JULIAN HELL Pour commencer, nous retrouvons Mandy Shad, pour une interview exclusive du leader de Fairy Tale :
Mandy Shad : Bonsoir Ju. Ravie de pouvoir enfin vous poser quelques questions pour notre magasine.
Ju : Merci. (grand sourire) Pardon pour l'aut' fois.
MS : Pourquoi avoir ainsi refuser mon invitation ? Un manque de temps ?
J : Pas vraiment. Vous êtes la première journaliste à m'interviewer, vous voyez.
MS : Leader et timide ? Quel curieux cocktail !
J : C'est pas vraiment ça. Je pensais devoir répondre à des questions trop persos.
MS : Ah mais nous ne sommes pas ce genre de magazines.
J : Je m'en suis rendu compte avec le papier que vous avez fait sur H. Alors, je me suis dit : vas-y !
MS : Mieux vaut tard que jamais ! Vous êtes honnête et prudent, c'est bien ! C'est ce que le manager du groupe, Nioon, vous a demandé de faire ou ce sont des valeurs inculquées par vos parents ?
J : Heu... (essuie une petite larme) Pardon. Je viens de perdre ma mère et... Enfin, oui, mes parents m'ont inculqué l'honnêteté. Ma mère tenait toujours à ce qu'on se comporte bien et tout. Et mon père est l'homme le plus honnête et serviable que je connais. Pour ce qui est de la prudence, je l'ai appris sur le tas. Je suis natif de Cyber, vous voyez. Là bas, on s'en prend pas mal dans la tronche. A force, on fait gaffe.
MS : Natif de Cyber ? Voilà une chose que nos lecteurs seront ravis d'apprendre. Qu'est-ce qui vous a fait venir à Modernis State ?
J : La musique. Je voulais être une star de la scène musicale. Modernis me faisait rêver, les voyageurs à qui je parlais me racontaient beaucoup de choses dessus. C'est pourquoi, il y a un an, je suis partit.
MS : Et bien, quelle détermination ! Comment avez-vous fait pour trouver les autres membres du groupe ?
J : Je les ai rencontré par hasard, tous les trois ensembles, à mon arrivée à Modernis State. Et là, je leur ai demandé cash de former un groupe.
MS : Sans même savoir s'ils avaient du talent ?
J : Je ne savais même pas jouer de la grat' à l'époque ! On était tous débutants ! H était le seul à savoir bien jouer. On avait le temps d'apprendre. Et c'est ce qu'on a fait. Mais au final, on a été plus rapide que prévu. On prépare déjà notre deuxième album après tout.
MS : Oui, avec quatre singles et un album en un an, on peut dire que vous avez la pêche ! Et ils vous ont désigné pour être le leader ? Comment ça s'est passé ?
J : Non, j'ai dit directement que je voulais être le chanteur et leader du groupe. Personne n'a jamais rien dit contre. Je crois que tout le monde est plutôt content de son sort.
MS : C'est ce que m'a communiqué H en tout cas. En parlant de lui, vous n'avez pas peur de casser le groupe si jamais vous vous séparez ?
J : Hein ? Ah ! Et bien, non. On est jeune mais la musique domine. Ce n'est même pas une histoire de professionnalisme. On est tous amis avant tout. Et je crois vraiment que pour nous, ça surpasse toute histoire de couple.
MS : Comme c'est beau ! Et rassurant pour vos fans ! Parlons un peu du look de Fairy Tale. Chacun de vous a son style bien défini. Vous n'avez jamais pensé à vous accorder pour la scène ?
J : Non.
MS : C'est tout ?
J : (rires) Je plaisantais. Non, c'est vrai. On ne veut pas que quelqu'un se fonde dans la masse, si être quatre peut vraiment former une masse. Et puis, chacun apporte sa propre personnalité au groupe. On n'est pas vraiment en phase, à se dire "Oui, c'est génial !". Non. On bosse ensemble. Parfois, une chanson appartient plus à l'un qu'à l'autre. Bref, on n'a pas encore fusionné. (rires)
MS : Un mystère demeure à votre sujet : de quelle couleur sont vos cheveux ?
J : (éclate de rire) Et bien, à l'origine, ils sont châtain clair. Mais ils blondissent avec le soleil. Et puis, j'aime me les teindre. Vous voyez, aujourd'hui, ils ont décidé d'être rouges.
MS : Un héritage culturel de votre ville natale.
J : Oui. J'ai gardé beaucoup de cette ville. Mais vous savez, Nioon aussi est de Cyber. Et H y a vécu.
MS : Pourrait-on dire que vous êtes un groupe Cyber selon vous ?
J : Pas du tout ! Nous sommes un groupe hybride. Chacun d'entre nous a vécu dans les trois villes, sauf Yael. Nous avons pour but de réunir les gens. C'est pour ça qu'on ne fuit pas la ville. On pense qu'on a le pouvoir de changer les mentalités.
MS : Ce que vous dites là est plutôt dangereux.
J : Pas plus que les paroles de nos chansons, si on prend la peine de lire entre les lignes. Fairy Tale ne se cache pas.
MS : Je ne peux qu'applaudir cette mentalité. Mais revenons à votre image. Les photoshoots vous montrent très souvent dans des postures aguichantes. Est-ce de votre propre volonté ?
J : Vraiment ? Et bien, c'est H qui choisit les photos finales avec Nioon. Et c'est aussi H qui me dirige.
MS : Ce n'est pas le photographe ?
J : Il essaie. (rires)
MS : Un mot sur le prochain album ?
J : Je vais même vous en donner deux : il déchire !
MS : Comment sera-t-il par rapport au premier ?
J : Dans la lignée des singles. Plus agressif, H se déchaine sur ses solos et on a laissé plus de place à la batterie et à la basse également. Je trouvais que dans E-bryde, on était trop mélangés. Là, j'ai voulu que chacun ait vraiment la possibilité d'exprimer ses sentiments sur une chanson.
MS : Et vous avez encore des idées pour la suite ?
J : Oui ! Moi j'aimerai développer le côté électro du groupe dans un troisième album. Un peu comme
Hug Addict.
MS : Cette chanson a eu un franc succès. Elle est dans le dernier single. Fera-t-elle partie de l'album ?
J : Non. C'était plus un essai. Mais elle nous a rapporté de nouveaux fans. On verra avec le groupe si on poursuit sur cette lancée ou non. Ca dépendra aussi de nos envies après la sortie du second album.
MS : Dont le nom est toujours gardé secret.
J : Oui. (rires) Vous ne me ferez pas cracher le morceau.
MS : Une dernière question : votre chanson préférée de Fairy Tale ?
J :
Revolution. Elle me tient grandement à cœur. C'est une musique sur laquelle Nioon et Yael ont vraiment bossé, plus que H et moi. Mais j'en suis tombé amoureux. (rires)
MS : Je vous remercie Ju. Ce fut un grand plaisir.
J : Pareillement.
MS : J'espère vous revoir pour votre troisième album.
J : Merci pour vos encouragements. Et la prochaine fois, vous pouvez me tutoyer. (rires)