Vampires, vampires, vampires stupidly version Chapitre 1 : the new worldA :
La géographie racontée par tonton Caem C'était un nouveau monde. Un monde, avec de la terre, un ciel, une mer... Non, attendez. Il n'y avait pas de mer. Juste des montagnes. Mais les montagnes, c'est cool aussi. Les montagnes, c'est imposant. Et surtout, ça permet d'enfermer le nouveau monde dans un espace restreint en faisant croire aux habitants qu'il n'y a rien au-delà. C'est très facile comme ça. Oui, parce que la mer, on voit l'horizon, ça donne envie d'aller visiter au loin. Une envie qui est en générale coupée quand il s'agit d'immenses montagnes perçant les nuages.
Ce monde avait donc des habitants, comme vous l'aurez sûrement deviné. Ces gens étaient répartis en groupes, comme dans des abattoirs et, il faut bien l'avouer, parfois ça faisait office d'abattoir. Prenons par exemple les Modernis. Ville : Modernis State. Non, on s'est pas foulé pour les noms. Mais comprenez, quand on s'occupe de créer une ville sanctuaire pour les humains, on perd pas trois ans à choisir un nom. Et les autres n'ont pas fait mieux de toute façon !
Donc, les Modernis. Ce sont majoritairement des humains. Et ils sont voisins de la ville des vampires. Vous ne trouvez pas qu'il y a comme un air de « réserve à nourriture » ? Officiellement, c'est censé protéger les humains des vampires, justement. Mais ça me semble suspect. Je suis certain qu'il y a une histoire de manipulation derrière tout ça, en cas de grande famine par exemple.
Ensuite, nous avons les Gothiks, de Gothik City. Celle-là, c'est la ville des vampires. Ce sont des créatures puissantes, mais légèrement arriérées quand il s'agit de gérer une société. Pas d'électricité, pas d'eau courante, pas de réseau. Pas de déodorant non plus. Des bouseux. Okay, les vampires sont très propres. Propres de chez monsieur Propre. Blancs comme neige, tout soyeux, tout brillants. Il paraît même que certains sont trop propres pour faire l'amour, ils glissent trop l'un sur l'autre. Je vous raconte pas la gueule des orgies.
La dernière ville de ce monde – oui, c'est un petit monde – est la Cyber Junkyard. Alors, on va faire un peu de français. On dit « Modernis State », on dit « Gothik City » mais on dit « LA Cyber Junkyard. » Parce que c'est une décharge si on traduit, une cyber décharge, mais une décharge quand même, donc nom commun, donc article. On peut même l'appeler la Décharge, avec un « D » majuscule, ça donne un air de mec qui sait. Les habitants sont appelés les Cybers – et pas les Ordures, comme on aurait pu le penser. Ils sont super zarbis. Très colorés. Je n'aime pas. Ca fait mal au yeux. En plus, on ne sait jamais quelle merde va vous tomber dessus là-bas. Ca peut-être très primitif comme façon de vivre et vous pouvez croiser le dernier cri en matière de cyborg. Sans parler de la météo, un véritable calvaire. Okay, à Gothik City il pleut tout le temps. Mais dans la Décharge il y a constamment du vent ! Constamment ! …
B :
La genèse racontée par tonton Ash Il était une fois un mec. Ce mec était un vampire. Genre, le premier. Et puis, il s'emmerdait. Alors il créa un nouveau monde. Et il importa des gens. Et ces gens avaient des pouvoirs. Et on fit les trois villes. Voilà. Ah, oui ! Le mec du début a été expulsé du monde qu'il avait lui-même créé.
C :
Le monde raconté par tonton Ju J'aime bien la Cyber Junkyard. Les gens sont sympas. Enfin, la plupart du temps. … Des fois. Mais ce qui est vraiment cool, là-bas, c'est la bouffe. Plein de sucre, de gras, on sait pas trop ce qu'il y a dedans. Ce que je préfère, c'est les barres énergétiques au goût de quelque chose, mais avec zéro pour cent de ce quelque chose. Ouais, c'est cool.
Sinon, dans les autres villes, y'a des oiseaux et des papillons. J'aime bien les oiseaux aussi. Et autour des villes, y'a un désert. Après, y'a les montagnes bien sûr. Mais y'a aussi un désert. Et dans ce désert, on peut parfois trouver des choses. Le désert, c'est un peu comme la Décharge, mais en plus grand et en moins crade.