Ludwig revenait de chez Jack après s'être tout deux amusés à se défoncer en écoutant de la musique à en crever les tympans. Il marchait tranquillement dans les rues de Cyber, un sourire toujours affichait sur son visage, même s'il était parcouru de frissons dû à la drogue qui ne faisait plus effet. Il referma sa veste en cuir, fourra ses mains dans les poches, et traîna ses pieds sur le goudron, sans vraiment prêter attention où il allait.
D'ailleurs, comme chaque soir, le jeune punky devait trouver un lieux où crêcher. Même si parfois, voir assez souvent il dormait à la belle étoile. Enfin, belle étoile.... Il n'y en avait guèe ici, ou du moins on les voyait pas. Ludwig aimait sa vie, même si parfois il râlait de ne pas trouver un habitat fixe. Le jeune homme marchait donc en cherchant un endroit désafecté pour y passer la nuit, quand une femme se jeta sur lui, l'entraînant il ne sait où et le plaquant contre un mur.
Ludwig n'avait strictement rien compris de ce qu'il s'était passé, ni qui était cette femme, jeune, et jolie qui l'avait "kidnappé" dans ce souterrain sombre. D'ailleurs ça lui faisait penser à un truc qu'un type de Modernis lui avait raconté sur des films policiers. un sourire encore plus niais étira ses lèvres et il croisa le regard de la femme.

Qu'est-ce qui était juste jolie demoiselle ? Que vous me trouviez ici marchant tranquillement comme si je vous attendiez ? Alors oui !

Ludwig ressentait encore quelque peu les effets de la drogue qu'il s'était injecté deux heures auparavant. Même s'il frissonnait, il n'avait pas encore l'esprit assez clair-voyant. D'ailleurs sa réflexion était ralentie aussi, mais cela ne l'empêcha pas de poser une de ses main sur une hanche de la femme devant lui. Elle était jolie à ses yeux, mais son esprit était complètement brouillé.

Oh vous savez quoi ? Je vous trouve jolie... Ca vous dit de venir vous amuser avec moi, j'ai tout ce qu'il faut sur moi, seringues strériles, petites pourdre blanche. Ca vous tente ma belle ?

Ludwig avait fait cette proposition sur un coup de tête, certes il avait tout ce qu'il avait cité sur lui, mais il ne pensait pas véritablement ce qu'il avançait. Il finit par prendre la main de l'inconnue et la tira avec lui plus loin dans le souterrain, il ne savait pas vraiment où il allait, mais il avançait tout droit.

Vous vous appelez comment demoiselle ? -demanda t'il calement et sans sous-entendu -

Il lui tenait toujours la main; et marchait toujours tout droit, droit devant et devant tous ! Quand il vit deux grand types barraqués devant une porte.
Oh serait-ce la porte qui mène à la lumière au bout du tunnel ?

Ludwig regardait la jeune femme sans vraiment la regardait. Il commençait à vraiment avoir froid, elle le tira, et il entendit le nom de la maîtresse des lieux. Alors c'était donc elle Lily -Rose Anderson ? La femme qu'il admirait le plus, il en avait entendu tellement parlé. Il regarda la pièce où il était et la trouvait assez sombre, sans fenêtres, il devait être bien loin sous terre à en déduire l'humidité. La femme le maintenait toujours par le poignet, sa poigne était ferme. Elle aimait maîtriser tout et ça se sentait.
Il arriva avec elle dans un pièce où était déjà installé un homme qui époussetait sa veste. Il discutèrent un peu, l'ignorant quand enfin lui demanda son nom.

Je suis Ludwig Kernst.

Après avoir prononcé son nom, il se mordit l’intérieur des joues, se rappelant que sa mère était recherché par eux, et que son père, du moins ce qu’elle racontait dans sa démence de la drogue, faisait partit de leur troupe. Il déglutit mais en passa outre, du moins pour le moment.
Le regard noir que lui jetait le dit William, lui fit froid dans le dos, et il sentait la drogue en pleine chute libre, il reprenait ses esprits. Et fut surpris quand Lily lui demanda pour qui il se prenait à la draguer. Pourquoi l'avait-il dragué ? Certes elle était fort jolie, mais de là à faire ça, surtout avec Lily-Rose Anderson !?

Pardon.... Je ne sais pas vraiment ce qu'il m'a prit, sûrement était-ce la drogue...

Il souriat doucement et glissa sa main hors de la prise qu’effectuait la femme sur lui. Il se massa un peu le poignet et le bougea pour lui redonner un peu de circulation dans les veines. S’il ne l’avait pas retiré, sa main serait devenue violette, puis elle aurait nécrosée, et serait tomber. Quelle horreur !

Et… Où sommes nous précisément sous Cyber ? Parce que c’est bien gentil à vous d’avoir voulut me sauver la vie où je ne sais quoi, mais je n’ai pas trop envie de rester enfermé ici, a attendre que les jours passent. A m’ennuyer en votre compagnie qui n’est pas amusante. Et oui, soyez bien rassuré je ne dirais rien de ce que j’ai vu, je tiens trop à ma vie pour ça.

Il avait parlé d’un ton entre la joyeuseté et la menace, c’était bizarre, mais flippant, enfin pour lui, car il sentait bien que cette fille n’allait pas le lâcher si rapidement. Hélas. Car il avait fait la bêtise de dire son nom de famille. Devait en réalité s’attendre à son jugement ?