Le brouillard emplissait la citée nocturne, masquant les sons, brouillant les tracés, laissant les ombres se confondre aux brumes matinales. Fantômes et brumes semblaient s'être fait maître dans la citées aux rues pavées de pierres sombres.

Étouffant dans leur linceul gris argent : battement de cœur, claquement régulier, crissement de la pierre sous le pieds.

Il y avait tout de même quelques chose, que ni le brouillard, ni la pluie, ni même l'obscurité n'aurait pus dissimuler.

C'était d'abord ce parfum, ce parfum étrange qui tenait au pavé, qui tenait à l'air comme à un amant intime. Une fragrance sauvage et à la fois rance tant elle semblait intime avec la ville jusqu'à s'attacher au vêtement humide des créatures nocturne qui faisait de cette ville leurs compagnons fidèles.

Suivons donc cette odeurs, intime pour certain, familière même. Une odeur que tout vampire connaissait, tout vampire qui côtoyait le sang comme repas de midi. Elle s'était imprégnée dans les ruelles, laissant ici et là de petite taches sombres ou de plus grande, vaste, noire, quasi métallique.


C'était là, au cœur de la citée, derrière les murs de cette enceinte. L'enceinte du château, demeure de pierre et de poussière, une poussière ancienne, vétuste, presque sage.
Pourtant, la demeure avait changé. Les portes étaient à présent ouverte, semblant accueillir quiconque ne trouverait refuge. Mais la vérité était différente, car il aurait fallut être inconscient ou fou. Tout aussi fou que celui qui y demeurait pour pénétrer en ces lieux.

Dans le vaste hall, une faible lueur flirtait avec les mur, illuminant les lieu d'une pâle lumière, ne révélant que la poussière, la terre et le sang qui ornait à présent le sol du château.
Cette lueur provenait de l'étage, plus exactement de la sale des banquets. La grande pièce n'avait certainement jamais été aussi sombre. Car là ou aurait su briller bougies et torche ne flambait qu'un feu à la taille déraisonnable.
Les flammes dansante de l'âtre semblaient projeter des ombres lugubres sur les murs alors que les buches chuintait d'une étrange façon. Mais à mieux y regarder, ce n'était point des buches qui flambait de la sorte. Non, c'était tout autre et c'est de là aussi que venait cette odeur qui vous prenait quelques peut à la gorge.
Celui qui n'avait encore détourner le regard aurait pus reconnaître la forme d'un fémur ou d'un tibia. Mais peut être n'était ce qu'une impression, car en regardant le lustre, qui avait toujours eu si fière allure, on aurait pus y voire, cœur,s poumons et intestins, comme si le décorateur d'intérieur avait voulu y pendre quelques guirlande pour l'une ou l'autre fêtes. C'était de quoi vous donner des illusion morbide.

Quand au château il était en fait désert, sauf, sauf se serviteur vampire qui avait loyalement servit deux générations de Comte et qui n'avait jamais fuit son poste. En cet instant il se trouvait dans la bibliothèque ou son regard navré se posait sur les étagères vides. C'était en faite les livres reprenant les nom des Comtes de Gothik qui avait disparut, apparemment le Comte actuel avait quelques soucis avec les génération passé et le serviteur n'avait rien pus faire pour protéger les précieux ouvrages.

…



Détour de rue, un ricanement, rire bref porté par la nuit avant d'étouffer les son de sa brumes humide. Bruit de pas étouffés le long d'une rue. Le regard qui s'élève vers les toiture pour n'apercevoir qu'une ombre fugitive semblant happé par l'obscurité. Le miaulement d'un chat apeuré quelques pas plus loin, mais plus un son une fois qu'un atteint le coin de la rue.

Le silence, défunt compagnon à la naissance de l'aube, promesse d'un jour nouveau, révélation d'une abomination qui peut être nous fait espérer que le nuit s'éternise encore quelques instant au creux de notre ville.

Le cœur, le petit cœur

Chansonnette peut-être qu'une voix enfantine se plaisait à chuchoter à la nuit.

Perdu le petit cœur, comme celui qui le détient.

Un rire se fit entendre, bref, suave

héhééhé... Un amant mort, délicieux amant qui offrit son âme mourante. Et le sang cœur trouva autrui.

Un tintement de grelot vint égaillé les paroles funeste
Le demi sang qui offrit lui aussi son âme. Le sang cœur serait-il pourvoyeur d'âme pour Pendragon ?

Sur ces paroles Faust déboucha d'une ruelle quelques mètres plus loin. Il portait comme à leur précédente rencontre ses adorables griffes, brillantes et aiguisée d'un éclat mortel. Un pantalon de toile noire enserrait le bas de son corps alors que ses avant bras était eux enserrer dans des bandes de cuirs rougie d'un sang séché mais encore brillant. Son torse était nu alors que son chapeau ornait sa tête. Chapeau de bouffon au couleur noire et rouge ou pendait ses adorables grelots.

Faust inclina légèrement la tête de coté, ses yeux gris mercures fixant les pupilles du vis à vis avec amusement.

Des pas trainant se faisaient entendre, un raclement plutôt que des pas, a croire qu’on ne prenait même pas le temps de lever les pieds du sol pour en mettre un devant l’autre. A croire qu’on n’en avait pas envie non plus. Les soupirs qui déchiraient d’un instant à l’autre le silence morbide régnant entre ces murs, reflétaient quelque peu une lassitude non feinte. Une certaine douleur aussi, on aurait aisément pu les confondre avec des reniflements… Mais non. Arynn ne pleurait pas. Jamais.
Un coup d’œil circulaire dans ce qui était précédemment une salle de bal suffit pour que mon visage reflète la même haine qu’il devait lui-même ressentir. Ici ou la sur des fauteuils ou des chaises autour des tables en bois perdant de leurs brillant , trainaient encore des corps décomposé, dans des postures pour le moins étrange, droit sur leurs assises , ou affalé contre l’accoudoir . Marionnettes lamentablement désarticulé qui dans la pénombre semblaient n’avoir jamais eu de vie.
Ses pas se rapprochaient, tandis que je continuais une inspection impassible des lieux. Bientôt , très bientôt , il se réveillera de sa torpeur et se rendra compte qu’à ce parfum âcre se mélangeait la mienne… je n’aurais su dire quel odeur pour lui aurait été la plus familière, quand relevant la tête je vis ce qui avait substitué aux chandelles. C’était bien du travail Faustien. Azrael Pend Dragon avait l’art de l’aménagement intérieur malsain me rappelais je. N’était ce pas ce qu’il avait fait pour notre première rencontre ? Aux trois têtes … avant de me donner le plus répugnant des mélanges … le plus saoulant aussi.
Il s’était arrêté … une longue inspiration … voila il m’avait reconnu. Ses foulés s’accéléraient, et sa respiration avait cessé pour mieux reprendre. Oui il m’avait reconnu. Je réajustais mon manteau, ouvrant ses boutons, puis mis les mains dans les poches me créant mon air impassible, dans l’attendre de la confrontation. L’absence de lumière ou plutôt la faiblesse de cette lueur qui rougissait les murs par sa couleur, conférait à cet espace autrefois des plus formels une allure macabre . Et teignait le visage du nouveau venu d’une ombre rougeâtre.
-… Maitre .
Sa voix hésitante tremblais, menaçant de se briser pour laisser place a des sanglots-Bonsoir Arynn .
Il écarquilla les yeux, ouvrit la bouche sans qu’aucun son n’en sorte. Arynn est l’un des serviteurs les plus fidèle à la cour, j’ai pu le rallier à mes rangs quand la situation le demandait. Cependant je n’avais su sa fidélité a Faust que récemment, maintenant je me rend compte que ça fidélité n’était qu’a son pays .Il avai , j’imagine , essayé de brider cette folie destructrice du mieux qu’il le pouvait. Et la lueur que je vis passer sur son visage aux traits tirés ne pouvait tromper. Ma venu est un vrais soulagement.
-Quels sont les nouvelles ?
Demandais-je comme si je n’était point indisposé par les relents de décomposition de l’œuvre d’art faustienne.
-Je … Maitre Faust est de sortie dans la ville Messire, il désirait combler ce vide par une … femme.
De la main il me désigna la chaise a ma gauche.
Un échange tout ce qu’il y avait de plus normale. Arynn avait recouvert de son flegme légendaire, et je fis comme si je ne l’avais pas vu au bord des larmes, ses mains retrouvèrent leurs place derrière son dos , et si ce n’est ses yeux cerné , et un léger tremblement de ses paupières il était le soldat que j’avais laissé a mon départ .
-Oh ! fis je , je vois … il serait donc absent pour une partie de la nuit ?
-Oui monsieur. Voulez vous l’attendre ? Puis je vous préparer une collation ?
-Non merci Arynn , je ne vais pas m’attarder. Dites lui que je suis passé. Et que je l’attendrais demain prés de la porte Est… après le couché du soleil.
-Oui monsieur.


Je n'avais pas donnée de rendez vous précis, ce n'est point une omission ou un hasard que je n'ai pas précisé l'heure exact de mon arrivé , je l'attendrais toute la nuit s'il le fallait... je voulais ainsi me recueillir auprès de quelques tombes du cimetière, dont les stèles étaient étrangement proche et curieusement nombreuses.
Les cercueils vides d'Yvan et d'Ulrick étaient enterré dans les jardins du château que j'avais visité hier dans la soirée. Illustres combattants: défunt maître de guerre et coureur de jupons respectivement, serais je moi même sans dépouille en rencontrant le créateur? ou le diable... Non pas celui dont je humais l'odeur, et percevait le bruit, non pas lui dont les grelot tintaient a mes oreilles pendant que je me tenais devant la sépulture de J.S. Mallory, non ... pas ce diable si. Mais celui qui régissais l'univers.
A la suite de cette rencontre allais je donc avoir droit a des funérailles ? ou bien Arynn vivrait il l'enfer qui m'attendais dans l'autre monde .
Je n'était point alarmé par le rapprochement du grand Azraël. Les idées qui me parcouraient l’esprit n'étaient ni défaitistes ni sombre c'étaient simplement des songes fait pour combler un certain vide du aux épreuves des quelques jours qui viennent de passer .

-Bien le Bonsoir Azraël .

- Bien le bonsoir Azraël !
Le regard sombre du Fou sembla s'attarder avec interet sur la silhouette, puis aussi silencieusement que le tintement aquilin des grelots le permettaient, le Fou saluat : S'inclinant avec un respect et une lenteur qui n'en laissait que plus théatrale ce geste de bienvenue et de reconnaissance, vis à vis de celui qui ne devait être autre que le comte de Gothik.

Azrael, toujours plié en deux, ces grelots touchant presque le sol se permis tout de même un petit regard par dessous le bord de son chapeau. Yeux malicieux, sourire au coin des lèvres démentant cet air sombre et terriblement sérieux - a moins que ce ne fut le contraire.

. - "Bon-soir"

Son sourire se fit plus présent alors qu'il se redressait.

.
- Mais la soirée est elle vraiment bonne, mon "Seigneur" ? Ou me la souhaitez-vous bonne ? Et dans ce dernier cas, ne serait ce pas a votre détriment ?

Le Fou laissa floter sa question un bref instant dans l'air silencieux de la nuit. Puis, en quelques bon acrobatique, qui relevait plus de la dance que de la marche, il s'approcha du vampire. Ce même petit sourire aux lèvres, ne laissait appercevoire que la pointe de ses dents affreusement aiguisées.

Il se pencha légerment vers le vampire, laissant glisser ses murmures, tel des lucioles déguisées en serpent, jusqu'a une oreille attentive.

. - L'ancienne amant de celui qui à trépassé de mes mains revien t'il reprendre ce qu'il à lui même abandonné ? Et la promesse du demi-sang s'accomplira t'elle donc ?

Les mots dis,Azrael Pendragon exécuta avec prestance une petite cabriole qui sembla le réjouir d'avantage t qui le mis rapidement à un bon mètre de distance de ce chère vampire. Pourtant, tout en le fixant du regard et alors que ces derniere paroles flottait toujours dans le vent, il se passa la langue sur les lèvres, comme goutant déja à un nectar.

[ joile réponse de ta part en tout cas, mon ange. Et je répondrai avec Mika au plus vite. Désolé pour l'absence, j'étais chez ma soeur qui est en plein déménagement. Biz]