"Monsieur, monsieur, vous allez bien ? Monsieur ?"

Diantre ! Diable ! Mais ne pouvait-on le laisser dormir tranquille ? Que se passait-il donc de si important pour qu'un simple serviteur ose seulement poser ses mains serviles sur lui et le secouer ainsi ? Friedrich leva une paupière, pour s'apercevoir que Par Satan ! il était le nez contre des pavés humides. Et, s'il faisait attention, il pouvait remarquer que la pluie lui goûtait dessus. Le serviteur l'appela encore, par un simple "Monsieur". Quelle honte ! Celui-là allait se faire châtier comme il se devait ! Et mais... Quoi ? Cette odeur... Un humain ! Et ce n'était pas celle de Morgan !
Le vampire fit un petit effort de mémoire. Dans son dernier souvenir, il était dans son lit, la pipe à la bouche, Morgan à ses côtés. Et présentement...

De un, il n'était pas son lit. De deux, il n'avait pas de pipe et il ne sentait même pas un relent de tabac. De trois, Morgan n'était nulle part aux alentours. Friedrich se leva et fit face au serviteur. Diantre ! Il avait oublié de terminer sa pensée tout à l'heure. Une odeur d'humain... le serviteur était humain. Pis encore, il n'était pas serviteur. C'était un membre de cette vile populace bonne à faire du sang, à les divertir lors de leurs exécutions, bonne à... C'était tout sans doute. Ils ne faisaient même pas de taxe, ils étaient trop pauvres ! En tout cas, le vampire eut un mouvement de recul avec une expression de dégoût. Il lu de la peine sur le visage de son vis à vis. Ah mais qu'avait il ? Il devait pourtant le savoir qu'il n'était pas digne d'approcher sa gracieuse personne ! Lui, le Comte de Gothik City !

"Conduis moi au château !"

Un peu calmé, Friedrich décida qu'il était temps de retourner à la maison, entre ses murs rassurants, sans aucun humain dégoûtant à proximité. Seul Morgan était digne de lui !

L'autre hésitait. Qu'avait il à hésiter ? On n'hésitait pas, mais alors du tout, quand le Comte de Gothik City vous donnait un ordre. Douteux de son apparence, peut être avait il un cheveux de travers qui le rendait méconnaissable, la raie à gauche au lieu d'être à droite, bref un détail de cette sorte qui faisait de lui un parfait étranger aux yeux d'un simple humain du peuple. Alors, Friedrich se mit de profil, le profil gauche, et parla à l'humain comme à un débile profond :

"Et comme cela, tu me reconnais, n'est ce pas ?"

Il avait son profil frappé sur bon nombre de pièces de la ville, quelle que soit leur valeur. Mais son magnifique profil ne provoqua pas d'éclair de génie chez l'imbécile. Certainement l'idiot du coin.

"Allons, allons. Ne discute pas. Je suis le Comte de Gothik City, alors tu as intérêt à me ramener au château."

L'autre devint blanc comme un linge. Ah ! Enfin, voilà qui faisait bien les choses. Il avait compris et allait à présent le ramener au château. ... Pourquoi donc fuyait il, les bras en l'air, en poussant des cris de terreur ? Friedrich aurait pût le rattraper, mais quelque chose lui dit que le bougre ne se rendait pas au château. Le Comte prit un temps de réflexion et profita de ce que son cerveau était occupé à quelque chose pour observer les alentours. Ces derniers étaient étrangement vides. Et là, un mot, un seul, s'imposa à son esprit : Heu...


Friedrich marchait à présent depuis une bonne minute. C'était excédant ! Où étaient passés les gens à la fin ? Diable ! Qu'était devenue sa ville si vivante ? Un virus ? Les humains étaient tellement fragiles. Le Comte observa l'intérieur d'une vitrine. Cette dernière contenait des bibelots de porcelaine. Il les gratifia d'un coup d'œil un tantinet intéressé et releva un peu la tête pour admirer son magnifique reflet, pour pouvoir arranger sa coiffure. Alors, un cri de terreur sortit de sa gorge, mais bien plus affreux que celui de l'humain de tout à l'heure. Friedrich fit volte face, afin d'affronter le monstre qui se reflétait dans la vitrine. Personne. La rue était toujours aussi vide.
Hésitant, le vampire regarda à nouveau. Le monstre était toujours là. Nouveau volte face. Même résultat. Alors, il se mira encore une fois et bougea la tête, les mains, fit des grimaces. Diantre ! C'était lui ! Mais pourquoi ressemblait il donc à ça ? L'envie de pleurer le prit, mais il ne versa pas une larme. A la place, il lança son poing dans la vitre avant de s'enfuir. Il allait retrouver l'enflure qui lui avait fait cette tête, que ce soit un habile maquilleur ou un magicien de haut niveau. Le crime ne serait pas impuni ! Alors il courut, de façon tout à fait aléatoire, dans le dédale de Gothik City.

(pour la description physique, merci de se reporter à la fiche de présentation)

C'étais ici .

Il s'étais mis a crier en tenant sa tête entre les mains , s'agitant comme si on lui transperçais le crane ... J'avais alors tourné les yeux vers mon compagnon mais non , ce dernier ne faisais pas usage de son pouvoir affin de dompter le vil truand que je questionnais . Il me rendis mon regard... un peu moins étonné cela dis , presque indiffèrent... tandis que je me demandais ce qui pouvais bien arriver a cet homme qui se tordais de douleur .
Ses cris s'arrêtaient au moins aussi vite qu'ils s'étaient déclenché laissant cet hybride a la forte corpulence recroquevillé sur lui même, sanglotant et hoquetant d'une manière pathétique
-Que t'es t il arrivé ?
Il releva son visage strillé de larme et de substances visqueuses que je préférais ne pas identifier ... puis hocha la tète et se remit a pleurer de plus belle.
-Parle !!
criais je en lui relevant la tète de force affin qu'il me regarde
Il sembla prendre peur , alors que depuis des heures que je voulais qu'il se concentre pour me donne un nom ou une position , il ne faisais que me regarder d'un oeil inquisiteur .
-Je ... c'est trop ... c'est trop fort ... beaucoup trop puissant ...
Il se remit a sangloter marmonnant des "trop fort" "puissant" "trop d'énergie", essayant de se cacher le visage , mais n'y arrivant pas étant sous l'emprise de mon pouvoir .

A cet instant , je m'étais désintéressé de lui. Repensant a ce qu'il venais de dire...
Il avais intercepté un pouvoir tellement grand que ce dernier l'a fait pleuré ?
A ce que j'ai crus comprendre après des heures de torture sur ce tas de graisse édenté , chaque être a une aura l'entourant qui envoie des ondes perceptible seulement par lui ... Plus l'être est fort plus les ondes qu'il émet sont importantes. Cependant il avais refusé de m'aider a trouver les gens qu'il percevais, savourant le fait d'avoir ce que moi je n'avais pas, certainement .

-Un nom !!
Demandais je impérieux, le désir de trouver cette source d'énergie altérant ma voix qui perdis de son calme.
-Je ne ... je ne sais pas ... c'est ... c'est loin ... Un vampire ... Gothik City ... c'est ... c'est a Gothik City ...
Je comprenais a peine les mots qu'il essayais tant bien que mal d'aligner mais finalement , il me donna satisfaction en m'indiquant une taverne dont il vit l'enseigne au moment ou il perçu l'énergie flagrante qui lui vrilla le crane .

Arriver en moins d'une heure a Gothika, de la HOP , étais un exploit que je n'aurais pas cru possible avant de quitter le calme douillet de mon château . Mais Grace a la technologie Cyber , il me semblais que tout pouvais être possible, et l'engin rapide mais bruyant qui m'emmena dans la foret longeant la ville disparut aussi vite qu'il étais venus.
Restais encore a convaincre les garde de me laisser pénétrer... ce qui se révéla plus simple qu'il n'y paraissais : sous le joug de Faust les vampires répugnais a suivre les ordre, et les corrompre sembla facile. Cela dis, a part grincer des dents je ne fis rien , Cet être vil qui avais tué les héritier Von Dast, gardais la ville du chaos que j'y aurais laissé en partant a la quête de sa liberté .
Les soldats Gardant les grandes portes laissèrent pénétrer un vampire encapuchonné qui leurs donné une somme assez coquette, sans savoir que c'étais leurs vrais Roi qu'ils laissaient entrer.

C'étais Ici. La taverne qu'il m'avais indiqué étais obstrué par des planches... surement fermé depuis longtemps. et les commerces alentours étaient fermé, la rue déserte. Il allais être difficile de trouver quelqu'un a questionner. toutefois , si je sentais une odeur ocre , pourrie, cadavérique... assez spéciale qu'il me serais facile de suivre. Avec un peu de chance cela m'amèneras quelques part ... et le détenteurs d'un tel pouvoir ne s'évaporerai pas au bout d'une heure ou ne serais pas allé trop loin.

[Comment on parle de l'odeur raffinée de mon Friedrich là u_u]


Friedrich courait toujours. Pas qu'il aimât particulièrement cela remarquez. Mais courir pouvait s'avérer utile, notamment lorsque vous aviez pour but de retrouver l'enfant de salaud (ou enfant de putain, ou encore les deux à la fois, comme vous préférez) qui avait transformé votre divine apparence, faisant de vous une espèce de croisement pas très naturel vous donnant l'envie de vous jeter aux ordures, de vous faire compacter puis incinérer. Alors même qu'en temps normal, vous vous adorez. Au sens religieux du terme.
Le vampire et Comte de Gothik City (si si, je vous assure) avalait rues, ruelles et venelles, il parcourait les artères de la ville comme un globule rouge le système sanguin d'un humain. En beaucoup plus rapide cependant et sans transporter d'oxygène. Non, au final, Friedrich n'était pas un globule rouge. La comparaison serait plus juste avec une particule de pourriture. Si tant était qu'on pouvait retrouver une particule de pourriture dans un système sanguin humain. Et la particule de pourriture rencontra alors quelqu'un. Etait ce un ami ou un ennemi ? Ou bien quelqu'un de neutre, ni ami ni ennemi, mais qui chercherait à lui barrer la route, sans doute parce qu'il n'avait rien de mieux à faire de sa nuit.

L'ami ou ennemi ou autre était un grand gaillard, peut être plus grand que Friedrich, mais ce dernier se tenait à une trop grande distance pour s'en assurer. Parce que le vampire avait stoppé net en le voyant devant lui. Et puis, il avait d'abord été derrière lui. Mais la route chaotique de Friedrich l'avait conduit à faire volte face devant un tas de clochards. Cet homme... Friedrich huma l'air discrètement. Pas d'odeur. Un vampire donc. Enfin, pas d'odeur... Il y avait tout de même celle de la rue, des clochards et la sienne. Mais le grand gaillard, ami, ennemi ou autre ne dégageait aucune odeur qu'il puisse percevoir. Un bon point donc. Vampire.
Ensuite, il dégageait un incroyable charisme. Autre bon point. Il pouvait lui demander de l'aide, sa popularité n'en serait pas entachée. Ce n'était pas comme l'autre humain. Si jamais on l'avait vu marcher au côté de ce... Brrr !

Friedrich sourit. Il avait confiance en son incroyable sourire. Et avait totalement oublié qu'en ce moment, il faisait très peur. Le vampire s'avança avec son air amical, ses guenilles nettoyaient les ordures de la rue. Et là, il tendit sa main. Une main décharnée, au bout d'un bras décharné, rattaché on ne savait trop comment à une épaule décharnée. Les ongles étaient sales, cassés, abominables. Mais Friedrich souriait toujours.

"Bonsoir !"

Il mettait le paquet là. Il le saluait, lui accordait l'immense faveur de lui serrer la main, de le toucher. Et en plus...

"Je souhaiterai que vous m'ameniez jusqu'au château, mon brave."

Un brave qui, Friedrich venait de le remarquer, masquait à moitié son visage par un capuchon. Pourtant, le Comte voyait partiellement ses traits. Et il était charmé. Ah oui, c'était certain. Il allait gagner quelques points de popularité rien qu'en se baladant à ses côtés.

Pas un instant Friedrich ne songea que l'autre pourrait refuser de l'aider. On ne refusait rien à son Comte. C'était tout bonnement impensable. On ne pouvait que se sentir particulièrement honoré.

je couru plus vite que d'habitude , voulant absolument atteindre la source de cet odeur , pour voir si je pouvais l'exploiter , ou si ce n'étais pas le cas , retourner a mon point de depart et chercher autre chose .
Cela dis , j'avais beau ne pas me faire de faux espoirs , une telle puanteur ne pouvais être étrangère a un phénomène qui apparemment n'étais pas courant ...

Pendant cette balade dans les rues de Gothika, et malgré mon excitation et appréhension sur ce que j'allais trouver , j'eu un pincement au coeur . Je courais a la recherche de ce qui allais m'aider a lui redonner sa jeunesse , sa noblesse , la faire revivre : Toutes ces façades de maisons défraîchies, bâtisses a l’abandons , et commerces obstrué par les planches ... Gothika ,étais a la déroute, même si , ici ou la on pouvais voir quelques améliorations , imperceptibles...
Au détour d'une ruelle , l'odeur se fit plus présente, j’accélérais le rythme, comme enfiévré par l'approche de celui que je pourchassais .

Jamais je n'avais vu une telle abomination... du moins sur un être vivant... On aurais dis que la peau avais moisis sur le corps lui même , les quelques morceau ou le vert n'aurais pas laissé de traces semblaient abriter un nid de larves sous cutané ... des pustules d'une taille considérables . Je n'aurais su dire si ce qu'il avais sur la tète étais des cheveux ou une pieuvre pourrie dont les tentacules flétries encadraient un visage de poisson aux yeux globuleux .... ces derniers avaient un éclat étrange, ou peut être étais ce justement l’absence d’éclats sur ces pupilles sombres qui m’étonna...
L’estomac un instant retourné par cette vision , je fut écoeuré encore plus quand mes yeux se posèrent sur ce que sa robe élimé permettais de voir de ses bras et de ce qui semblais être ses jambes : l’épiderme , qui naturellement devais avoir un teint laiteux pour les vampire plus matte pour les humains étais noir graisseux et semblais gluant, quand bougeant pour se retourner, son vêtement entra en contacte avec sa main... la un filet de bave retins le morceau de tissus avant de se retirer dans un bruit gluant ... Cela se répéta a chacun de ses mouvement pour ma plus grande répugnance...
Serais ce un hybride?
Non, le relent que je sentais semblais étre celui d'un vampire , cela dis je ne pouvais en étre certain... Aussi fus je sur mes gardes lorsque d'un pas décidé cette ... Chose se rapprocha de moi , tendant cinq doigt rattaché on ne sais trop comment a une paume visqueuse.
"Bonsoir ! Je souhaiterai que vous m'ameniez jusqu'au château, mon brave."

J'étais tellement abasourdis que je restais la a regarder cette mains négligemment tendus. Jusqu'a ce que mon esprit se remette a marcher... Il voulais que JE l’escorte au château ? et c'étais demandé avec une telle éloquence ...
-Qui êtes vous?
Demandais je d'une voix périlleuse en faisant un pas en arrière essayant de garder un minimum de distance ... Ce devais étre un des disciples du fou ... c'étais alors compréhensible, Faust étais assez connus par son excentricité... pendant que je reculais une pierre se retrouva malencontreusement sur mon chemin, et je faillit trébucher si ce n'est mon agilité de vampire... qui malheureusement ne pus retenir la capuche que je gardais sur la tête ....

Friedrich ne sut décider quel était le plus vexant. Le refus de serrer sa démoniaque main (ce qui correspond à "divine" puisque les Von Dast sont par tradition satanistes, ndla) ou bien le recul de son interlocuteur. Comment osait il montrer une telle marque de... Non, ce devait être de la déférence, il était impressionné. Impressionné de rencontrer quelqu'un de son importance.

Non, il y avait quelque chose qui clochait dans son raisonnement. Les cinquante points de popularité (Vaën, ndla) venaient de demander QUI il était. Mais enfin, un vampire comme lui, il devait le savoir !

Cinquante points butta alors contre un pavé qui sortait de son emplacement et s'il ne tomba pas à la renverse, son visage en fut découvert. Friedrich prit le temps d'examiner cette face. Elle lui était inconnue. Il était sûr et certain de n'avoir jamais rencontré cette personne. C'était étrange. Sans doute un bourgeois qui avait de quoi se payer une bonne éducation.
Friedrich croisa les bras, ce qui laissait de grands trous d'air entre ses membres, et d'un ton impérieux déclama :

"Mais je suis le Comte de Gothik City !"

Alors, il se souvint de son aspect, en frissonna de dégoût, puis s'expliqua d'une voix plus douce.

"Ah, il est vrai que je suis bien différent de mon apparence habituelle. Je ne sais quel est le coquin responsable de cette mauvaise farce, mais je me suis réveillé au milieu d'une place, grimé ainsi. Il est primordial que je retourne au château, afin de prendre un bain et de me vêtir de mes apparats habituels. Et..."

Il leva les yeux en l'air et lâcha un bref soupir. Ce n'était pas du mécontentement, mais cela faisait quelque chose à faire en plus.

"Ah et il faudra que je me restaure. Si vous pouviez aller chasser quelque perdu à mon égard, mon brave, vous seriez infiniment..."

Là, le Comte s'interrompit, parce que depuis qu'il parlait, il fixait Cinquante points et sa mémoire travaillait. Le vampire lui était inconnu, c'était d'abord ce qu'il avait cru. Mais ces traits lui avaient ensuite rappelé quelque chose, du moins il avait ressenti une forte impression de déjà vu. Quelques différences à noter, peut être accusait il la vieillesse difficilement. La coupe de cheveux était différente aussi, ainsi que la posture. Moins... hautaine.
Friedrich, lorsqu'il eut compris, ressentit une pointe d'affolement. Il déplia ses bras et pointa un doigt accusateur en direction de Cinquante points.

"Impossible !" s'écria-t-il, la voix clairement marquée par la peur. "Tu es mort ! Je t'ai tué ! Par quel malice es-tu de retour ? Raaa !"

Là dessus, il fit volte face et se mit à courir. Friedrich ralentit devant la masse de clochards, mais sa vie était en danger. Car il voudrait certainement se venger. Le Comte bondit donc par dessus les humains nauséabonds, sa serpillère vestimentaire accrocha une bouteille d'absinthe qui roula sur les pavés, se vidant de ses dernières gorgées. Le clochard à qui elle appartenait grogna, mais Friedrich ne prit garde à aucun de ces indices auditifs. Il s'enfuit jusqu'au tournant, où il tourna (...) et s'engouffra dans une niche creusée dans le mur, de hauteur d'homme. Friedrich se plaqua contre les pierres froides et ferma les yeux. Là, il ne le retrouverait pas. Il allait attendre dans la pénombre, quelques minutes, voir quelques heures, puis faire tout son possible afin de retrouver le chemin du château. Il devait les prévenir du danger. Prévenir tout de monde qu'il était de retour. Moros.

Si je n’avais eu la quasi-certitude que l’être qui se tenais devant moi fut un vampire , j’aurais pu penser que cet énergumène étais Faust … en plus amoché …
"Mais je suis le Comte de Gothik City !"
Sa réplique me désarçonna , étant moi-même encore considéré comme le compte de Gothika et le fou comme mon "remplaçant" . Je me demandais si cet … cette chose étais sérieuse dans ses propos , ou si son cerveau avais subis les même dommages que son corps .
Quel perte de temps , il n’allais rien m’apporter avec ces âneries
"Ah, il est vrai que je suis bien différent de mon apparence habituelle. Je ne sais quel est le coquin responsable de cette mauvaise farce, mais je me suis réveillé au milieu d'une place, grimé ainsi. Il est primordial que je retourne au château, afin de prendre un bain et de me vêtir de mes apparats habituels. Et..."
Commença t il hautainement , ou avidement … je ne savais décrypter ses expressions vu le manque de peau sur son visage … j’eu encore une grimace de dégout quand il prononça d’autres mots , se reprochant de moi, son haleine fétide me fouettant le visage a chaque lettre prononcé .
"Ah et il faudra que je me restaure. Si vous pouviez aller chasser quelque perdu à mon égard…"
Mon sens olfactif dérangé , je fus plus lents a analyser ses paroles , j’en compris la raison quand je me rendis compte que le dialecte qu’il utilisais étais celui, ancien, des nobles pédant ,tel mes géniteurs, qui voulaient arborer une importance feinte en imitant le patois des premiers …
"…mon brave, vous seriez infiniment..."
Il ravala ses dernier mot , quand ses yeux se posèrent enfin sur moi .
Et je me rendis compte au même instant , que j’avais perdu ma capuche , le visage a découvert …
*Oh non*
Le plus vif de mes geste ne servi a rien, et même le bout de tissus rabattu sur la tête je sus que j’étais démasqué . j’en fut certain devant le visage horrifié de ce personnage qui avais provoqué en moi les mêmes sentiments un instant plutôt
"Impossible !" s'écria-t-il, la voix clairement marquée par la peur. "Tu es mort ! Je t'ai tué ! Par quel malice es-tu de retour ? Raaa !"
Que lui arrivai t il ?
Voila qu’il se mettais a me fuir …
Devais je suivre mon instinct et le rattraper , ou suivre ma raison et revenir a mon points de départ ?
Bien vite je sus que mon instinct l’avais remporté … au même instant ou j’abattit mes mains sur ses épaules (bout d’os caché par une étoffe de toile rêche) et ou je le ramenais contre mon torse . il avais été ingénieux en se faufilant dans l’ombre , mais son arome si exquise ne pouvais être ignoré .
-Votre Majesté
Dis je la voix tremblante par les mouvement qu’il faisais en se débattant
-Ou alliez -vous ainsi ? n’aviez-vous pas besoin de mon aide pour chasser quelque perdu?
Je réussis a l’immobiliser avec peine contrairement a ce que sa corpulence laisse présager, lui bloquant les poignet dans le dos essayant le moins possible d’effleurer sa peau visqueuse, et faisant attention a ce que l’un de ses bras ne tombe pas , détaché par trop d’effort .
-Avant cela , Rappelez-moi … depuis quand vous étés vous proclamé comte ?
Grace à sa repense je saurais si oui ou non , j’avais perdu on temps en fadaises …

« Retourne pourrir où je t'ai envoyé » ???
C’étais certainement un fou. Je m’étais tant acharné pour que ce soit la source de cet immense pouvoir , que cet acharnement m’avais aveuglé … ce n’étais certainement pas lui …
Car voila pres d’une dizaine de seconde qu’il essayais de se libérer, en contractant ce qui lui restais de muscles sous sa chaire défraichie , et en se débattant d’une force de diable .
Il n’était certes pas fort d’un pouvoir immense , mais il avais le merite d’avoir de la robustesse, que j’eu du mal a contenir. Du moins au début … l’ayant sous estimé j’étais surpris de voir que ses mains visqueuses échappaient au miennes , mais surtout de sentir cet odeur de plus près .
-Vieux Fou
Je le relâchais, bondit loin de lui , mais continuai a le regarder .
Même si je savais que ce n’étais pas lui que j’étais venus chercher , même si j’en avais la certitude , la preuve… quelque chose m’empêchais de partir. Pendant un instant je cru percevoir une ressemblance avec je ne sais quel autre étre que j’ai pu rencontrer un jour ou l’autre , mais ce fut furtif , et je n’y accorda aucun crédit . Ce doit étre l’un de mes soldat que la guerre a rendu faible … tant de mort pour des âmes inexperimenté torturais l’esprit.
Ce fut alors avec un sentiment d’amertume mêlé de quelque colère que je lui répondis . Quelques sentiment d’impuissance a la pensé que plein d’autres comme lui devaient hanter ces ruelles, m’emplirent l’esprit.
-Vous souhaitiez ,vous sustenter a ce que je me rappelle …
Humant l’air je continuais
-… Suivez-moi, trouvons nous quelques malheureux comme festin pour cette fin de soirée .
Avec un bon repas et les quelques pièces qui tintais dans ma poche il se remettras sur pied pour quelques heures , et si je le trouve assez digne de confiance, on n’a pas assez de serviteurs dans le manoir Von Nyx .