, naquit un petit garçon, aux cheveux sombres comme ceux de sa mère. La duchesse, dès qu'elle le vit, le nomma Aloïs, du nom d'une fleur qui n'éclot qu'à la lumière de la lune. Quand le duc arriva dans la chambre, il fut ravi d'apprendre qu'il s'agissait d'un garçon, ravi que sa mère lui ait trouvé un tel prénom. Mais il déchanta rapidement en remarquant que son œil droit était violet. Il espéra que ce ne fut là qu'une imperfection, la naissance s'était incroyablement bien passée mais peut-être qu'il avait du sang accumulé sous l'iris, que cela passerait en quelques jours. Fort de cet espoir, il lui donna comme second prénom Garnet et lui offrit un loup en peluche dont les yeux étaient fait d'une de ces pierres, de couleur rouge. Il espérait ainsi que cela porterait chance à son fils, que le minéral aiderait à absorber le sang. Aloïs ne devait en aucun cas avoir la moindre tare. Il devait être parfait, car le duc attendait beaucoup de lui.
Le violet ne s'en alla pas. Et au cours des premières années de sa vie, le duc se trouva de plus en plus désenchanté. Il découvrit vite que son fils était intenable, à courir partout, à poser des questions indécentes sans cesse, et en plus il écrivait comme un cochon ! Ses précepteurs n'étaient pas du tout satisfait ! Le seul instrument qu'il maniait sans trop massacrer la musique était la flûte traversière. Oui, le duc était désespéré. D'autant plus que la duchesse rayonnait de bonheur.
La mère d'Aloïs ne cessait de complimenter son fils pour sa curiosité constante. Elle ne lui reprochait jamais d'avoir gardé un physique d'enfant de six ans alors qu'il en avait onze. Et les choses semblèrent s'arranger quand elle donna naissance à des jumeaux, parfaitement normaux selon les critères du duc. Ils n'avaient que deux ans de moins qu'Aloïs, mais mûrirent très vite, le dépassant en tout. Ses frères, Shaar et Gibert, se fichaient parfaitement qu'il soit leur grand frère. Ils étaient plus haut et forts que lui, plus parfaits, plus doués. Et n'hésitèrent pas à le trainer dans la boue, littéralement comme au figuré, le martyriser, lui jeter des pommes, des cailloux... Ils ne cessaient de lui faire des « blagues », l'insulter, le discréditer auprès des autres jeunes nobles. Mais malgré tout ça, Aloïs gardait le sourire, sa bonne humeur. Parce que sa maman lui avait dit « Tu es mon petit soleil, ton sourire m'éblouit. Ne cesse jamais de sourire comme ça. Et tu seras le plus heureux des hommes. » Alors, il souriait. Et en effet, ça aidait. Il avait beau manger la poussière, subir les pires humiliations, il survivait, tout en restant lui même. Le fait que ce soient ses frères qui le maltraitent ainsi ne l'atteignait pas tant. Il n'avait jamais pu les considérer comme tels et sa mère lui donne une autre bonne raison de ne pas les aimer. Un jour, il avait quatorze ans, elle prit Aloïs à part et lui murmura des mots qui surprirent l'enfant. A cela, elle rajouta : « Souviens-toi de ce nom, garde-le secret, au fond de ton cœur. Il pourrait t'être utile un jour. » Ce nom, elle le lui chuchota à l'oreille, une seule fois. Aloïs l'entendit, s'évertua à l'apprendre par cœur, pour le garder à jamais en mémoire.
Le pire arriva alors qu'il avait dix neuf et que son père le duc avait oublié toute espérance pour lui. Sa maman mourut. Il lisait en compagnie de son père et de son frère dans le salon quand un serviteur apporta la nouvelle. On avait retrouvé son corps déchiqueté, reconnaissable à sa bague. Il était tombé en poussière peu de temps après.
La douleur de la perte de la duchesse ne devait pas suffire. La courte enquête sur son meurtre et la lecture de son testament allait jeter la pire des hontes sur le duc. On découvrit qu'à de nombreuses reprises, elle avait trompé son mari. Et que d'une de ces unions, était né Aloïs. Bien sûr, ce dernier était au courant, il n'en fut donc pas tant choqué. Mais son sourire disparut devant les regards de sa « famille ». Sauf que sa mère morte, il ne lui restait plus d'attache par le sang dans ce foyer. Quand son père lui indiqua la porte de l'index, il ne protesta pas. Il attrapa un manteau, ses meilleures bottes, sa flûte, et sortit. Un des gardes de son père le rejoignit. Le duc l'avait envoyé, avec un peu d'argent, pour qu'il prenne soin d'Aloïs. Ce dernier s'en sentit touché. Sa mère avait eu raison. Sourire portait ses fruits.
Malgré ce que pensait Timothée, son gardien personnel, Aloïs ne comptait pas rester à Gothik City. Non, il allait retrouver son père. Son père biologique. Et ce que sa mère lui avait révélé, en dehors de son nom, c'était que la dernière fois qu'elle l'avait vu, il partait pour Modernis State. C'était donc là bas qu'il devait se rendre...
Pouvoir spécial :Echo: Il a le pouvoir de déformer sa voix pour en reproduire une qu'il a déjà entendu un minimum de trente minutes.
Arme(s) : Une dague. Il n'a jamais appris à manier l'épée correctement.