Ce matin ESP s'était levé du mauvais pied, le concert de la veille avait été une véritable catstrophe, le son qui ne fonctionnait qu'à moitié, une panne d'électricité, plus un retard de presque une heure lors de l'ouverture des portes.
En rentrant chez lui, il avait eu terriblement envie d'aller chez ses parents juste pour rettrouver un peu de l'amour qui émanait de ses géniteurs. Et puis cela faisait belle lurette qu'il ne les avait pas vu. Il leur manquait.... TRois mois sans les voir, juste entendre leur voix quelques minutes au téléphone et encore, seulement quand il en avait de libre et qu'il ne se laissait pas aller dans les bras de Morphée. Ah la la , la vie d'artiste que de fatigue qui s'accumule se répétait-il souvent, même s'il aimait plus que tout sa vie.

En traînant lamentabement des pieds il se dirigea dans la cuisine et ouvrit le frigo.... Vide... Ou du moins rien qui ne lui convienne là, maintenant, tout de suite, à la seconde. Il soupira et fit demi tour, traversant le salon et un couloir pour aller prendre sa douche, il croisa son reflet dans le miroir. Son maquillage avait encore coulé, il avait eu la flemme en rentrant de se démaquiller, trop épuisé et énervé pour le faire. tant pis, ça partirait sous l'eau.

Une demi heure plus tard il ressortit de la cabine de douche, se sécha énergiquement, s'habilla, se coiffa, se maquilla très légèrement, très naturellement. En voyant la tête de ses cheveux, il se dit qu'il serait bien aussi d'aller faire un tour chez le coiffeur. Là, même s'il venait de passer 45 minutes à battailler contre ses cheveux, il n'avait obtenu qu'un résultat qui ne lui convenait qu'à moitié. De quoi rendre sa mauvaise humeur encore meilleur qu'au lever.
Fin prêt, il il sortit de chez lui pour visiter ses parents en leur faisant la suprise. Mais avant tout, on lui avait inculqué que se pointer sans présent chez les gens était quelque peu impoli; pour ne pas dire carrément.
Toujours de mauvaise humeur il se dirigea vers le centre commercial non loin de son habitat, et passa devant plusieurs fleuristes. Aicuns de leurs bouquet ne lui plaisait, couleurs trop fâdes, pas assez de verdures, trop simplistes, pas d'originalité. Rien qui ne l'attirait vraiment, arrrivé devant la dernière boutique, il soupira et entra. Ne s'attendant pas à y trouver quelque chose qui attire son regard. La clochette d'entrée se mit à tinter annonçant son entrée.

Bonjour! Que puis je pour vous??

Une voix s'était élevé de quelque part parmis les plantes, il regarda dans cette direction et ne vit pas grand chose. Il s'approcha tout en regardant les bouquets, les créations florales exposés. Et l'odeur multpiple des fleurs ne cessait d'affluer, développant un peu son odorat.
Drrière une grande plante verte il découvrit le dos d'une jeune femme, il se racla la gorge pour s'éclairer la voix.

Excusez-moi, mademoiselle ? -Dit il en regardant la femme dos à lui -

La vendeuse se retourna et avait à la main de quoi finir sa composition florale. Il regarda les fleurs qu'elle tenait en main et observa sa façon de faire. De plus les couleurs utilisées étaient bien sympathique. Enfin un fleuriste qui savait se démarquer un peu des tas d'autres. ESP se recula un peu pour la laisser passer devant lui. Elle lui avait sourit très chaleureusement, mais cela ne faisait tou de même pas baisser sa mauvaise humeur matinale.
Et non ça ne le dérangeait pas d'attendre, même si au fond de lui ça l'agaçait un peu, mais il fallait montrer une façade polie, et compréhensive. Il la laissa faire ses arrangements.

Et bien... Pourriez vous me faire une composition florale qui soit originale, pas trop sombre, ni trop colorée. Pour une femme. S'il vous plaît

ESP regardait tout en dictant son vouloir les fleurs, bouquets, sculpture florales qui étaient exposés dans la boutique, et sans vraiment de prétention.
Mais dans cette boutique, quelque chose le dérangeait tout de même un peu. C'était cette vendeuse. Elle était vraiment jolie, longiligne, mais sa voix. Sa voix ne convenait pas tellement avec son physique, elle était un peu trop grave pour lui. Mais après tout peut-être était elle fumeuse et qu'elle s'enfilait deux paquets de crâmeuses par jour. Il n'en savait rien et ne voulais pas tellement le savoir aussi. pour le moment ce qui lui importait le plus était qu'il ou elle lui confectionne le bouquet qu'il voulait et qu'il soit parfait.

Et aussi avait vous de joli papier pas trop niais, pour y placer le bouquet ? -demandait il en marchant de long en large dans le magasin -

Le musicien se retourna vers la personne tenant ce commerce et s'approcha pour la regarder faire et lui montrer les fleurs pour savoir si elles lui convenaient ou non.
Le brun hochait la tête et savait dire "non" quand il le fallait. Il était chiant et il le savait pertinement, mais le client est roi, alors le commerçant lui obéit. Quand le bouquet fut terminé il souriat pour la première fois de la matinée. Il remercia la personne et alla pour payer, sauf que son regard se posa sur une sculpture florale assez conséquante derrière le/la vendeur(se).

C'est une pièce réservée ? Enfin... la composition, derrière, c'est une commande ?

ESP se doutait bien que la composition dans le dos du jeune fleuriste était réservée, mais tout de même. Lorsque ce dernier lui tendit un magazine de fleurs, il fut un peu suprit, mais en tourna les pages plastifiées. L'une d'elle attira plus son attention. Celle avec les tulipes. Oui, c'était aussi tout à fait du style de sa chère et tedre mère. Il se prit à imaginer sa réaction quand il se pointerait à la maison avec deux jolis "bouquets". Sa mère chérissait les fleurs, les arbres, les papillons, la nature.
Et pourtant elle s'était éprise d'un amour si pur et fort pour son père un hybride aimant les motos, les voitures, les trucs qui polluent en fait. En réalité, en plus de connaître une idyle parfaite, ses parents se complétaient en tout point, sauf sur la beauté, tout deux étaient d'une certaine beauté qui ne laissait pas indifférent... Mais bref passons !
ESP montra du doigt ce qu'il désirait et sourit au jeune vendeur.

Votre petite amie doit être contente, autant de fleur d'un coup...

A cette phrase le musiciens souriat de plus bel, réprimant tant bien que mal un pouffement de rire. Il ne s'imaginait vraiment pas vivre et sortir avec une femme de 40 ans, qui soit hormis sa mère, sa "petite amie".
Mais trop amusé, s'il puit dire par la phrase il ne résista pas à l'envie de le lui signaler.

Et bien non, ces fleurs ne sont pas pour ma petite amie, mais ont pour destinataire ma mère. -Souriat-il un brin charmeur -

la tête que faisait le jeune commerçant était à mourrir de rire, son visage traduisait de la gène et de la surprise. Mais il garda son sérieux. Il demanda par contre si les tulipes au lieu d'être parme et blanche pouvaient être rouge et jaune, comme en Hollande.
Non ESP n'était pas du tout chiant, il savait ce qu'il désirait. Et il allait l'avoir. Tout ce qu'il voulait il l'avait, ou du moins, dans sa philosophie de vie, mais c'était bien autre chose. En attendant que la réaction du fleuriste change il tourna les talons et refis le tour de la boutique humectant chaque parfum, et les reconnaissant de temps à autre. Et tout une floppée de souvenirs lui revint... Ah le bon vieux temps; où il était tranquille à courrir dans l'imense jardin verdoyant de son enfance.
Il revint à lui quand la clochette de la porte du magasin tinta, il regarda dans la direction du son et y vit un homme avec un paquetage de fleurs fraîche. Soit c'était le livreur de fleurs, soit c'était le patron. Mais tout cela n'empêchait pas l'homme de le saluait à toute hâte et crier le nom de son commis.

Alors ainsi l'homme qui venait d'entrer dans la boutique était le patron. Il hurla le nom de "Victorian" qui devait être celui du vendeur. Son cri tonitruant lui vrilla ses tympans sensibles. Le jeune homme, a en juger par son nom et non plus par son allure des plus éféminée, s'excusa auprès de lui et alla porter secours à son supérieur. Le musicien les regarda aller et venir portant des cageots de fleurs. C'était original comme danse, cette marche rapide au retour et difficile un peu gauche par moment aux allés.
Il s'accouda au comptoir de caisse patientant sagement. Il sortit de sa poche son téléphone et regarda l'heure. Ouf ! Il n'était que 10h30. Il serait chez ses parents vers 12h30 - 13h et aurait peut-être le temps de passer chez le coiffeur.

Le vendeur revint en boutique et s'excusa encore une fois. Il lui souriat en signe de compéhension, mais cela ne servait à rien qu'il se confonde en excuse, ESP savait bien que dans chaque métier il y a des imprévus.
Il regarda l'homme confectionner sa demande et lorsqu'il lui présenta "l'oeuvre" il hôcha la tête pour donner son accord. Sa mère allait vraiment être gâtée, de plus ces couleurs lui correspondaient à merveilles. Le dit Victorian enregistra ses achats, se confondant une fois de plus en excuses. Bref ESP passa ce détail.

Vous voulez rajouter une carte ou quelque chose?

Le brun releve la tête et croisa le regard du blond, il s'apperçut bien rapidement que le vendeur ne regardait pas spécialement son visage mais son corps, ses vêments, c'était comme s'il le déshabillait du regard. Le guitariste sourit doucement un peu géné, mais après tout dans son métier aussi il se faisait manger des yeux. Alors une sfois de plus ou de moins, peu lui importait. Mais ce qu'il trouva un peu plus étrange était le fait que ce type ne l'avait pas reconnu, ou avait fait semblant de ne pas le reconnaître. Avait agit envers lui comme monsieur tout le monde, et c'était plaisant.

C'est aimable à vous, mais non, le bouquet et la composition sont siffisament belles pour s'abstenir d'un petit rajout. -dit en souriant et regardant le visage de Victorian.

ESP trouvva ses traits en effet d'une extrême finesse, il ressemblait vraiment à une femme d'âge mûre mais pas trop mûre non plus. Sa peau blafarde ressemblait à la crème, elle avait l'impression d'être laiteuse.
L'acheteur cligna deux-trois fois les yeux avant de reprendre ses esprits et sortir de sa contemplation.
Il sortit de la poche intérieur de sa veste en cuir son porte feuille et en sortit une liasse de billets, il les tendit au jeune garçon, frôlant ses longs doigts par la même occasion. Il rangea son porte-feuille dans son blouson. Mais là un problème se posait. La composition florale était assez conséquante, et il devrait à porter à deux mains, sauf qu'il y avait aussi le bouquet.
Deux solutions se présentaientt à lui, un; soit il se faisait livrer, deux; il profitait encore un peu de l'amabilité du vendeur et de son statut de cliente t demandé une sorte de panier.
ESP réfléchissa de brèves secondes avant d'ouvrir la bouche.

Juste je voudrais autre chose. Auriez vous un sac ou quelque chose pour transporter la composition et le bouquet ? A moins que vous ne fassiez des livraisons ?

Vicky "rougit" enfin autant qu'un vampire le peut, au compliment quant à sa composition florale et son bouquet... Ça faisait toujours plaisir d'entendre ça après tout...Il récupéra l'argent, frissonnant légèrement au contact des doigts chauds de l'humain sur les siens qui étaient surement gelés, et le mit dans la caisse enregistreuse avant de lui rendre la monnaie... Il allait aller dans l'arrière boutique pour chercher de quoi empaqueter les deux quand son patron revint dans la boutique et s'arrêta net pour fixer le client puis son regard passa à l'extérieur de la boutique puis re sur le client... Intrigué, Vicky suivit le mouvement mais fut coupé par son patron qui s'exclama soudain...


Mais non voyons, Victorian vous a fait suffisamment attendre! Il va vous porter tout ça lui même! héhé...

Puis sans consulter Vicky, il le tira par la manche et lui dit plus bas : T'as intérêt à me ramener un autographe ou j'te vire!

Trop surpris pour réagir, Vicky cligna des yeux ... un autographe? Puis son regard tomba sur la grande affiche en face du magasin... Comment n'avait-il pas pu voir ça avant... Pas que ça changer quelque chose au client pour lui, il ne connaissait rien aux stars de Modernis, en une semaine ça n'avait pas été sa priorité...

De toute façon je n'ai pas besoin de toi dans l'immédiat, tu repasseras ce soir...

Puis le patron salua le client, alors que Vicky soupirait devant ce comportement idiot... tsss... Puis il reporta son attention sur le client, un sourire aux lèvres.... Pas forcément ravi intérieurement d'être loin de ses fleurs... surtout en sachant que son patron était loin d'être doué en ce qui concernait les compositions florales et qu'il en restait pas mal à faire... pour le lendemain qui plus est... il était bon pour faire des heures sup cette nuit pour réparer ce que son patron aurait fait... la galère... Mais en attendant il avait une mission à accomplir... Aussi prit-il la composition florale dans ses bras et se dirigea t-il vers la porte...

Eh bien je crois qu'on peut y aller....

ESP regarda le vendeur partir dans l'arrière boutique, quand son patron le coupa net dans sa course. Il vit le regard du plus vieux valser entre l'extérieur de la boutique et lui, avant de lui servir un grand sourire. Voilà, ce vieux l'avait reconnu malgré ses vêtements "hors scène" qui certes ne se différenciaient guère de ses appartitions publique, mais il n'avait pas travaillé tellement sa coiffure et encore moins son maquillage. Il répondit tout de même au patron par un sourire aimable. C'était bon ce type jubiait. D'ailleurs il lui dit que son employé allait le suivre et transporter sa commande. Quel lourdot ! Le musicien ne put pas vraiment refusé, vu que Victorian saisissait déjà les fleurs. Il soupira, remercia l'homme et se dirigea vers la sortie.
En passant la porte il tomba face à une affiche promotionnant son prochain concert avec son groupe. Voilà pourquoi le patron avait tant insisté. Vive la célébrité... pensa t-il.
Il se retrouva dans l'allée commerçante et commença a avancer sans piper mot. Et il se sentait un peu mal à l'aise qu'un type ressemblant à une femme le suive ainsi avec des fleurs plein les bras. Il se stoppa et se tourna vers lui, plantant son regard bleu dans celui de son "serviteur", s'il pouvait nommé ce comportement ainsi.

Donnez moi le bouquet, je préfère vous aider à transporter les fleurs. Vous laisser tout faire me gêne.

Il tendit le bras et attrapa le bouquet blanc, il souriat et recommença à marcher, mais cette fois-ci aux côtés de Victorian, si sa mémoire était bonne. Suite à quelques minutes de marche silencieuses, il s'arrêta à nouveau devant un coiffeur et regarda le fleuriste.

Vous pouvez attendre quelques minutes encore ?

Il n'attendit pas la réponse de Victorian, lui rendit le bouquet blanc et entre chez le "coupe-tiff". Il en ressortit un petit quart d'heure plus tard, les cheveux moins volumineux et les pointes coupées. ESP reprit le bouquet et les deux jeunes gens pouvaient reprendrent leur "balade".
Ils sortirent du centre commerçial et le musicien décida de ne pas prendre les transports en commun mais plutôt un taxi, il en hêla un qui s'arrêta devant eux, il ouvrit la portière et fit signe à l'androgyne de monter avant lui. Il s'installa, et donna l'adresse au chauffeur.

Dites, Victorian c'est ça ? Depuis quand vous travaillez chez un fleuriste ?

ESP n'aimant guère les silences en voiture commençait une discution tout à fait anodine, de plus il n'avait jamais vu ce type dans cette boutique, ni dans aucunes autres auparavant dans ce centre commercial.

ESP hôcha la tête à sa réponse et le regarda remettre en place ses cheveux. Il parraissait soudainement timide ou mal à l'aise, c'était surprenant venant d'un commerçant. Mais il ne dit mots. La voiture roulait tranquillement dans les rues et avenues de la ville et ESP n'avait ouvert la bouche une seconde fois. A un feu rouge, il décida enfin de briser ce silence devenant quelque peu pesant. Même si durant ces minutes pendant les quelles on avait ou entendre une mouche voler, il n'avait cesser d'examiner l'homme à ses côtés, il était très androgyne pour ne pas dire travesti. Mais après tout, ça lui allait bien. de plus il était très longiligne que soulignait sa féminité.

Vous avez travaillé où avant ? -demanda t'il sur un ton calme -

Oui ce Victorian n'avait débuté que depuis une semain dans le centre commerçiale mais jamais il n'avait encore vu ce visage ici. Bon, il ne connaissait pas tout le monde, mais il aurait facilement pu repérer cet homme avec son allure et son charisme se détachant des autres. Mais ce qui le titillait un peu, était la couleur de sa peau et la fraîcheur qu'il s'en dégageait. Elle était comme celle de son père un Hybride. Serait un Hybride lui aussi ?
Pour en avoir le coeur net il le regarda à nouveau mais cette fois-ci dans les yeux. Il devait en être certain.

Veuillez ne pas vous véxer, mais... Seriez-vous un Hybride ?

Alors l'instant de vérité approchait. S'il était un Hybride il n'avait rien à craindre, mais imaginons, dans le cas contraire, qu'il soit un vampire. Et qui de plus n'ait pas mangé depuis des lustres, alors là il était quelque peu en danger, même si en apparence Victorian paraissait innofensif. Les vampires peuvent très bine cacher leur jeu. Donc il fallait aussi user de méfiance.

La réponse de Victorian tarda légèrement, mais l'idée de baisser la vitre entre le chauffauer et eux n'était pas une mauvaise idée, mais en même temps, il craignait un peu la réponse qu'allait lui annoncer le fleuriste.
Quand il lui dit qu'il était de Gothik City il frissonna, alors sous-entendait-il qu'il était un vapire ? ESP déglutit doucement, croisa ses jambes et se tourna vers le "vampire". Il fallait qu'il en soit certain, bien évidement il ne dirait rien à la milice ou à quiconque. En fait tant qu'un vampire ne l'agressais pas ça allait, il ne ferait rien. Mais si cela se trouve il avait peut-être excessivement faim, ou pltôt soif de sang frais. Cette pensée le fit à nouveau frissonner. Jamais il ne s'était retrouvé aussi proche et "seul" avec un être dit "immortel". C'était à la fois fascinant et impressionant.

Alors comme la plupart des gens de Gothik, vous êtes un vampire. Quel était votre satut là-bas ? Et pourquoi être venu à Modernis pour faire fleuriste ?

ESP le questionnait plus par curiosité, qu'autre chose, même si son flux sanguins ne cessait d'affluer plus vite dans ses veines, son coeur battant plus rapidement, le préparant à une sorte de crise avec tachycardie. Mais il lui suffisait juste de voir si ce vampire allait lui sauter à la gorge ou non. Et tout redeviendrait "normal".
D'aileurs il replaça ses cheveux sur son cou, avant d'ensuite faire semblant de se gratter le dos pour sentir son glock attaché et facilement "prenable" au niveau de ses reins. La sécurité était enclenché, mais il fallait tout de même se préparer à tout. Rien n'était sûr avec ces êtres là, même si chez ESP ils inspiraient une sorte de fascination.

Mais quelque chose d'autre le titillait. Que venait-il aussi chercher ici ? Il ne laissa pas le temps à Victorian de répondre à ses preùières quelstion qu'il embrailla tout de suite avec celle qui se baladait tranquillement dans sa tête.

Qu'êtes vous venu chercher ici d'ailleurs ?

Alors ainsi le fleuriste était bien un vampire. ESP pensa qu'il était quelque peu suicidaire de rester dans un espace aussi étriqué et clos avec une telle espèce. Mais après tout, même s'il restait sur la défensive, ce buveur de sang n’avait pas l’air bien méchant. Il était Vicomte à Gothik, un haut statut. Et de plus il cherchait un calice. Sous-entendait-il qu’il n’avait rien « manger » depuis une semaine . Le musicien frissonna et retourna se « gratter le dos » prêt à dégainer son glock au moindre faut mouvement. Un vampire assoiffé avec un humain était une forte mauvaise idée.

Un calice. Il s'agit bien d'un être souhaitant appartenir à un vampire, pour que ce dernier s'abreuve de son sang quand bon lui semble. Un calice n'a pas de liberté alors.

ESP avait eu un cours sur les dits « calices » et s’étaient fait la réflexion que ces gens n’avaient pas tellement de chance. Enfin, lui non plus. Il commençait à se lasser de sa vie de célébrité, même si elle avait ses bons côtés, le fait de toujours devoir obéir à n’importe quoi, d’être obligé de compose pour d’autres sans talents, il avait plus l’impression d’être lui aussi un calice, mais de la musique. On se servait de ses connaissance quand bon leur semblait. Il en avait assez. Il voulait une Liberté, pouvoir faire ce qu’il veut sans que ses gestes ne soient surveiller, que ses mots soit déjà tout rédigé par d’autre lors de ses apparitions en publique. Stop ! ESP était épuisé de tout ça.
Il soupira fortement et regarda à travers la fenêtre. Le reflet du vampire s’y voyait et il pouvait à nouveau le détailler tranquillement sans manquer de se faire prendre.
Calice d’un vampire, c’était aussi contraignant, sans liberté, mais qu’il y avait t’il de bien à en être un ?

Mais à Gothik, vous n'aviez pas de Calice ? Pourquoi ne pas être venu avec lui ?

Vicky regarda le jeune humain intrigué.. Il savait ce qu'était les calices? enfin la théorie... C'est pas tous les humains qui savait ce genre de choses, après tout un vampire pour certains était juste un monstre qui venait vous agresser pour boire votre sang... Heureusement la "fonction" de calice différait plus ou moins d'un vampire à l'autre donc dans la pratique le liberté de celui-ci était assez variée... Lui même, n'avait demander qu'à ses domestiques humains jusqu'à maintenant pour ce qui était de boire leur sang... bien sur leur emplois du temps était aménagé pour qu'ils ne se fatiguent pas trop, mais en théorie ça n'était pas de réels calices... juste un moyen pour éviter d'avoir à aller en ville pour tuer des humains qui n'ont rien demander... Certes ça lui était arrivé d'y aller quand il avait encore 100ans, mais depuis une bonne centaine d'années il avait passé le stade du vampire ado qui veut tout ce qu'il peut obtenir... du moins côté nourriture... parce que niveau sexe c'était autre chose... Et puis il avait choisit ses domestiques pour être sur que leur sang lui conviendrait côté goût... Il devait surement être un des seuls vampires de Gothik à s'embarrasser avec ce genre de détails.... mais bon ...

Tu connais la théorie, mais en pratique c'est un peu différent en fonction du vampire... Par exemple, certains n'hésiteront pas à utiliser leur pouvoir pour te dominer et t'obliger à faire des choses... alors que d'autres te laisseront faire ce que tu veux tant que tu reviens pour leur donner du sang de temps en temps... Mais le mieux c'est surement quand le duo est un couple et qu'il y a un échange mutuel entre humain et vampire ... En fait tout dépend de la relation qu'entretiennent les deux partis ... et c'est plutôt ça que je cherche ... mais va trouver un humain dont l'idée du vampire monstrueux qui va tuer des gens toutes les nuits, dans une ville où la milice leur monte la tête avec ça ....

Il soupira et reporta son attention sur le paysage qui défilait devant lui à travers la vitre... Il commençait à avoir faim mais heureusement qu'il avait réussit à récupérer quelques poches de sangs à son arrivée... même si ça ne tiendrait pas tout son séjour ça serait assez suffisant pour tenir quelques semaines...

Mais au fait, d'après mon patron vous faites de la musique... D'ailleurs il voulait un autographe... personnellement je vois pas vraiment l'intérêt d'un bout de papier mais il m'a bien fait comprendre que si j'en ramenais pas un je serais viré alors ....

Il sortit une sorte de bloc-note confié par le patron et le tendit au jeune humain avec un stylo... un air complètement blasé sur le visage... Franchement il n'aurais jamais pensé devoir s'abaisser à ça... Heureusement qu'il n'était pas ce qu'on pouvait appeler une groopie... ça aurait été des plus ridicule...

A l'entente de la demande de Victorian il émit un petit sourire mi-triste, mi-amusé. Se tournan vers lui et riat doucement en voyant son expression blasé, il prit le boc-note, le stylo frôlant à nouveau les mains froides et douces du vampires. Il le signa et le lui tendis.
Mais alors, si ce vampire cherchait une relation supposée être celle entre un vampire et un humain, pourquoi ne se rendait-il pas dans les bars ? Ou dans des lieux public où il pourrait rencontrer de jolies femmes ?
Le musicien, regarda à nouveaux à travers la vitre regardant cette fois-ci le paysage urbain sans grand intérêt, mais ça lui permettait de réfléchir un peu à la situation qu'il était en train de vivre. Son père hybride, n'avait jamais rejeté ses origines, il en était fier, et avait avertit et apprit à son seul et unique fils tout ce qu'il savait sur cette race à l'apparence humaine.

Votre patron me paraît être un homme stupide. Vous demandez que je signe un bout de papier à sa place, fantasmerait-il sur moi ? Si oui, le pauvre vieux, je ne m'intéresse pas aux homme de plus de 30 ans. Mais aussi à vous menacer de licenciment est un acte puéril. Et oui je suis musicien je joue de la guitare électrique, mais ma vie me lasse, je veux voir d'autres horizons. J'en ai assez d'être surveillé par des gorilles, poursuivit par des femmes et des hommes qui la plupart fantasment sur moi et ne connaissent en rin la musique. C'est pénible. Je veux ma liberté.

ESP ne l'avait quitté des yeux durant son monologue essayant d'y déceler la moindre expression, sentiment, mais rien, il n'avait rien lu dans son regard. Dommage. Les vampires avaient-ils le pouvoir de masquer leurs émotions ?
Il s'adossa complètement dans le siège et décroisa ses jambes fines les écartant légèrement, les croiser comme une femme lui avait fait avoir des fourmillements. De plus le trajet du centre commercial jusque chez ses parents était long, ses derniers avaient décidé de s'éxiler loin de l'animation, il habitaient à présent à la sortie de la ville dans une maison calme avec un grand jardin.
Le côté nature de sa mère et son charme avait fait céder son paternel face à cette demande de vivre un peu plus loin que la pollution.
ESP soupira à nouveaux, ferma les yeux, et laissa sa tête tomber en arrière. Il voulait dormir, mais là il était bien trop aux aguets, sachant son cou mis à nu, il ne dormait point. rester sur ses gardes, on ne sait jamais l'être à ses côtés pouvait bien lui sauter violement à la gorge.

ESP avait gardé les yeux fermés, la tête reposant toujours sur le dossier quand Victorian lui avait posé la question. Quel âge apparant pouvait-il avoir ? Sachant pertinnement que les vampires sont beaucoup plus vieux mais parraîssent énormément plus jeune, il vallait mieux leur donner un âge incertain, ou plutôt une tranche d'âge. Ca lui laisserait une marge.

Je sais bien qu'en tant uqe vampire vous devez peut-être avoir dépassé la centaine, mais en âge humain vous faites plus dans les 25-30 ans.

Voilà c'était dit, posément calmement, sans vouloir le véxer. Le musicien soupira à nouveau, le trajet s'éternisait, mais la présece de Victorian était tout de même agréable. Il avait oublié que c'était aussi long.

La liberté, pour lui ? Une bonne question, pensa t-il.
Il n'était qu'un gamin à côté de cet homme, mais après tout chacun et à tout âge peut rêver de liberté, de grande plaine verte, avec le vent soufflant dans les herbes, plus loin les falaises dangereuses en bas desquelles la mer vient les frapper de ses vagues puissantes. Et l'oiseau qui du haut du ciel admire tout cela avec une sensation de liberté. Ca devait ça la liberté... Mais là ça faisait plus film que réaliré, il riat à sa pensée et le sourire qui avait animé son visage resta étirer ses lèvres. Il se redressa, se détacha et se tourna complètement vers Victorian. Les yeux brillant de son envie d'être libre comme cet oiseau.

Pour moi ? Je dirais que ce serait d'être un "oiseau", libre de voir ce que les hommes font, de fuir quand il veut de partir loin explorer de nouveaux horizons. Ne pas être surveiller, juste vivre comme bon lui semble, être libre de faire des gestes comme il le veut. Dire ce qu'il pense sans être réprimandé après parce qu'on a été trop franc. Je sais cela peut ressembler un ppeu à un désir d'anarchie, mais je n'en veux pas à ce point là. Je veux juste rien qu'un tant vivre une vie dite "normale" de gosse de mon âge...

Voilà c'était à peu près ça ce qu'il désirait, mais avec son métier, il n'y aurait sûrement pas le droit, sauf s'il plaquait tout, mais il pensait à la déception de ses parents si fier que leur fils soit reconnue pour son talent artistique.
Il ne quittait des yeux le vampire, et finit par se mordre la lèvre inférieur en appercevant une lueur étrange dans ses yeux, il baissa les siens et resta ainsi un moment.

ESP fit le calcul rapide de l'âge réel de Victorian. 301 ans. Il était drôlement hien conservé ! Il souriat à la pensée que le lifting était très bien réussit. Un humour certes pas terrible, mais il aimait se "rassurer" ainsi, oui, ESP n'était pas vraiment tranquille depuis qu'il savait que Victorian était un Vicomte vampire.
Lorsqu'il lui dot qu'il ne pourrait pas le faire voler, il riat. Il leva les yeux vers lui plein de sous-entendu. Il avait bien envie de lui dire qu'on pouvait 'voler' autrement, surtout que le vampire était assez attirant.

Oui c'est vrai, mais il y a aussi une autre façon de voler....

Le brun laissait sa phrase en suspend, et s'approcha du vampire. Il le regardait toujours avec une certaine lueur dans les yeux. Les lèvres pulpeuse du suceur de sang l'attirait, il s'approcha encore plus et colla ses lamelles de peau aux siennes. Elles étaient douces, agréablement parfumé.
Se rendant soudainement compte de son acte, le gamin se recula en vitesse, rougissant et déviant son regard du vampire.

Excusez-moi je ne sais pas pourquoi.... Pardon c'est pas mon genre de faire ça. Je...

le musicien sentait bien qu'il allait se perdre dans ses excuses, et finis part se taire, baissant la tête coupable. Non de Zeus ! Qu'est-ce qui avait bien pu lui traverser l'esprit ? Ok, ESP n'avait pas couché depuis plusieurs semaines avec quiconque, mais ça c'était à cause de son boulot. Alors pourquoi avait il craqué maintenant ?
Que de questions sans réponses, ou quasiement pas.


[désolée c'est court, mais je ferais mieux à la prochaine réponse ]

C'est vrai, il ne s'était pas présenté, la honte. Le musicien releva doucement la tête et se trouvait à quelques centimètres de Victorian. Il plongea son regard désolé dans le sien et soupira.

Pardon, je suis impoli. je me nomme ESP.

Il déviait ensuite son regard du plus âgé, n'osant plus le croiser. TRop honteux de son comportement même s'il avait encore envie de toucher ces lèvres pulpeuses et douces, de se laisser embrasser par celles-ci sans se faire modre.
Toutes ses réflexions étaient dirigés vers Victorian, même s'il lui avait de ne pas sexcuser il ne pouvait se sentir non coupable de son geste déplacé. Il avait envie de le toucher, de ressentir se pressement sur ses lamelles de muquines sèches. Il voulait recommencer.
Il s'approcha à nouveau de Victorian et pose ses lèvres sur les siennes, avant de se reculer et lui chuchotter.

Maintenant je ne suis plus un inconnu...

Repose ses lèvres sur celles de son vis-à-vis et passe une main sur sa joue fraîche contrastant avec la châleur de la sienne. Prend les fleurs d'une main et les dépose sur la plage arrière de la voiture, pour mieux se rapprocher de Victorian et l'embrasser plus longuement, léchant de la pointe de sa langue sa lèvre inférieur, puis se reculant.

C'est une sensation étrange et intéressante, votre peau froide sur la mienne chaude. C'est agréable, ça me fait penser à lorsque l'on mange une glace l'été. Et c'est très bon...

ESP regardait victorian en souriant doucement, espérant lui avoir fait comprendre ce qu'il insinué.